“Sentez votre cheval.
Comment fait-il ce virage? Est-il rigide? Est-il serré? Est-il doux? Est-il paresseux?
Il se passe beaucoup de choses si vous l’écoutez.
Nous ne remarquons pas assez les bonnes choses qu’il fait et pendant qu’il fait ces bonnes choses, nous les considérons comme allant de soi.
Nous faisons beaucoup trop physiquement. “- Ray Hunt.
 
Oui nous devrions sentir et ressentir nos chevaux au lieu de ne penser qu’au résultat en mode réussi ou raté !
 
Te rendre compte des efforts que fait ton cheval, avoir conscience du plus petit de ses progrès est une vraie garantie de développer son goût de l’effort, sa bonne volonté et son envie de continuer le chemin avec toi ! Faire les choses bien n’est pas “normal”, faire les choses bien ne doit pas passer inaperçu. Abandonne le “si je dis rien c’est que c’est bien” et félicite le pour les choses bien, félicite-toi pour les choses bien, vous le méritez tous les deux non ? 
Plus tu auras un ressenti fin, mieux tu prendras conscience du moment où il faut agir plus fermement, du moment où il faut relâcher ou de celui où juste maintenanir suffira. Le dosage dépend uniquement de ce que tu sens. Sans ressenti pas de dosage, sans dosage, pas de finesse.

Personne ne peut ressentir à ta place !

Au sol comme en selle, si tu prends la peine de ressentir et d’observer avec suffisamment de concentration, c’est un dialogue que tu mets en place avec ton cheval, un dialogue intime et privé, celui qui existe entre deux individus qui se connaissent bien et s’apprécient.