Parce qu’il y a souvent une espèce de fièvre qui attrape les humains dès qu’ils sont dans la proximité d’un cheval… la fièvre du faire faire faire faire et qui ne s’arrête plus ! 

On peut l’avoir à la maison et c’est déjà pas facile mais quand on va en stage ou en entrainement sur un terrain ou en extérieur là c’est carrément grave ! 
Les chevaux se retrouvent enfermés dans un cercle infernal et ils enchaînent sans fin … 

On a tellement peur de ne pas avancer assez vite, qu’on se retrouve à saturer les chevaux parce qu’on ne fait plus de pause. Parce qu’on ne prend plus le temps de vraiment féliciter le cheval et de lui donner le temps d’enregistrer ce qui vient de se passer. Au mieux, on fait une caresse vite fait, on lui file un bonbec et on y retourne… 
Alors que si on prend le temps de se mettre soi même sur OFF, de se retrouver comme dans le pré à la maison avec lui, on va permettre au cheval de se retrouver dans ce qu’il connait de nous, de nous retrouver et d’être beaucoup pus dispo pour la suite. 

Ne pas “garder le cheval au travail” mais au contraire lui permettre de vraies pauses où il pourra brouter, faire un câlin au copain, regarder librement autour de lui, en bref, de faire ce qu’il a envie de faire, va lui permettre d’être capable d’être plus concentré, plus dispo et de meilleure humeur pour la suite ! 
Si on y réfléchit, demander à son cheval d’être au garde à vous à exécuter nos demandes toute la journée c’est pas très partenaire et carrément anti-éducatif.

Le souci c’est que le cheval ne peut pas se mettre sur OFF et faire vraiment ce qu’il a envie de faire si vous êtes au garde à vous à coté de lui… si VOUS VOUS ne relâchez pas votre pression aussi ! Et si vous regardez au fond de vous, vous le savez très bien … que vous finissez vos séances claquées à cause de cette tension permanente ! 

Alors faites le pour lui, mais faites le aussi pour vous !

Mettez vous sur OFF pour le bien de tout le monde, même en extérieur, même en stage, même en entraînement, même et surtout si vous avez peu de temps… accordez vous à tous les deux une bulle d’oxygène à chaque pause.