PERSONNE ne résoudra un problème ou ne fera progresser un cheval en étant stressé, énervé ou fâché !
Quand on s’agace, quand on sort de ses gonds, on n’est plus vraiment maître de soi. Quand on a peur, on agit par à coups ou on est tétanisé.
Comment pourrait-on apprendre quelque chose à un cheval dans cet état ?
Dans les deux cas, on ne réfléchit plus et on empêche le cheval de réfléchir. On n’a plus de nuance, plus de lecture du cheval, plus de graduation dans nos actions, en bref …
ON EST MAUVAIS(E) !!!
Alors vraiment la priorité si tu sens le stress ou l’agacement monter, c’est t’arrêter. Réalise que tu n’as plus une vision claire de la situation et que tu risques fort de regretter ce que tu vas faire dans les minutes qui viennent !
S’arrêter quand tout va mal, n’est peut-être pas une idée de génie, SAUF dans cette situation parce que ça risque fort d’empirer là tout de suite !
Alors pour ton cheval et ta relation avec lui, pour sa sécurité et la tienne, si tu n’es plus calme…. descends ou éloigne-toi de ton cheval laisse le au bout des rênes ou au bout de la longe et prends un temps pour respirer et laisser retomber les émotions, puis réfléchis à ce qui vous a amené là et la solution va te sauter aux yeux !
Mais pour ça tu as besoin d’être calme et tu feras TOUT tellement MIEUX !
Valérie
Photo : entraînement au galop avec Maroussia
Retrouve beaucoup d’autres textes dans les livres JUSTE AVEC MON CHEVAL
Des livres pour faire progresser la relation avec ton cheval. Des livres pour mieux le comprendre. Des livres pour mieux TE comprendre. Des livres faciles à lire. Des livres à emporter partout !
J’ai ressenti ce livre comme une main tendue. C’est une invitation à la remise en question, plein de sagesse et de bienveillance. C’est un livre qui fait du bien, qui nous permet d’avancer vers et avec notre cheval, et nous permet de devenir l’humain que notre compagnon mérite ❤️
Lisa
Les propos utilisés dans ce livre sont très clairs, beaucoup plus que tous les livres que j’ai déjà eu l’occasion de lire, c’est comme un dialogue avec des notions précises et compréhensibles, des exemples du quotidien où on se dit «Comment j’ai fais pour ne pas m’en être rendu compte avant?»
Clarys
Si j’étais un livre, je voudrais être celui-là. Parce qu’il offre généreusement, pour quelques poignées d’euros, des clés précieuses et accessibles, qui donnent à chacun le pouvoir d’être un meilleur humain, pour son cheval, pour tous les chevaux, et même pour tous les autres humains, à partir d’aujourd’hui et pour toujours.
Allez un peu d’anthropomorphisme pur et dur pour planter le décor !
Imaginons que nous sommes dans le désert toi et moi. Tu me connais depuis longtemps et je te parle souvent de mes fabuleux voyages à pied dans les dunes. Je suis si enthousiaste que cette fois tu as voulu m’accompagner.
Nous marchons donc ensemble aujourd’hui. Il fait chaud mais pas trop. Je marche devant et toi derrière moi. Tu te sens bien, tranquille. Tu profites du paysage et du silence. Tu trébuches sur un caillou. Je me retourne et d’un air inquiet je te dis : – – “Ca va ? Tu crois que tu vas y arriver ? On va encore beaucoup marcher tu sais ? Je ne sais pas si tu vas tenir le coup”
Je te regarde et tu vois le le doute dans mes yeux. Il commence à ruisseler dans ton cerveau !
Tu me rassures =
– “Ne t’inquiètes pas ça va, pas de problème !”
Et on repart.
Tu marches toujours mais tout à coup ton sac semble un peu plus lourd, le sable un peu plus profond et tu commences à te la poser cette question :
– “Est-ce que je vais y arriver ? “
C’est TOUJOURS là que les ennuis commencent ! Quand on doute de nous ! Quand on nous observe pour déceler nos failles, nos faiblesses, nos difficultés…
Et c’est là que ton cheval doute lui aussi, quand tu doutes d lui !
Il a besoin que tu crois en lui !
Il a besoin que tu y crois pour deux !
Il a besoin que tu sois là pour le guider et l’encourager sans doute et sans faille !
Mais il a besoin aussi que tu sois prête à l’aider. Tu dois aussi accepter avec le sourire qu’aujourd’hui ce soit trop dur pour lui !
En bref, il faut que tu sois pour ton cheval à la fois le guide et le soutien inconditionnel.
Il faut que tu sois pour lui, la personne que tu rêves de trouver pour toi !
Valérie
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J’ai ressenti ce livre comme une main tendue. C’est une invitation à la remise en question, plein de sagesse et de bienveillance. C’est un livre qui fait du bien, qui nous permet d’avancer vers et avec notre cheval, et nous permet de devenir l’humain que notre compagnon mérite ❤️
Lisa
Les propos utilisés dans ce livre sont très clairs, beaucoup plus que tous les livres que j’ai déjà eu l’occasion de lire, c’est comme un dialogue avec des notions précises et compréhensibles, des exemples du quotidien où on se dit «Comment j’ai fais pour ne pas m’en être rendu compte avant?»
Clarys
Si j’étais un livre, je voudrais être celui-là. Parce qu’il offre généreusement, pour quelques poignées d’euros, des clés précieuses et accessibles, qui donnent à chacun le pouvoir d’être un meilleur humain, pour son cheval, pour tous les chevaux, et même pour tous les autres humains, à partir d’aujourd’hui et pour toujours.
Toi, tu trouves ça facile de faire des efforts, de te dépasser, d’affronter tes peurs avec quelqu’un qui te met la pression et qui veut juste obtenir quelque chose de toi ?
Ou bien est-ce que c’est beaucoup plus simple avec quelqu’un en qui tu as confiance avec qui tu te sens bien ?
C’est vite vu n’est-ce pas !
Alors oui, bien sûr, tu te dis que ton cheval toi tu le prends en compte et que tu veux qu’il se sente bien et qu’il ait confiance en toi.
Tout le monde veut ça !
Bien sûr que quand tu parles de ton cheval, tu le fais avec amour.
Mais dans la vraie vie, pendant vos séances, est-ce que ça va si bien que ça entre lui et toi ?
Est-ce qu’au moment où tu lui demandes quelque chose, tu penses à lui, même au milieu d’un exercice ? Ou bien est-ce que tu penses qu’il FAUT que tu réussisses cet exercice ?
Quand tu fermes ta main sur une longe, une rêne ou une jambe, est-ce que tu sens ses pensées à l’autre bout ?
Quand ça ne se passe pas comme tu veux, tu continues à lui dire que ça va aller que tout va bien se passer ou bien qu’il va finir en pâté ?
Quelqu’un qui vous regarde sait tout de suite que c’est ton cheval ou bien tu le traites comme si tu ne le connaissais plus ?
Oui on aime toutes et tous nos chevaux dans les moments de câlins ou quand on parle d’eux mais les aimer et faire passer la relation en premier à chaque instant y compris “au travail” est un vrai chantier de chaque instant !
Tu veux en avoir le coeur net ? Filme ta séance et regarde avec des yeux neufs : c’est l’affection et la relation en dégagent ou bien uniquement l’exigence et la technique ?
Quand on prend soin d’un cheval, qu’on y investit une partie de sa vie, de son temps, de son attention et et la totalité de son implication, on s’attend à ce qu’il nous offre en retour son affection, sa confiance ou au moins son attention. Mais la réalité est toute autre !
La réalité c’est que quel que soit le temps passé, les soins et les frais engagés, le cheval n’a que faire de nous !
Il ne nous doit rien, il est lui, il est libre, il n’a rien demandé, il n’attend rien et il ne s’attend à rien de notre part. Il ne culpabilise pas de ne rien donner en retour.
Il vit tout simplement sa vie…
Si on veut son affection, sa confiance ou son attention, on ne pourra pas les exiger, ni les mendier il n’a que faire de nos mots, ni de nos maux.
Tout ce que notre cheval peut nous offrir, il va falloir le mériter !
Pas à pas chaque jour il faut lui prouver, un acte après l’autre, que nous sommes dignes de son affection, de sa confiance et de son attention.
En étant la personne solide qu’il a envie de suivre.
En étant la personne fiable qui ne le trahit pas et qui sait prendre les bonnes décisions pour lui.
En étant la personne empathique qui ne bousculera pas inutilement ses limites.
En étant la personne enthousiaste qui va l’accompagner sur le chemin du progrès pour qu’il puisse être de plus en plus heureux avec les humains et dans sa vie à lui.
Votre cheval ne vous doit rien, vous seul lui devez le meilleur de vous-même.
Dans le milieu du cheval, ça ne se fait pas vraiment d’avouer et même de s’avouer qu’on a peur. Cette boule là au fond de l’estomac, ces rênes trop tendues par des mains crispées, ce dos pas assez souple, ces jambes dures et ces gestes saccadés, pourtant c’est de la peur, la vraie, celle qui remonte des tripes.
Mais tellement d’instructeurs et de cavaliers plus chevronnés t’ont dit qu’il ne fallait pas avoir peur, qu’il n’y avait pas de quoi avoir peur. Et puis aussi, toi, tu as mal à t’avouer que ton doudou d’amour, tu en as une frousse bleue, au sol ou monté ou les deux. Tu l’as tellement voulu ce cheval, tu as tellement déjà investi, en termes de temps, d’émotions, de sacrifices qu’il n’est pas possible qu’il te fiche la trouille… Qu’en diraient les autres et qu’est-ce que tu en dirais toi ? Alors tu mets ta peur au fond de ta chapeau et tu te promènes avec …
Ou bien oui, tu avoues que tu as peur et là, tu te focalises sur elle.
Ta peur, on t’a dit qu’il fallait travailler dessus alors tu t’emploies très fort à la reléguer loin de toi. Tu te méprises un peu d’être si faible, tu t’en veux, tu es parfois en colère contre toi-même de ressentir ces peurs irraisonnées….
Irraisonnées … ? Vraiment … ?
Tu as peur de devoir lâcher ton cheval, ou tu as peur d’être bousculée ou tu as peur de te faire marcher dessus ou tu as peur de te faire embarquer ou tu as peur de tomber. Si tu y réfléchis VRAIMENT, je veux dire réfléchir et pas bugger en boucle : tu as peur que ton cheval t’arrache la longe, ou tu as peur qu’il ne respecte pas ton espace ou tu as peur de ne pas pouvoir l’arrêter ou tu as peur qu’il saute en l’air.
En ayant peur tu n’as pas envie de faire ce qui te mettrait en danger. Ta peur est utile ! Elle te garde en sécurité. La peur, c’est un signal que ton inconscient envoie à ton corps : faire ça te met en danger. Parce que ton cheval n’est pas prêt ou que tu n’es pas prête, que vous ne pouvez pas faire ça dans ces circonstances ou pas pour le moment.
Et si je te disais que ce cheval ne t’arrachera pas la longe, qu’il ne te bousculera en aucun cas et que tu pourras l’arrêter en moins de 5 secondes…. Aurais-tu encore peur ? Probablement pas !
Tu as peur parce que ton instinct SAIT que ton cheval n’est pas encore assez avancé pour avoir un très grand respect de ton espace personnel, pour ne plus tirer en longe, ni pour respecter ta rêne et s’arrêter en quelques mètres monté. Il sait aussi que TOI tu ne sais pas quoi faire quand tu te retrouves avec un cheval stressé ou en colère.
Que deviendrait ta peur si tu devenais beaucoup plus sûre des acquis de ton cheval ? Que deviendrait ta peur si tu savais quoi faire quand ça ne va pas ?
Eh bien tu n’aurais plus besoin de travailler sur elle parce qu’en cas de difficulté tu saurais quoi faire et ton cheval respecterait ta demande.
Alors prends les choses dans l’ordre et accorde-vous le temps qu’il faut pour augmenter ta sécurité en éduquant ton cheval et en apprenant quels sont les gestes et les actions que TU pourras faire pour garder la situation hors de la zone de danger, hors de ta zone de peur qui disparaîtra puisqu’elle n’aura plus besoin de te signaler que tu n’es pas en sécurité.
Peut être que tu l’auras remarqué, peut-être pas, je n’utilise jamais le mot « copains » pour parler des membres d’un même troupeau. J’utilise le mot « famille », parce que c’est ce qu’ils sont les uns pour les autres ! Le lien entre les chevaux est fort et intense. Il est essentiel pour eux, car dans la nature un cheval isolé est un cheval en danger de mort immédiate, la domestication n’a rien changé à ce niveau ! Cheval choyé ou cheval sauvage, pour lui ce qui compte plus que tout c’est sa sécurité, c’est son troupeau, c’est sa famille !
Et ÇA, ça ennuie bien les humains qui aimeraient les déplacer et les utiliser à leur guise parce qu’ils ne comprennent pas cette différence essentielle : un copain c’est un copain, on le côtoie un temps, on le perd, on en trouve un autre. Un frère, une mère, un enfant… ce n’est pas interchangeable !
Pour comprendre cette différence essentielle, imagine que sans te prévenir, je te prenne, que je te mette dans un avion pour un pays lointain sans que tu aies de possibilité de revenir par toi-même, loin de ta famille de sang et de coeur. Tu es bouleversée, tu te sens perdue. Et là le temps passe, tu rencontres d’autres personnes, tu reconstruis ta vie, tu te recrées une nouvelle famille petit à petit. Et puis un jour, je viens et je t’emmène avec moi une fois de plus dans un autre pays et là aussi pour toujours. Tant bien que mal tu rebâtis ta vie une fois de plus. Et puis je reviens et je veux t’emmener en balade… mais bizarrement tu ne veux pas, tu ne sais pas si tu reverras ceux qui constituent ta nouvelle famille… alors tu te bats pour ne pas les quitter.
Voilà ce que vivent les chevaux ! Et personne ne le voit !
Les cavaliers râlent parce que ce cheval est « grégaire », parce qu’il ne veut pas se séparer des autres, parce qu’il est « chiant » !!!!! Bon sang de bonsoir, il ne fait pas ça pour t’ennuyer, il se bat parce qu’il pense qu’il ne reverra jamais sa famille, parce qu’il pense qu’il va mourir seul loin des autres, et tu ferais la même chose à sa place !
Alors comment faire en sachant ça pour que les chevaux acceptent de partir seuls avec nous ?
La réponse en deux principes :
1- nous devons devenir un membre de leur famille ! Une personne rassurante, claire et sure d’elle qu’ils connaissent bien et en qui ils ont confiance. Le leader qui sera à leurs cotés pour affronter le monde. C’est la base sans laquelle la suite n’est pas possible.
2 – la progressivité : il faut apprendre à notre cheval qu’il va revoir sa famille, qu’on ne l’emmène pas pour toujours.
Donc on va bâtir à partir d’une zone encore confortable, l’éloigner pas loin et pas longtemps du tout et revenir tout de suite jusqu’à sa famille, le laisser se rassurer et repartir. Ce qui compte c’est vraiment de ne pas dépasser ses limites. Si tu dois te battre c’est que tu as été beaucoup trop loin ou beaucoup trop longtemps. N’accrois que le temps ou la distance, pas les deux en même temps.
Tu veux être la partenaire de ton cheval ? Prends réellement le temps qu’il faut, ne crame pas ses limites parce que ça ne va pas assez vite à ton gout.
La confiance se mérite !
Montre à ton cheval que tu es prête à y passer le temps qu’il faut pour pouvoir mériter la sienne et réfléchis avant de le changer de troupeau, ça a toujours des conséquences …
Valérie
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Alors tu aimeras aussi mes livres “Juste avec mon cheval” pour réfléchir et devenir l’humaine que les chevaux ont envie de cotoyer !
L’été est là, la saison des douches pour les chevaux aussi !
Certains adorent, ça reste compliqué pour d’autres. Soit que leurs propriétaires ne sachent pas comment les y habituer, soit que sans s’en rendre compte parfois… ils les en dégoutent ! Comme pour le pansage, la façon dont on pratique la douche avec notre cheval conditionne grandement le fait qu’il l’apprécie ou pas ! Si vous astiquez votre cheval ou que vous le lavez comme vous le feriez avec une voiture, sans le prendre en compte, sans communiquer avec lui, en discutant avec les gens autour de vous, sans avoir pleinement conscience que là, sous vos brosses ou sous le jet d’eau, il y a un être vivant qui apprécie qu’on le touche ou le douche à un endroit et pas à un autre.
Par exemple, je suis toujours frappée de voir des cavaliers doucher sans ménagement la tête de leurs chevaux… Les chevaux ont les oreilles situées sur le dessus de la tête, les conduits auditifs descendent vers le bas, donc l’eau descend profondément à l’intérieur et c’est très désagréable pour eux. Ils les protègent comme ils peuvent avec leurs oreilles mais … pourquoi leur infliger ça ? Idem pour les naseaux… Appréciez-vous qu’on vous colle un jet en plein visage avec l’eau qui remonte dans le nez ?
Le pire est que certaines rient des mimiques de leurs chevaux qui essaient de se protéger sans succès du jet désagréable…
Pourquoi au contraire, ne pas faire de notre mieux pour que la douche, comme le pansage, soient des moments agréables pour le cheval en passant rapidement sur ce qui est désagréable pour eux et en recherchant et nous attardant sur ce qu’ils apprécient ?
Si on fait un approche retrait tranquillement depuis les zones appréciées comme les jambes vers des zones plus difficiles come la croupe ou les fesses, en mettant le jet pas trop fort voire juste en pluie bien agréable, et qu’on fait des pauses, on peut tout à fait changer complètement le point de vue de notre cheval sur la douche en question !
Si on veut que notre cheval soit notre partenaire commençons déjà par nous comporter nous-mêmes en tant que tels !
Valérie S.
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Faire comprendre l’exercice à son cheval, lui apprendre que notre moyen de communication principal à cheval n’est pas les mains sont les clés principales pour obtenir la précision sans rênes.
Voici quelques vidéos pour l’inspiration 🙂
Sara et Maroussia sans rênes sur une traverse de chemin de fer !
Si on prend les problèmes comme des opportunités alors les progrès sont inéluctables !
Journée entretien de la carrière, Sara et Maroussia en profitent pour faire une séance comme si de rien n’était entre la tondeuse et le quad qui herse !
Arrêtez d’annuler vos séances parce qu’il y a des travaux ou du vent ! Voyez les flaques, les autre chevaux qui jouent ou qui travaillent, les engins, le bruit, comme autant d’opportunités d’améliorer la connexion de votre cheval !
Mais pour ça il va falloir commencer par en faire abstraction vous-même !
Si vous ne pensez qu’à ce tracteur qui approche comment voulez-vous que votre cheval n’y prête pas attention ?????
Alors au lieu d’essayer de ne pas y penser (les humains sont nuls pour ne pas penser à quelque chose, par exemple ne pensez pas à ROUGE… vous voyez c’est une cata 🤣), pensez a un exercice simple que vous voulez faire la maintenant tout de suite !!! Croiser les postérieurs ou faire le tour de ces buissons ou n’importe quoi d’autre et consacrez y tout votre cerveau et votre corps, mettez-y aussi toutes votre attention et votre volonté ! Vous apprendrez ainsi à votre cheval que ce tracteur n’a pas la moindre importance pour vous et donc pour lui ! Et vous aurez progressé !
Allez c’est parti ! Gardez votre connexion la vôtre et celle du cheval quoiqu’il en soit !
L’herbe ! Le rêve de tous les chevaux, le cauchemar de beaucoup de cavaliers !
Oui l’herbe est un problème pour beaucoup de cavaliers s’ils doivent demander quelque chose à leurs chevaux sur un endroit enherbé ! Les chevaux n’écoutent plus rien et mangent, mangent, mangent, arrachent la longe ou les rênes et leurs cavalier(e)s en représailles leur arrachent la tête… On va dire que ce n’est un plaisir pour personne au final même pas pour le cheval qui se sera vu punis un grand nombre de fois pour quelques touffes volées..
Et si on faisait de l’herbe notre meilleur atout au lieu d’en faire notre pire ennemie ? Parce que si on regarde ça d’un oeil neuf, quand je demande aux gens ce que leur cheval préfère, ils me répondent souvent “BROUTER” ! Eh bien super ! Cela veut dire que c’est un super atout dans notre manche, un puissant levier pour récompenser le cheval et qu’il accepte de faire des efforts.
Comment faire pour transformer ce cauchemar en atout ?
D’abord on va arrêter de déboiter deux vertèbres ou d’arracher deux dents à notre cheval pour lui arracher la tête du sol… Parce que si on regarde de plus près notre problème au fond ce n’est pas que notre cheval mange.. c’est que quand il mange il ne nous écoute plus ! Il s’arrête ou il ne démarre pas et c’est ça qui ne va pas.
Alors pourquoi lui arracher à tout prix la tête du sol… qu’il lève la tête ne fait pas partie de ce qu’on veut… Nous on veut qu’il avance ou qu’il continue à avancer !
Alors au lieu de nous énerver parce qu’il mange si on lui demandait réellement de faire ce qu’on attend de lui sans prendre en compte le fait qu’il mange ? On lui demande poliment d’avancer puis on monte en phases de façon efficace si besoin, en ignorant totalement le fait qu’il mange. Dès qu’il repart…. au départ on va juste faire quelques pas et … on lui propose de brouter !
Oui oui NOUS lui DISONS de MANGER avec un ordre vocal ! Pourquoi ? Parce qu’il nous a écouté, parce qu’il mérite une récompense, parce que la meilleure récompense là tout de suite, pour lui, c’est BROUTER ! On le laisse brouter 1 mn et .. on repart en étant aussi poli que possible aussi efficace que nécessaire, une fois repartis quelques pas plus loin, on l’invite à manger… et ainsi de suite !
Quand c’est bien installé je vais demander un peu plus long entre deux touffes d’herbe et de touffe d’herbe en touffes d’herbe, à me réjouir de le voir se régaler, l’herbe sera devenu mon amie.
Plus tard quand c’est bien installé, je vais l’utiliser ainsi pour améliorer tous nos exercices : mon reculer ou mon déplacement latéral ou mes transitions tout ce qui me passer par la tête ! Mon cheval fait un effort, je l’envoie brouter. Par exemple : On traverse la route en déplacement latéral et on broute en arrivant de l’autre coté ! On recule sur ce parking jusqu’à l’herbe et il a le droit de brouter. Il recule plus loin que d’habitude, il a le droit de brouter là où il est arrivé ! Il arrive à s’arrêter dans cette pente abrupte, il a le droit de brouter !
Tous ses efforts deviennent faciles à récompenser ! Vous l’avez deviné, je suis une fan absolue des exercices sur herbe ! 😀
Une illustration de ce que donne cette technique d’utiliser le pouvoir de l’herbe au lieu de se battre contre lui :
Et une utilisation de l’herbe pour apprendre au cheval à se contrôler dans le dénivelé
Les nœuds sur un licol en corde sont faits pour apprendre au cheval à fuir le contact, purement et simplement. C’est grâce à ça que les chevaux deviennent si légers, parce qu’on leur apprend à éviter que les nœuds ne se mettent en pression.
Pour ça on va placer les nœuds sur une zone souple et élastique du chanfrein (si on a du mal à la voir, on la reconnaîtra très bien au toucher) qui est fortement innervée. Sur cette partie le cheval a beaucoup de sensations et il ressentira le moindre changement de position de la muserolle et la moindre modification de pression.
Les nœuds sur un licol en corde sont faits pour apprendre au cheval à fuir le contact, purement et simplement. C’est grâce à ça que les chevaux deviennent si légers, parce qu’on leur apprend à éviter que les nœuds ne se mettent en pression.
Pour ça on va placer les nœuds sur une zone souple et élastique du chanfrein (si on a du mal à la voir, on la reconnaîtra très bien au toucher) qui est fortement innervée. Sur cette partie le cheval a beaucoup de sensations et il ressentira le moindre changement de position de la muserolle et la moindre modification de pression.
En hauteur, cette zone commence au dessus de la partie souple des naseaux, au dessus de cette zone où on ressent bien au toucher qu’il n’y a pas encore d’os. Si on mettait le licol trop bas on risquerait de compromettre la respiration du cheval. Mais au-dessus de cette zone, il y a de l’os et rien n’entravera la respiration du cheval contrairement à ce que l’on peut parfois entendre ou lire, Elle s’arrête un peu au dessous des apophyses zygomatiques, car là le licol placé trop haut perdrait beaucoup en efficacité et dans le même temps, en mettant à peine trop de main on pourrait blesser le cheval par le frottement sur cette crête osseuse.
En largeur, elle part des bords l’os du chanfrein et va jusqu’à la ligne dans le prolongement de la commissure des lèvres. Une image valant 100 fois un bon discours (si on suppose que celui ci est bon !! ^^) on a toute cette zone pour y placer le nœud situé sur le chanfrein, l’endroit que vous choisirez à l’intérieur du tracé vert sera de toutes façons correct, c’est ensuite à vous de faire votre choix, en fonction de votre préférence et de celle de votre cheval
Pour le réglage du noeud sous l’auge, il faut pouvoir glisser tout juste le poing entre l’auge et le licol mais pas plus. Une muserolle trop serrée perdra de sa clarté car le licol fonctionne par rotation autour de la tête du cheval et non traction.
Un licol trop serré, outre l’effet de contention désagréable, ne pivotera plus autour de la tête du cheval, les informations qu’il donnera ne seront que des tractions et plus des sensations. Une muserolle trop lâche peut vraiment être génante, notamment pour le reculer. Elle doit donner un confort suffisant au cheval pour qu’il puisse brouter …. ou bailler ! ^^
J’ajouterai qu’un licol en corde n’est EN AUCUN CAS fait pour une utilisation de la pression continue (monte au contact ou longe classique sur longe tendue) ! C’est un outil très utile pour ce pour quoi il est fait : apprendre à céder à la pression. Mais si vous n’offrez aucune échappatoire au cheval et que vous gardez le contact quoi que fasse le cheval, il devient un outil de torture !
Vous longez classique, en utilisant une longe tendue ? Utilisez un caveçon qui est fait pour ça ou un licol plat mais en aucun cas un licol en corde ! Vous montez rênes tendues ? Mettez un mors qui permettra au cheval de se soustraire à la pression en ouvrant la bouche s’il en a besoin mais pas un licol en corde ! Vous utilisez le relâchement total de la longe ou de la rêne dès que le cheval a cédé ? Alors le licol en corde est fait pour vous à pied comme à cheval.
Je sais que pour de nombreuses personnes, le but ultime va être de “monter en cordelette”… ça fait rêver… mais personnellement j’ai horreur de cette expression, même si je l’utilise de temps en temps, parce qu’elle induit que la cordelette est l’essentiel.
C’est à elle qu’on pense comme moyen de “piloter” le cheval et c’est ce que font de nombreux cavaliers, ils remplacent tout simplement les rênes par la cordelette. C’est certes un apprentissage qui demande de la confiance mutuelle et une excellente obéissance du cheval, mais cela ne démontre pas une réelle complicité. Une cordelette dès qu’elle remonte sur l’encolure peut aussi être un moyen de contrôle assez puissant surtout utilisée dans des mains fortes. On voit aussi dans ce cas qu’elle remplace purement et simplement les rênes qu’elle est au contact quasiment en permanence.
Personnellement, je ne souhaite pas l’utiliser de cette façon.
Pour moi la cordelette n’est pas un moyen de contrôle du cheval mais un simple aide à la précision, un léger rappel à l’ordre quand le cheval n’a pas écouté mon moyen de communication principal : MON CORPS !
Et je trouve ça extrêmement important pour faire le lien entre le sol et la selle, parce qu’on parle de langage corporel au sol à tout bout de champ, mais personne n’en parle pour tout ce qui se passe en selle ! ET POURTANT !!! Pourtant tout ce temps au sol à utiliser du langage corporel ne devrait être qu’une préparation à ce même langage corporel en selle !
Une préparation pour le cheval pour qu’il se mette à l’écouter, mais surtout une préparation pour l’humain pour qu’il se mette à l’utiliser…. Si on n’a jamais appris à utiliser notre focus à pied, si on n’a pas appris à note cheval à suivre notre focus au sol, il sera très difficile de l’utilisé monté. Si on n’a pas appris à gérer notre énergie, si on n’a pas appris à notre cheval à l’écouter à pied, il sera très difficile de l’utiliser à cheval. Si on n’a pas appris à utiliser notre corps pour communiquer avec notre cheval à pied, il sera très difficile de le faire finement à cheval.
Si on utilise, notre corps, notre énergie, notre focus correctement au sol, le transfert en selle est extrêmement facile et simple !!! Mais il n’y a qu’une infime partie des personnes qui font du travail au sol qui sentent et voient ce lien et c’est tellement dommage !
La longe, le stick, la cordelette, tout comme les rênes ne devraient être qu’une phase 4 ! Un inconfort qu’on ajoute si le cheval n’a pas écouté nos demandes corporelles plus légères et délicates…
J’ai fait cette erreur après le débourrage de Maroussia, j’ai mis une cordelette, je suis montée dans le rond de longe et à la première séance j’étais très contente de moi ! YEAH je “montais en cordelette”, mais à la deuxième séance je me suis rendue compte qu’en fait si je l’enlevais… je n’avais plus rien.. elle n’écoutait pas mon langage corporel du tout en fait… alors j’ai enlevé la cordelette, j’ai remis le licol et les rênes et on a repris à zéro et on a passé du temps avec les rênes en les utilisant toujours après le corps jusqu’à ce que je n’ai plus besoin de m’en servir du tout. Et il est arrivé ce jour où de toute ma séance je n’ai pas eu à toucher mes rênes… alors j’ai enlevé les rênes, j’ai enlevé le licol et je suis montée en liberté pour de vrai avec une jument qui écoutait mon corps pour de vrai.
C’est sûr cela prend plus de temps, ça demande plus de rigueur, plus de précision, plus de clarté mais vous pouvez me croire sur parole, la sensation n’a rien à voir … l’attitude du cheval non plus…
Où que vous en soyez, au sol comme en selle, vous pouvez commencer dès aujourd’hui, utilisez votre corps, votre intention, votre énergie, votre focus, pour communiquer avec votre cheval et n’utilisez vos outils UNIQUEMENT que si votre cheval n’y a pas répondu et ça partout tout le temps et un jour, vous n’en aurez plus besoin !
Utiliser son corps au sol
Utiliser son corps à cheval
Les programmes VIP au sol et du sol à la selle et les formations enregistrées “Batir les bases au sol” et “Du sol à la selle”, t’accompagnent dans cette optique quel que soit ton niveau actuel. N’hésite pas à me contacter à ce sujet
La water box est un obstacle de Mountain Trail particulièrement compliqué pour les chevaux et son apprentissage peut demander du temps, il est donc intéressant d’en avoir une à la maison.
Attention : c’est un obstacle qui demande de l’outillage, du soin à la fabrication et des matériaux couteux, comptez un budget de 250 € à 400 € tout compris.
Pour fabriquer ma water box, j’ai utilisé:
2 planches de contre-plaqué marine de 2,40 m x 1,20 m en 15 mm d’épaisseur minimum (vous pouvez utiliser du normal si vous ne trouvez pas de marine, ce sera beaucoup moins cher mais ça tiendra beaucoup moins longtemps !)
2 bastaings de 140 mm x 40 mm en 4 m, traités autoclave.
1 lot de vis 6 mm x 90 mm
2 cartouches de silicone
1 pot de 2,5 l de vernis marin
2 pots de 0,5 l de peinture
On commence par couper les bastaings pour obtenir 2 morceaux de 1,16 m et 2 morceaux de 2.40 m.
On coupe l’une des deux planches de contreplaqué pour obtenir une planche de 1,10 m x 2.30 m. L’autre ne sera pas recoupée.
On utilise une scie cloche de 68 mm pour percer les 18 trous dans la planche déjà découpée.
On fait, avec cette scie, 3 lignes de 6 trous répartis sur la surface.
On lime le bord des trous et tous les bords coupés pour plus de propreté et de longévité.
Vernis marin en deux couches sur la planche du fond encore intacte recto-verso et sur le verso de la planche trouée.
Pose de 2 couches de vernis marin sur toutes les faces des morceaux de bastaings.
Respectez les temps de séchage entre deux couches. Oui entre les faces et les couches c’est long ^^
Après plusieurs essais, on a trouvé une solution réellement anti-dérapante pour la surface de la planche trouée sur laquelle les chevaux marchent. En effet, une planche mouillée c’est une patinoire !
Donc on passe une couche de peinture épaisse, puis on y jette du sable avant que ça sèche et on appuie dessus pour qu’il adhère à la peinture.
Une fois la peinture sèche, on balaye la planche pour retirer le sable qui n’a pas adhéré, puis on repasse une couche de peinture.
La surface obtenue est dure et grumeleuse et ne glisse absolument pas.
On commence l’assemblage du cadre en plaçant chaque planche perpendiculairement au bout de sa voisine. L’espace de jonction est rempli de silicone puis vissé avec 3 vis.
Attention de veiller à ce que l’équerrage soit correct, utilisez une grande équerre ou un grand livre.
Une fois le cadre créé et sec, on garnit toute la surface inférieure du cadre de silicone avant de le placer avec précision sur la planche entière qui constitue la base.Soyez soigneux, c’est ce qui fait l’étanchéité de votre box, il ne doit y avoir aucun manque. Faites un cordon épais avec le silicone en s’écrasant, il fera toute l’épaisseur du bastaing.
Le cadre est ensuite fixé avec une vis chaque 15 à 20 cm, c’est ce qui fera la solidité de la box quand les chevaux cogneront les pieds dedans.
Ne soyez pas avares de vis !
Si le silicone déborde, essuyez ce qui est en trop avec un petit bout de chiffon bien mouillé.
Il ne reste plus qu’à laisser sécher, puis à remplir la box d’eau et à déposer la planche trouée dessus.
Je vous conseille de retirer la planche supérieure trouée après chaque utilisation et de la stocker sur des supports pour allonger sa durée de vie.
L’apprentissage de la water box peut être très diffcile pour certains chevaux.
NE POUSSEZ JAMAIS UN CHEVAL SUR CET OBSTACLE !
Il peut glisser et se blesser gravement !
Décomposez en le faisant passer sur la planche trouée posée au sol, puis dans la box vide et montrez lui bien en appuyant sur la planche supérieure avec votre stick que tout ça bouge, avant d’essayer de lui demander de passer.
Attendez que chaque étape soit facile et que le cheval passe sans freiner ni accélérer avant de passer à la suite.
L’approche retrait est votre ami !!!
Commencez en demandant le passage du grand coté ce sera plus facile pour le cheval.
Une fois que le cheval passe à pied en toute tranquillité, vous pouvez passer à cheval.
Il y a des tas de façons de jouer avec cette water box, voici quelques idées :
Soyez vous-mêmes, tous les autres sont déjà pris ! Andy Warhol
On peut être inspiré par ce que font d’autres avec leurs chevaux, mais il est important de rester soi-même, de savoir ce que nous, chacun, individuellement, nous avons envie de faire et la façon dont nous voulons le faire.
Vous et votre cheval formez un couple unique avec des envies et des aspirations uniques. Respectez-vous et suivez votre voie !
Je vois trop de personnes qui ne font pas ce qu’elles ont envie de faire et qui tournent en rond dans un monde et une façon d’être avec leurs chevaux qui ne leur conviennent pas … Trop de personnes qui vont faire du dressage ou du CSO par défaut “parce qu’ils en font dans mon écurie”…
Alors posez vous la question “QUE VOULEZ-VOUS FAIRE VRAIMENT AVEC VOTRE CHEVAL ?”
Faites une liste et à partir de là posez vous les bonnes questions : – Êtes-vous sur le bon chemin pour réaliser ce que vous voulez ? – Que faut-il faire pour changer les choses ?
Alors ça peut sembler insurmontable au premier abord. Oui ça peut demander des efforts, parfois de gros efforts. Mais, est-ce que vivre la vie que vous voulez vraiment avec votre cheval ne vaut pas le coup ? Est-ce qu’être vous-même dans votre vie équestre sans vouloir être quelqu’un d’autre, n’en vaut pas la peine ?
Même si vous ne pouvez pas tout changer tout de suite, commencez par vous poser la question, commencez par savoir QUI VOUS ÊTES en tant que cavalière et OÙ VOUS VOULEZ ALLER et la graine sera semée, ce sera le début de votre chemin original, personnel et individuel 🙂
Quoique tu fasses tu as besoin de temps et de répétition pour y arriver. Quel que soit votre niveau tu vas te heurter à des difficultés – soit tu t’entraînes pour les dépasser – soit tu restes sur tes positions en enviant ceux qui avancent …
Chaque fois qu’on se traite mal soi-même, chaque fois qu’on parle de soi en termes moqueurs, chaque fois qu’on se dévalorise à nos propres yeux ou à ceux des autres, on fait un pas sur chemin où l’on n’est pas heureux pas heureux. Alors chaque mot, chaque pas nous éloigne de nos rêves, de nos envies et de nos projets. Comment atteindre ses buts ? Comment devenir ce dont on a envie si on ne croit pas en soi ?
Pour réussir il n’y a pas de secret, il faut se donner le temps. Et pour vaincre les obstacles, il faut se donner les moyens : se préparer, apprendre, garder sa motivation, s’entourer de personnes positives et motivées elles-aussi. Mais il faut surtout croire en soi, croire en son cheval, croire en ses projets pour marcher sur la route du succès !
Avoir une palette renforcée est très utile, si vous en avez plusieurs c’est mieux
Les utilisations en sont multiples : montoir solide et pratique en en empilant plusieurs, mais aussi préparation à un sol dur pour le van, but pour aider le cheval à apprendre l’immobilité, préparation aux passerelles de Mountain Trail.
Pour la palette elle-même, on en trouve parfois en demandant à son supermarché, mais vous en trouverez à coup sur sur Facebook Market ou sur Le Bon Coin. Privilégiez les palettes Europe, plus solides et plus durables. Une palette Europe est faitre pour supporter 1000 à 1400 kilos répartis sur sa surface.
Choisissez des palettes avec des blocs de bois dans les angles et fuyez celles qui ont juste des blocs en bois aggloméré, ils ne résistent pas à l’humidité.
Attention une seule planche de palette c’est fragile. En renforçant la surface on répartit le poids du cheval et cela permet d’y faire monter des chevaux en toute sécurité. Dans tous les cas ne faites jamais monter votre cheval sur une palette non renforcée, même si elle vous semble solide.
Pour la renforcer, les planches de coffrage ou les planches pour terrasse sont adaptées si elles ont une épaisseur suffisante.
On voit bien ici que les planches de la palette sont plutôt fines alors que celles utilisées pour la renforcer sont nettement plus épaisses, 25 mm minimum.
On pose les planches en croisant sur les planches supérieures de la palette, cela permettre de répartir le poids du cheval sur une plus grande surface.
Chaque planche est clouée ou vissée avec 6 vis pour une stabilité maximale.
Pour allonger la durée de vie des planches, il est très intéressant d’abattre les angles, cela évitera que les pieds des chevaux arrache des morceaux ben glissant sur le bord.
On peut soit les couper à la scie circulaire ou à la scie sauteuse, soit les abattre à la ponceuse ou au rabot.
Votre palette durera plus longtemps si vous protégez le bois. Attention de ne pas utiliser de produit toxique car certaines chevaux peuvent en croquer la surface ou les angles ^^ Vous pouvez choisir de l’huile de cuisine de base ce qui compte c’est de saturer le bois pour que l’eau n’y entre pas.
Ma petite astuce perso, ajouter une poignée sur la palette pour pouvoir la transporter plus facilement en la tirant, parce qu’une palette c’est lourd mais une palette renforcée c’est TRES lourd. La poignée c’est vraiment un bonheur pour la déplacer en glissant au sol quand on est seule.
Attention de ne pas faire une poignée trop grande dans laquelle un cheval pourrait glisser un pied. Si c’est le cas, glissez la poignée sous la palette avant de faire quoi que ce soit avec le cheval.
Vérifiez la solidité de vos palettes, et des planches qui les recouvrent, régulièrement. Si vous avez utilisé des clous, soyez attentifs au fait que les clous ne remontent pas et n’hésitez pas à les renfoncer à coup de marteau si c’ets le cas.
Un petit passage avec de l’huile ou de la lasure tous les ans et votre palette renforcée durera longtemps !
Parce qu’il y a souvent une espèce de fièvre qui attrape les humains dès qu’ils sont dans la proximité d’un cheval… la fièvre du faire faire faire faire et qui ne s’arrête plus !
On peut l’avoir à la maison et c’est déjà pas facile mais quand on va en stage ou en entrainement sur un terrain ou en extérieur là c’est carrément grave ! Les chevaux se retrouvent enfermés dans un cercle infernal et ils enchaînent sans fin …
On a tellement peur de ne pas avancer assez vite, qu’on se retrouve à saturer les chevaux parce qu’on ne fait plus de pause. Parce qu’on ne prend plus le temps de vraiment féliciter le cheval et de lui donner le temps d’enregistrer ce qui vient de se passer. Au mieux, on fait une caresse vite fait, on lui file un bonbec et on y retourne… Alors que si on prend le temps de se mettre soi même sur OFF, de se retrouver comme dans le pré à la maison avec lui, on va permettre au cheval de se retrouver dans ce qu’il connait de nous, de nous retrouver et d’être beaucoup pus dispo pour la suite.
Ne pas “garder le cheval au travail” mais au contraire lui permettre de vraies pauses où il pourra brouter, faire un câlin au copain, regarder librement autour de lui, en bref, de faire ce qu’il a envie de faire, va lui permettre d’être capable d’être plus concentré, plus dispo et de meilleure humeur pour la suite ! Si on y réfléchit, demander à son cheval d’être au garde à vous à exécuter nos demandes toute la journée c’est pas très partenaire et carrément anti-éducatif.
Le souci c’est que le cheval ne peut pas se mettre sur OFF et faire vraiment ce qu’il a envie de faire si vous êtes au garde à vous à coté de lui… si VOUS VOUS ne relâchez pas votre pression aussi ! Et si vous regardez au fond de vous, vous le savez très bien … que vous finissez vos séances claquées à cause de cette tension permanente !
Alors faites le pour lui, mais faites le aussi pour vous !
Mettez vous sur OFF pour le bien de tout le monde, même en extérieur, même en stage, même en entraînement, même et surtout si vous avez peu de temps… accordez vous à tous les deux une bulle d’oxygène à chaque pause.
Est ce que le coté où on met le cheval a de l’importance ?
OUI !
Oui, il est important de pouvoir avoir le cheval des DEUX cotés !
Je sais, je sais, on vous a toujours dit que vous deviez avoir votre cheval à votre droite, on vous a même grondé quand vous vous trompiez de coté au départ … Vive les bases militaires de l’enseignement traditionnel ! ^^
Mais dans le faits, si vous marchez avec votre cheval toujous à votre droite, il y a des moments où ce ne sera ni judicieux, ni pratique et parfois même dangereux !
Je m’explique : parfois quand on est en extérieur on va se retrouver dans un chemin boueux ou inondé à gauche et vous n’avez pas forcément envie de mettre les pieds dans la boue ou de traverser une flaque… du coup il serait mieux de changer de coté … mais si vous ne l’avez jamais fait à la maison ça va vite se compliquer, votre cheval cherchant obstinément à retrouver ses habitudes et à se remettre à votre droite … pas gagné !
Mais surtout que ce soit à la maison ou dehors, on peut se retrouver à passer le long de quelque chose qui fait peur au cheval . Si cet endroit est à droite alors, si votre cheval s’effraie vous risquez fort si le respect n’est pas au top, qu’il vous bouscule pour s’éloigner de là … Alors qu’il suffirait de changer de coté, de vous mettre VOUS à droite du coté du danger avec votre cheval à gauche pour :
– premièrement qu’il se dise que VOUS n’en avez pas peur et ça peut le tranquiliser davantage
– deuxièmement qu’en cas de souci, le cheval s’éloigne de vous au lieu de vous passer dessus ce qui sera BEAUCOUP plus sécuritaire !
Mais là aussi si il n’a quasiment jamais marché à votre gauche ça peut se révéler angoissant pour lui et compliqué pour vous.
Et enfin … POURQUOI est ce qu’on se limiterait ???
Le but c’est de pouvoir TOUT faire avec votre cheval
Alors n’oubliez pas de tout faire des deux cotés !
Tu n’es pas très à l’aise pour marcher avec ton cheval ? Tu dois le tenir pratiquement au licol ? Il te tracte ou il se traine derrière toi ? Il te bouscule à la première distraction ?
Tu voudrais qu’il marche à coté de toi tranquillement, naturellement ? Le programme VIP au sol 1° partie est fait pour vous aider à être en harmonie à tout moment que vous passez ensemble !
Les flaques…. un grand sujet pour beaucoup de cavaliers parce que tout simplement beaucoup de chevaux n’y mettent pas un pied ! Et ça interpelle d’autant plus, que souvent le cheval passe dans un gué ou traverse un ruisseau avec beaucoup moins de souci, mais les flaques.. pas moyen.
Alors il y a plusieurs composantes à ce problème. La première et la plus importante :
Combien de temps es-tu prête à passer pour que ton cheval entre dans ce gué ?
Combien de tempos es-tu prête à passer pour que ton cheval mette un pied dans cette flaque ?
Voilà ! Le gué c’est important, il faut passer, il y a un enjeu… alors qu’une flaque, on s’en moque un peu, alors on “essaie” et puis bon c’est pas grave on va pas y passer la journée alors on passe à coté … Du coup coté cheval, il n’a plus qu’à attendre, attendre que tu abandonnes. Pourquoi se fatiguer puisque tu vas abandonner !
Le TEMPS est une clé essentielle.
Ensuite, il faut accepter les petits efforts c’est parce qu’on veut trop et tout de suite qu’on décourage le cheval. Le bout du sabot qui effleure l’eau c’est déjà une bonne réponse, si on stoppe là et qu’on récompense abondamment, le cheval aura envie de renouveler l’expérience, si on demande plus… pas vraiment ! Or une flaque c’est facile à éviter, du coup ça ne deviendra facile que si le cheval VEUT mettre les pieds dedans ! Pour créer son envie ton TIMING (arrêter au bon moment) et ta PROGRESSIVITE (se contenter de petites étapes) sont donc très importants.
Alors on va commencer à pied et se contenter de minis progrès mais si je récompense le même stade à chaque fois, là aussi mon cheval n’aura pas envie d’aller plus loin. Le sabot qui effleure l’eau, je récompense (bonbec ou brouting, une VRAIE récompense !), 5 cm de sabot dans l’eau je récompense, 10 cm de sabot dans l’eau, je récompense et peut être que c’est assez pour aujourd’hui, on recommence plus loin sur une autre flaque ou demain ! On n’est pas obligé d’attendre que le cheval ai mis un ou plusieurs pieds dans l’eau ! La seule chose qui compte c’est d’arrêter sur un progrès. Il vaut mieux arrêter trop tôt que de se retrouver à batailler parce qu’on a visé trop haut !
Plus tu montreras à ton cheval que tu vois ses efforts et ses progrès, plus ce sera facile.
Il faut aussi dire que c’est normal qu’un cheval hésite à mettre un pied dans un endroit où l’eau est trouble, c’est même très raisonnable car il peut y avoir une profondeur plus ou moins grande. Ton cheval va donc y aller plus facilement s’il te fait confiance. Pour mériter la confiance d’un cheval, il faut être calme, sur de soi et patient. Si tu t’agites et que tu t’agaces ça NE PEUT PAS MARCHER. Mais aussi sois fiable, ne balance pas ton cheval dans n’importe quoi, assure toi qu’il ne risque pas de s’enfoncer par exemple.
Une fois qu’on a un pied, on peut jouer à y mettre les autres et puis on recommence à cheval ! Sois maline, utilise ce qui est autour de toi, mettre les pieds dans une flaque pour aller brouter c’est tellement plus sympa !
Alors joue avec ça et tu pourras te réjouir chaque fois qu’il pleut !
Ces derniers jours j’ai participé à un petit jeu Facebook qui consiste à partager chaque jour la photo d’un jour spécial avec les chevaux sans aucun commentaire.
Je vais détourner ce jeu en utilisant ces photos pour vous expliquer ce qui fait ma vie avec les chevaux
Mon homme, Philippe, et moi nous sommes rencontrés en 1999. Après quelques mois nous avons décidé de vivre ensemble et j’ai abandonné mon Sud chéri pour le rejoindre sa Franche-Comté. Nos deux enfants sont venus agrandir notre famille durant cette période. Et c’est à quatre que nous sommes retournés dans le Gard huit ans plus tard.
Une fois bien installés nous avons décidé de nous marier. Nous avons fait le choix d’un mariage très simple juste avec notre famille et nos amis les plus proches et il s’est déroulé… dans un pré ! 😀
Organisant tout, je n’avais absolument pas le temps d’envisager de me marierà cheval. Mais c’était sans compter avec mes amies cavalières qui m’ont fait la surprise d’amener une Maroussia douchée, pomponnée, tressée, toute de blanc vêtue à la mairie, me fabriquant ainsi un magnifique souvenir !
Philippe lui a eu son quad tout beau et décoré aussi par ses amis. A chacun sa monture !
Maroussia a suivi la cérémonie depuis la porte-fenêtre et elle serait bien venue nous rejoindre, mais mon amie Marie a veillé à ce qu’elle reste sagement à l’extérieur . Curieuse et calme même pendant la bataille de confettis qui a eu lieu à la sortie !
Puis il a fallut que je retire mes chaussures, n’ayant pas prévu de monter, mes talons n’étaient vraiment pas adaptés…
Et c’est donc à cheval et pieds nus avec mon homme en quad que nous avons rejoint le lieu de la fête, suivis par tous nos proches.
A l’arrivée dans le pré, nous avons reçu chacun de nos invités et c’est durant ce moment plein de bonheur que cette photo a été prise.
Le lendemain la fête a continué et je me sentais si heureuse, si bien dans ma peau, que j’ai osé pour la première fois faire une démo en public avec Maroussia devant tous les invités. Ce que nous réussissons à faire avec nos chevaux est directement lié à notre état émotionnel de l’instant. Et ce jour là j’ai commencé en longe sur des choses simples, puis comme tout allait bien on a continué en liberté et puis je suis montée sans rien, sur ma jument nue devant tout le monde et sans aucune pression. C’était juste un moment pour le plaisir et pour Maroussia.
Je te mets ici le texte qui va accompagner ta photo quotidienne si toi aussi tu veux jouer sur Facebook 😉 « Jour 1
J ‘ai été nominée par Valérie de Juste avec mon cheval pour le défi de la famille équestre de 10 jours. Tous les jours, je vais sélectionner une image d’une journée dans la vie des chevaux qui a eu un impact sur moi. Je vais la poster sans une seule explication et nommer quelqu’un pour relever le défi.
10 jours, 10 photos équestres, 10 nominations et 0 explications. Je nomme ………… 😁 »
Ces derniers jours j’ai participé à un petit jeu Facebook qui consiste à partager chaque jour la photo d’un jour spécial avec les chevaux sans aucun commentaire.
Je vais détourner ce jeu en utilisant ces photos pour vous expliquer ce qui fait ma vie avec les chevaux
En arrivant avec famille et chevaux dans le Midi, entre Nîmes et Montpellier on a quitté la montagne pour se rapprocher de la mer. J’avais beau avoir passé la plus grande partie de ma vie dans le Sud, avant cette incursion en Franche Comté, je n’avais pas de van et du coup, je n’avais jamais amené mes chevaux à la plage.
Quelques mois après notre installation, je n’y tenais plus et me voilà en train d’embarquer Maroussia pour une première expérience maritime !
J’avais lu beaucoup de récits de cavaliers sur cette expérience et j’avoue que si l’idée de marier deux de mes grandes passions, la mer et les chevaux, m’enthousiasmait, les récits en question créait un sacré stress chez moi. En effet, pour beaucoup de gens la plage = excitation, perte de contrôle voire chevaux raides embarqués… tout ce que je déteste !
Alors en descendant Maroussia du van sur la plage des Saintes Maries de la Mer, j’avais un peu la boule dans la gorge. Alors j’ai décidé d’être gentille avec moi-même et d’y aller doucement.
J’ai décroché le filet à foin du van, pris mon sandwich et on est parties sur la plage. Bien installées Maroussia avec son foin, moi avec mon sandwich, j’ai pris tout mon temps pour apprécier ce moment juste génial dont j’avais rêvé des années . Maroussia tranquille qui regardait les vagues et les mouvements sur la plage en mâchouillant, moi qui contemplait le paysage en croquant dans mon sandwich, vraiment un moment parfait !
Ayant retrouvé mon calme et me rendant compte que tout ça ne faisait ni chaud ni froid à Maroussia, j’ai pris ma longe pour jouer un peu au sol avec elle. D’abord sur le sable puis en intégrant quelques passages près de l’eau. Une fois qu’elle a été tranquille à quelques mètres du bord, je lui ai proposé de passer un peu plus près des vagues, jusqu’à ce que ça ne pose plus de problème. Au bout de quelques minutes, elle a même commencé à regarder l’eau d’elle-même et quand je lui ai proposé de la toucher ça n’a pas posé de souci, elle y a été en toute confiance et dans le plus grand calme.
Alors hop on est parties seller au van ! Maintenant sereine, j’ai appliqué la même chose à cheval et pas d’excitation, pas de perte de contrôle juste un super moment sur le dos de ma partenaire zen elle aussi.
Et tout ça parce que j’ai pris le temps de laisser partir mes émotions négatives, de me retrouver moi-même malgré mon appréhension !
Trop souvent on va vouloir faire tout prix sans s’écouter, sans se rendre compte de l’état émotionnel dans lequel on est. Trop souvent on va accuser les chevaux d’être excités, stressés, incontrôlables alors que le problème est au-dessus de la selle, pas en dessous !
Sois consciente de ce qui se passe au niveau de tes émotions,. Ne sois pas critique vis à vis de toi-même. Accepte le fait que tu es stressée et prends le en compte au lieu de l’ignorer et de te forcer.
On parle énormément de respect du cheval alors que beaucoup de problèmes arrivent parce qu’on ne respecte déjà pas nous-mêmes.
Je te mets ici le texte qui va accompagner ta photo quotidienne si toi aussi tu veux jouer sur Facebook 😉 « Jour 1
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Je vais détourner ce jeu en utilisant ces photos pour vous expliquer ce qui fait ma vie avec les chevaux
Voici donc l’histoire de la photo numéro 1
Il y a une dizaine d’années ma famille et moi vivions dans le Doubs dans le Nord Est de la France. Notre maison était située sur un plateau en moyenne montagne sur les contreforts du Jura, ce qui donnait un environnement très intéressant avec de magnifiques forêts et beaucoup de dénivelé.
Quand j’ai acheté Maroussia, que j’avais débourrée pour mon voisin l’année précédente (Clique ici pour lire toute notre histoire) j’ai commencé à faire des balades dans la forêt qui débutait juste derrière la maison. A ce moment là je la montais en mors en extérieur car elle avait été débourrée pour un cavalier qui ne savait pas monter en licol. On entrait dans cette forêt par un joli chemin plat et droit perpendiculaire à la pente. Dès notre première balade j’ai bien remarqué, là sur la gauche, d’énormes buttes abruptes que j’aurai bien aimé passer à cheval. Mais il fallait me rendre à l’évidence, Maroussia ne gérait pas encore bien ses pieds et elle avait tendance à foncer. Elle n’avait pas du tout le niveau pour affronter une telle déclivité dans le calme et la sécurité.
Les chevaux ont tendance à précipiter aussi bien en montant qu’en descendant ce genre d’embûche. Outre le fait qu’ils doivent faire un effort relativement énorme quand la pente est longue pour monter au trot ou au galop, ils auront vraiment du mal à prendre une vraie conscience du terrain et éviter les trous, les racines ou les rochers saillants.Apprendre aux chevaux à franchir du dénivelé, même fort, au pas est donc un vrai gage de sécurité pour le cheval et le cavalier Je suis donc passée et repassée pendant des semaines devant ces bosses qui me faisaient tellement envie, tout en partant nous entrainer sur d’autres, plus petites.
Et puis, à force d’aller nous entraîner, un jour, j’ai senti que nous étions prêtes et en rentrant de balade, nous les avons montées et descendues ces énormes bosses et AU PAS dès le premier essai ! J’étais vraiment très contente de notre évolution à toutes les deux.
Parallèlement à ça, j’avais commencé à monter en licol, puis sans rênes à la maison. Après un premier “essai” infructueux, où je m’étais bien rendue compte que se contenter de remplacer les rênes par une cordelette était totalement utopique (Maroussia est la reine pour me faire comprendre quand je ne suis pas sur la bonne route), j’ai tout repris depuis le début. Je me suis appliquée pour vraiment monter avec mon corps, mon focus et ma volonté sans perdre mon leadership. Des heures à utiliser mon corps avant mes mains. Un mois plus tard, j’enlevais à nouveau les rênes mais pour de bon ! Je me sentais capable de monter en phases si besoin et Maroussia était Ok pour accepter mon leadership même sans licol.
Encore quelques semaines pour affiner et peaufiner tout ça. Puis encore quelques semaines à sortir en licol en extérieur avec les rênes mais sans m’en servir. Quelques semaines de plus à jouer à enjamber des troncs d’arbre, à passer dans des trous, à trotter et galoper sur les chemins sans les rênes et nous étions prêtes !
Prêtes à combiner nos nouvelles compétences, prêtes à monter et descendre cette énorme bosse, sans les rênes et AU PAS ! Cette photo a été prise lors de ce premier essai, de ce premier franchissement de cette bosse que nous n’étions pas du tout capables de franchir dans la maîtrise quelques mois plus tôt, même avec un mors et des rênes.
Tu as une envie ? Tu as un projet ? Ne sois pas pressée. Ne te précipite pas. Prépare les éléments séparément. Prends ton temps. Décompose. Ne lâche pas ton but et tu réussiras !
Je te mets ici le texte qui va accompagner ta photo quotidienne si toi aussi tu veux jouer sur Facebook 😉 « Jour 1
J ‘ai été nominée par Valérie de Juste avec mon cheval pour le défi de la famille équestre de 10 jours. Tous les jours, je vais sélectionner une image d’une journée dans la vie des chevaux qui a eu un impact sur moi. Je vais la poster sans une seule explication et nommer quelqu’un pour relever le défi.
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Tu as aimé cet article ?
Alors tu aimeras aussi mes livres “Juste avec mon cheval” pour réfléchir et devenir l’humaine que les chevaux ont envie de cotoyer !
Quand on fait une séance avec son cheval, je suis la première à défendre le point de vue selon lequel il est très important d’avoir UN PLAN ! Mon plan c’est ce que je veux obtenir de mon cheval et la façon dont je cherche à ce que ce soit réalisé. Garder son plan jusqu’à ce que le cheval ai une idée de ce qu’on veut, jusqu’à ce qu’il en ai réalisé au moins une partie est pour moi un élément très important de l’apprentissage pour les chevaux.
Toutefois garder son plan TROP rigoureusement peut mener à des chevaux éteints qui n’ont que peu d’envie de participer à ce qu’on fait et qui prient pour être ailleurs ! Laisser le cheval s’exprimer est un élément précieux pour garder et développer la curiosité, la motivation et l’envie du cheval.
Ok, alors comme peut-on garder son plan tout en laissant son cheval s’exprimer ?
Je vous l’accorde, ça ne tombe pas forcément sous le sens. Les premières années où j’ai joué de cette façon avec des chevaux je suis passée par tous les stades depuis garder un peu TROP mon plan, ce qui est ma tendance naturelle et qui m’a amenée à blaser Maroussia, jusqu’à ne plus le garder assez et bonjour le joyeux bazar !
Alors comment trouver le juste milieu et faire la part des choses ? En comprenant la différence qu’il y a entre une désobéissance et une proposition de la part du cheval.
Dans les deux cas, le cheval ne va pas faire tout à fait ce qu’on lui a demandé. Dans la désobéissance, le cheval va faire quelque chose de MOINS DIFFICILE pour lui que ce qu’on lui a demandé. Alors que dans la proposition, il va faire PLUS DIFFICILE que ce qu’on lui a demandé.
Et c’est exactement là que ça se complique car ce “PLUS ou MOINS DIFFICILE” va dépendre du cheval et dépendre du moment !
Par exemple : Mon cheval est plutôt du genre placide et tranquille habituellement. Sa tendance naturelle va être plutôt de faire des transitions descendantes et il a du mal à tenir ses allures. Je lui demande du trot, il repasse au pas, c’est une désobéissance, car c’est plus facile pour lui , je redemande le trot ! Il prend le galop au moment où je demande du trot, alors là c’est une très jolie proposition car plus difficile pour lui et je félicite ! (Une pensée pour Karine et Benji, son Mérens, qui m’ont valu un gros fou rire en voyant l’étonnement sur le visage de Karine dont le cheval galopait pour la première fois en carrière 😀 C’était une bien jolie proposition !)
Par contre : Mon cheval est plutôt du genre speed et il avance vite et fort. Il est au trot, je demande du pas, il reste au trot ou passe au galop, c’est une désobéissance car c’est plus facile pour lui, je rectifie en redemandant le pas jusqu’à l’obtenir Mais si il passe au pas au moment où je demande le trot, je félicite car c’est un vrai effort de calme pour lui.
MAIS ATTENTION :Si mon cheval habituellement tranquille est stressé aujourd’hui et avance fort, je vais récompenser la proposition de calme. Si mon cheval généralement speed est mou aujourd’hui, je vais récompenser l’allure supérieure. C’est toujours ce qui est difficile pour le cheval MAINTENANT et pas D’HABITUDE.
La proposition c’est un effort pour le cheval, la désobéissance c’est la facilité.
Voir les propositions, les accepter, s’en réjouir, mais ne pas laisser le cheval nous détourner de notre plan est un équilibre à trouver. Mais c’est la clé pour avoir un cheval heureux de participer, prêt à réfléchir et parfois à proposer de lui-même des choses nouvelles. Un cheval qui comprend ce qu’il fait va ainsi de lui même mélanger parfois plusieurs exercices pour en sortir quelque chose de bien plus fun !
Ç’est quelque chose qui m’arrive souvent avec mes chevaux ! La photo de couverture de cet article montre Aslan qui vient proposer de monter dans la water box alors que je ne lui demandais rien, je rangeais juste mes affaires après une séance avec Fawzii !
Je ne suis pas la seule à avoir des idées farfelues dans ma maison ! Un exemple avec le huit mélangé à du déplacement latéral créé par Aslan lui même ou les quatre pieds sur une jante de voiture créé par Maroussia (vidéos ci-dessous). A partir de ce moment là on, devient une équipe de créateurs de défis, de plus en plus dingues, de plus en plus funs !
Regardez vos chevaux, écoutez leurs propositions et rectifiez leurs désobéissances pour devenir ensemble une équipe d’êtres vivants heureux !
Des exercices créés par mes chevaux à la base que j’ai ensuite pu leur proposés de recréer à la demande :
Tout le monde voudrait un cheval à l’écoute, qui fait tout son possible pour comprendre, qui prend en compte son cavalier en premier, avant même l’environnement. Tout le monde voudrait voir son cheval lié à soi par ce lien invisible, cette connexion comme une wifi, facile et fluide.
Seulement voilà, dans la vraie vie, la plupart des chevaux sont plus intéressés par l’herbe, les autres chevaux, le tracteur au loin, ou même rien, que par leur compagnon à deux pattes ! Et c’est vraiment pas drôle de constater que cette démangeaison, cette mouche ou ce brin d’herbe sont plus intéressants et attractifs que nous !
Alors on peut se contenter de constater, de se fâcher, de s’agacer ou d’être juste désespéré par cet état des lieux peu reluisant… ou on peut commencer à se poser les bonnes questions :
Pourquoi est-ce que je n’existe pas aux yeux de mon cheval ?
Pourquoi est-ce que quand il est en troupeau il est si léger et à l’écoute des autres ? Alors que quand il est avec moi.. ?
Revenons un peu à ce qui se passe pour nos chevaux dans leur vie de tous les jours entre eux.
Les chevaux sont des animaux sociaux, ils sont faits pour vivre en groupe et plus leur groupe est nombreux avec des individus en bonne santé, plus il est fort. Contrairement à certaines idées reçues, les chevaux sont donc programmés pour ne pas blesser les autres membres de leur groupe et pour vivre en paix.
Quand un groupe se met en place il s’établit une hiérarchie entre les individus et chacun sait qui est au-dessus et au-dessous de lui dans la troupe. Les individus situés au-dessus ne disent jamais à ceux situés en-dessous quoi faire, mais ils sont très clairs sur ce qu’ils ne peuvent pas ou ne doivent pas faire : ne reste pas ici, ne t’approche pas de cet endroit, ne t’approche pas de ce cheval… Ils sont très clairs parce qu’ils sont très efficaces.
Voyons comment un cheval d’un rang supérieur fait bouger un cheval d’un rang inférieur. D’abord, il va se “grandir”, le regarder droit dans les yeux pour manifester son mécontentement et si ça ne suffit pas, il va coucher les oreilles, jeter le nez, fouailler de la queue ou taper du pied et lui foncer dessus pour le toucher fermement avec la bouche ou les pieds. C’est clair et c’est sans appel : le cheval inférieur SAIT que ce sera le cas, parce que c’est tous les jours comme ça, plusieurs fois par jour !
Combien de temps entre ce premier regard et les dents ou les pieds ? TRÈS peu de temps n’est ce pas ? 3 secondes ou 4 au grand maximum.
Voyons donc maintenant ce qui se passe quand un humain veut faire bouger un cheval.
Soit s’il n’a pas une grande affection pour son cheval, ou on ne lui rien appris d’autre et il va lever une chambrière ou un stick et frapper son cheval dans la foulée…. les “formules de politesse” équines : regard, oreilles, queue ou pied qui frappe le sol sont absentes. Cela fabrique des chevaux qui fuient et ont peur des outils qu’on ne peut pas bouger sans qu’ils en aient peur… trop loin de leur mode de communication, ils ne peuvent pas comprendre et obéissent juste par peur.
Soit il a beaucoup d’amour pour ce cheval et là tout est différent, car lui bien sûr ne VEUT PAS toucher son cheval. Alors il est poli, très poli… Il regarde son cheval, il appelle le cheval qui est en train de regarder ailleurs ou de brouter. Il agite la longe pour “capter son attention”, il lui lève la tête de l’herbe. Puis il tend le bras en regardant son cheval et se demande ce qu’il en pense, puis il se met à agiter son stick pour faire signe au cheval de partir. Le cheval de son coté… vit sa vie, il broute, il regarde les copains au loin, il chasse les mouches, il baille, bref il s’ennuie ! Alors l’humain agite encore son stick ou sa chambrière, il tire un peu sur la longe, se dit qu’il est nul, se demande s’il s’y prend bien, abandonne puis change d’avis et tend la longe et agite le stick à nouveau… le cheval a replongé la tête dans l’herbe ou regarde à nouveau ailleurs alors tout recommence… jusqu’à quand ?
soit jusqu’à ce que le cheval bouge un peu dans la direction voulue sans grande conviction.
soit jusqu’à ce que l’humain s’impatiente et ne bascule tout à coup du coté obscur en touchant fort le cheval de frustration et de colère. Le cheval va alors bondir et prendre peur, amenant l’humain à s’en vouloir. Il se jure alors qu’il ne le touchera plus !
Combien de temps entre la première intention de mouvement et le moment où l’humain est susceptible de toucher le cheval ? La plupart du temps un nombre aléatoire au-dessus de plusieurs dizaines de secondes ! Impossible à compter, impossible à prévoir !
En fait, le cheval ne sait jamais ce qui va se passer, la seule chose qu’il a apprise c’est qu’il a le temps. Sa décision (bouger ou pas) est remise à plus tard.
Pourquoi regarderait-il l’humain ? Pourquoi lui prêterait-il attention ? Il sait de façon certaine que si son humain a quelque chose à lui demander… il va le prévenir, il l’appellera ou secouera la longe ! Alors il regarde ailleurs pas la peine d’être attentif ou vigilant quand on vous prévient avant qu’il se passe quoi que ce soit…
Pourquoi bougerait-il maintenant alors que rien ne l’y oblige ? Si je te dis, “Fais moi un petit résumé de cet article pour la semaine prochaine” Quand le feras tu ? … C’est pareil pour ton cheval, c’est pareil pour tous les êtres vivants quand rien n’est urgent on diffère notre action !
Alors qu’est-ce qu’on peut faire pour que le cheval soit plus attentif sans être peureux ?
AGIR COMME UN CHEVAL !
Être poli en prévenant le cheval mais lui donner toujours le même délai pour répondre, un délai court inférieur à quelques secondes durant lequel je vais enchainer mes phases de manière fluide et sans arrêt “pour voir”. Je vais monter mon énergie, le regarder, lui donner une indication polie et posée avec ma main qui tient la longe et enchainer lever le stick, le bouger et toucher le cheval. Il n’a pas vu arriver le stick parce qu’il broutait ou regardait ailleurs ? Dommage ! La prochaine fois il gardera les yeux sur moi.
Il a bougé, je le félicite et le laisse réfléchir et je recommence. La seule chose qui stoppera mon enchainement bien prêt dans ma tête (énergie, regard, main, stick, toucher) c’est le fait que mon cheval bouge … OU … qu’il réfléchisse à ce que je lui demande, qu’il se prépare à le faire, qu’il se connecte ! Là je vais lui donner un laps de temps supplémentaire pour le laisser réfléchir.
Le fait d’avoir un délai fixe (le fameux 1 – 2 – 3 qu’on utilise avec les enfants) permet aussi au cheval de ne plus être surpris au moment où on le touche, nous devenons ainsi justes et fiables à ses yeux.
Le 3ème bénéfice est qu’en n’attendant pas, en touchant le cheval parce que “c’est l’jeu ma pauv’Lucette” et non parce qu’on est excédé par son manque de coopération, on n’est plus jamais frustré ou agacé. On peut alors jouer en touchant le cheval en disant un “perdu” qui aide à garder la mauvaise humeur à distance et qui aide à rendre tout ça plus léger. Au passage, si on touche son cheval, sans frustration et sans colère, on ne risque pas de toucher plus fort que prévu contrairement à ce qui se passe quand on est agacé.
En fait, je vais juste reproduire une situation que mon cheval vit plusieurs dizaines de fois par jour dans son troupeau, qu’il ait un statut hiérarchique haut ou bas dans son troupeau n’importe pas. Si je veux sa coopération, je dois avoir un statut hiérarchique au-dessus du sien… ou renoncer à lui demander quoi que ce soit.
C’est seulement en se comportant comme un cheval qu’on peut obtenir la connexion, puis la compréhension, puis la coopération des chevaux !
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Alors tu aimeras aussi mes livres “Juste avec mon cheval” pour réfléchir et devenir l’humaine que les chevaux ont envie de cotoyer !
Dès qu’un humain est avec un cheval… il émet sans même sans rendre compte tout un tas de signaux. Ces signaux sont importants pour le cheval qui communique quasi uniquement grâce au langage corporel. Il est un expert dans ce domaine. La façon de marcher vers le cheval, l’endroit où l’humain regarde, les pensées qui influent sur sa trajectoire ou son attitude corporelle, tout cela est analysé sans aucun effort, de façon tout à fait automatique et naturelle par le cheval. L’humain est un véritable émetteur d’informations pour le cheval à pied et en selle… le corps dit beaucoup plus qu’on ne croit, beaucoup plus que les autres humains ne voient …
Mais comme peu d’humains en ont conscience, ils ajoutent des gestes, des codes, des signaux qu’ils pensent être compréhensibles pour le cheval. Le plus souvent ils les sur-jouent beaucoup : les bras sont comme des ailes de moulin, les sticks s’agitent vite et fort, les longes s’envolent, les rênes se tendent, les jambes gigotent … encore une bonne dose d’informations pour le cheval… trop ? Sans doute !
L’humain est un émetteur réglé au maximum de sa puissance.
Pour autant il n’est souvent pas très efficace car le cheval est noyé dans un océan d’informations souvent contradictoires.
L’humain attend de la part du cheval des réponses tout aussi grossières que les demandes qu’il lui a faites: se laisser toucher ou pas, tourner ou pas, partir sur un cercle ou pas, reculer ou pas ..
Le récepteur chez les humains est plutôt défectueux …
Car les humains n’ont que peu conscience de tout ce que dit le cheval grâce à son langage corporel si riche et complexe. Un humain qui regarde un cheval c’est l’équivalent de quelqu’un qui ne lit que les gros titres d’un journal sans jamais lire la moindre ligne d’un article.
Si on prend la peine de s’y pencher, notre cheval nous donne des réponses pleines de nuances … Encore faut-il avoir la volonté et, parfois, le courage de les lire, car ce qu’il a à nous dire ne fera pas toujours plaisir à notre ego. Mais si on fait le choix de vouloir pleinement communiquer avec son cheval, il va falloir l’accepter.
Accepter de voir ce léger mouvement vers l’arrière quand on tend la main pour le caresser, non il ne s’enfuit pas, mais non il n’a pas envie qu’on le touche. Accepter de sentir la résistance dans sa nuque quand on a bougé la rêne, même s’il a tourné. Accepter de l’entendre soupirer d’ennui quand on demande ce départ sur un cercle. Accepter de voir ce pas en avant juste avant qu’il accepte de reculer…
Les humains sont contents, le cheval a fait, le gros titre est conforme à ce qu’on attendait mais dans le texte de l’article il y a ces petits riens qui pourtant changent tout : “je n’ai pas vraiment envie que tu me touches”, “je ne suis pas d’accord pour aller là avec toi”, “je fais mais je m’ennuie, si je pouvais être ailleurs”, ” je recule mais je te pousse en arrière d’abord, ne te prends pas pour ce que tu n’es pas”…
Si on veut progresser vraiment dans la communication et la compréhension, il faut se mettre à regarder, écouter et sentir son cheval. Il faut communiquer avec lui avec moins de hurlements corporels. Il faut devenir un excellent émetteur qui n’a pas besoin d’être à fond pour avoir un son clair, et un excellent récepteur qui entend même les petites nuances de cette jolie musique que le cheval produit.
Les humains sont toujours prêts à hurler plus fort mais pas à écouter vraiment.
Cela demande un vrai effort d’être attentif à l’autre, d’autant plus si c’est un cheval. A chaque moment ensemble notre cheval nous donne, en direct et sans filtre, son ressenti sur ce que nous faisons, sur la façon dont il nous perçoit. Si on se met à prendre ce retour en compte, on pourra ajuster nos actions avec une grande justesse. Le cheval enfin compris aura plus envie d’être avec nous et d’essayer de comprendre ce que nous sommes en train de faire ensemble, il deviendra plus souple, plus léger.
Pour autant se mettre à PERCEVOIR ce que le cheval nous dit ne vient pas si facilement et pour progresser. Il peut être extrêmement intéressant de regarder des chevaux communiquer avec des humains, d’observer en détail, l’attitude du cheval, son opinion sur ce qui se déroule : stressé ou pas, heureux ou pas, d’accord ou pas, indépendamment du fait qu’il FASSE ce qu’on lui demander. L’opinion du cheval et le fait qu’il exécute des ordres sont des choses différentes. Un cheval peut faire sans en avoir envie ou ne pas faire en étant parfaitement bien dans ses baskets … on s’en rend vite compte si on se met à le regarder, à l’écouter et à le sentir vraiment au lieu de ne voir qu’un exercice raté ou réussi !
Valérie
Toutes mes formations t’accompagnent sur cette voie, tous les programmes VIP notamment mais aussi certaines formations ponctuelles :
Dans tout ce que nous faisons avec nos chevaux, il y a du bon et moins bon. C’est normal … c’est la vie. Dans ce que font nos chevaux, en réponse à ce que nous demandons, il y a aussi du bon et du moins bon… C’est normal aussi !
Mais, souvent, on a tendance à se focaliser sur le mauvais, à ne voir dans notre séance que ce qui n’a pas fonctionné, que ce que le cheval a refusé de faire ou mal fait … qu’on lui ait mal demandé ou qu’il en ait décidé ainsi … et ça n’arrange pas les choses, c’est le moins qu’on puisse dire !
Parce que même dans les séances “pourries”, ces séances ou rien ne va et où on sent la moutarde nous monter au nez, est ce que ça vaut vraiment le coup de continuer à regarder la vase au fond de la mare ? Et, mieux, est-ce que ça vaut vraiment le coup de bien la remuer ? Ou bien est ce qu’il ne vaudrait pas mieux arrêter de tout secouer, de tout gâcher et prendre 5 mn pour prendre en compte ce que le cheval a déjà donné au cours de cette séance, le remercier pour ça… et recommencer de façon plus calme.
Parce qu’en fait, si on y regarde de plus près, il s’est passé des tas de choses positives ! Il a accepté d’enfiler le licol et de partir avec nous en laissant sa famille derrière lui. Il a bien voulu nous suivre jusqu’à la carrière ou au rond de longe alors que peut-être ce n’est pas encore un endroit très fun pour lui. Il a bien voulu laisser la longe dans notre main sans l’arracher ou il a bien voulu qu’on monte sur son dos sans nous désarçonner. Il a bien voulu démarrer et peut être même un peu mieux que d’habitude… mais comme l’exercice suivant n’a pas fonctionné… alors on oublie tout ce positif et cette joie qu’on devrait avoir à ce que cet animal là ait déjà accepté de communiquer avec nous.
Dans chaque séance catastrophique il y a du bon, si on fait le choix de le voir ! Ne pas se focaliser que sur le mauvais, voir les cotés positifs, c’est comme une bouffée d’oxygène qui nous arrive et qui apaise tout !
CHOISIR de voir le positif, ça change la relation avec le cheval !
A la fin de chaque séance, je vous recommande d’écrire ou au moins de réfléchir à ce qui s’est passé et de trouver au moins 3 points positifs … si, si, vous allez voir, vous allez les trouver et ça vous aidera à être plus heureuses ! 😀
On aimerait savoir faire tellement de choses ! Toujours plus que ce qu’on sait faire en tous cas et c’est génial ! L’envie de savoir faire des choses différentes, plus avancées avec son cheval et dans tous les autres domaines est un puissant moteur et il serait vraiment dommage de s’en passer.
Là où ça peut poser un réel problème c’est quand cette envie de savoir faire des choses devient un handicap. Ce moment où devant l’immensité du savoir et du savoir-faire qu’il est possible d’acquérir, on se retrouve comme face à une table si bien remplie qu’elle nous coupe l’appétit, parce qu’on se dit qu’on ne pourra jamais apprendre tout ça .. et on ouvre ainsi la porte à l’inactivité, au découragement et à la frustration !
Et c’est encore plus vrai quand on veut commencer une nouvelle façon de communiquer avec son cheval. Cette sensation atroce, de se dire qu’on a fait des tonnes de bêtises, qu’on s’est fâché trop souvent, qu’on a demandé au cheval des choses qu’il ne pouvait pas donner et que plutôt que de lui demander encore quelque chose, il vaudrait mieux juste lui demander pardon et le mettre au pré tranquille jusqu’à la fin de ses jours !
Oui tu pourrais faire ça … ou te demander si ce que tu as fait, tu l’as fait par volonté de nuire à ton cheval et ce n’est certainement pas le cas ! Tu aimes ton cheval, tu as fait ce que tu as fait parce que tu ne savais pas. Tu l’as fait, comme moi, comme beaucoup, parce que nous sommes tous les mêmes, nous sommes tous humains ! Nous faisons avec ce que nous savons et ce que nous savons faire. Il ne sert à rien de t’en vouloir pour ton ignorance d’hier ou ton incompétence d’aujourd’hui. Ce qui compte c’est que tu fasses de ton mieux avec ce que tu sais et ce que tu sais faire. Si tu es prête à évoluer, si tu es prête à apprendre alors plus le temps passera, plus tu en sauras, mieux ça ira.
Fais de ton mieux aujourd’hui ! Utilise ce que tu sais faire aujourd’hui !
Oublie hier tu ne peux plus rien y faire. Oublie demain tu n’y es pas encore. Le seul jour où tu peux agir c’est aujourd’hui !! Alors prends-toi en main, apprends, va voir ton cheval et vois ce que vous pouvez faire ensemble ! Tu feras encore des erreurs bien sûr, elles seront TOUTES pardonnables. Les seules qui ne le seraient pas seraient ne pas essayer de progresser ou abandonner !
La “BONNE VOLONTÉ”, on entend peu ce terme dans le milieu du cheval et pourtant il est tellement important !
Qu’est ce que la “bonne volonté” ?
Selon le dictionnaire, c’est le désir de bien faire.Comment je peux savoir si mon cheval fait preuve de cette fameuse “bonne volonté” ?
Un cheval qui fait preuve de bonne volonté, c’est un cheval qui s’applique et qui s’implique dans ce qu’il fait, qui essaie de comprendre même s’il ne sait pas encore faire, mais c’est aussi un cheval qui ne s’oppose pas quand il a compris ce qu’on lui demande.
Cette bonne volonté là est très précieuse, c’est une merveille chez le cheval et notre but, avant tout, doit être de la faire naître puis de l’entretenir et de la faire grandir, car si le cheval plein de bonne volonté n’est pas encore un cheval parfaitement agréable à manipuler et à monter.. il va le devenir au fur et à mesure qu’il apprendra son métier.
Comment est ce que je peux faire naître la bonne volonté chez mon cheval ?
En ne lui donnant pas d’ordres stricts, mais en lui permettant de chercher puis de trouver les solutions aux problèmes que je vais lui poser.
Par exemple, si je veux que mon cheval monte sur une passerelle de type bâche ou palette
(l’idéal étant 2 palettes renforcées côte à côte ou une grande bâche) :
Je peux bien sur tenir la longe bien courte et le tirer gentiment sur l’obstacle. Il peut résister ou y aller directement ou y aller après avoir un peu navigué de chaque coté, quoiqu’il en soit au moment où il va passer, il n’aura appris qu’une chose : quand je tire sur la longe, tu avances quoi qu’il y ai devant toi. En bref, tu m’obéis ! Pour ça, il aura utilisé son cerveau pour une seule chose : essayer de ne pas faire ce que je voulais qu’il fasse. Par contre, il n’aura jamais eu besoin de son cerveau pour faire ce que je voulais moi : m’obéir.. il n’aura donc pas eu besoin de sa propre VOLONTÉ et donc pas de bonne volonté, il sera simplement, obéissant ou pas …
Je peux aussi tenir la longe de mon cheval plus longue de façon à ce que le cheval puisse contourner la passerelle ou la bâche mais cela tendra la longe que je tiens bien fixe dans ma main posée sur mon ventre.
Il faut en avoir conscience une longe tendue, c’est désagréable pour le cheval, nous allons compter sur cet inconfort pour l’amener à réfléchir et à faire preuve de bonne volonté. Une fois la longe réglée, je me dirige vers l’obstacle et je le traverse bien au milieu sans regarder le cheval, dans de nombreux cas, il va faire le tour. Je ne vais pas réagir, arrivé de l’autre coté, je vais juste faire demi-tour et repasser dans l’autre sens sans le regarder, son comportement et ce qu’il choisit de faire ne regarde que lui … Tant que le cheval fait le tour je vais continuer à faire des aller retour tranquillement en le laissant faire sa gymnastique et tendre la longe pour contourner l’obstacle. Je ne fais que marcher, calmement, tranquillement mais sans pause… A la seconde où un pied va se poser, même très brièvement, sur la bâche ou sur la passerelle, je vais m’arrêter, me relâcher, laisser le cheval réfléchir quelques secondes avant de le féliciter et de nous éloigner de l’obstacle pour faire autre chose quelques minutes. On y reviendra régulièrement au cours de la séance ou des séances suivantes, toujours sur le même principe : attendre chaque fois du cheval qu’il réfléchisse et essaie de faire un petit effort. En quelques répétitions, mon cheval me montre à quel point il a compris en marchant délibérément sur la passerelle ou la bâche : ON Y EST ! Sans bagarre et sans discussion, il essaie de comprendre et il fait preuve de bonne volonté.
Pourquoi ?
Parce qu’on a pas tenté de le forcer à aucun moment, parce qu’on ne s’est pas battu avec lui, parce qu’on l’a considéré comme un être sensé équipé d’un cerveau en parfait état de fonctionnement.
ATTENTION : Soyez attentif à ce que votre cheval respecte votre espace. Si votre cheval n’est pas dérangé par le fait de vous rentrer dedans ou de vous marcher sur les pieds en cas de stress, commencez par vous en préoccupez. Je vous déconseille fortement de réaliser cet exercice. Commencez par lui apprendre à vous respecter c’est la première étape incontournable.
Ceci n’est qu’un tout petit exemple, mais TOUT CE QU’ON FAIT AVEC NOS CHEVAUX PEUT ÊTRE FAIT EN APPLIQUANT LES MÊMES PRINCIPES !
S‘adresser au cerveau du cheval et non seulement à son corps
Rendre inconfortable ce qu’il ne souhaite pas qu’il fasse
Rendre agréable ce qu’on souhaite qu’il fasse
Le laisser trouver la solution SEUL
Lui laisser le temps de réfléchir
Récompenser tous ses efforts, même les plus petits
Ne pas dépasser les limites émotionnelles ou physiques du cheval
Si on applique ces quelques principes simples, en faisant preuve d’imagination pour leur trouver des combinaisons et qu’on est attentif à notre cheval pour voir les efforts qu’il fait.. ou qu’il ne fait pas, alors nous allons développer chez lui cette envie de bien faire, cette “bonne volonté” qui en fera un compagnon agréable. Découvrir de nouveaux défis, tester de nouvelles disciplines ou exceller dans une discipline en particulier sera un réel plaisir au quotidien.
C’est cela que je vous apprends grâce au vidéos enregistrées, aux formations VIP et aux coachings, conquérir puis développer la bonne volonté de vos chevaux en faisant d’eux des participants volontaires à votre évolution commune.
La plupart du temps, on parle au corps du cheval mettre le pied ici, le nez là, dans telle allure à tel moment et … on s’arrête là ! Le cheval a fait ce qu’on attendait de lui YES ! VICTOIRE !
Oui mais non … si on a agit avec lui comme avec une marionette, qu’on l’a dirigé pas par pas, sans qu’il puisse se tromper, il n’a eu à faire que ce que je voulais… et il l’a fait c’est sûr… mais il ne l’a pas COMPRIS ! Et à la prochaine demande et aux 2879 demandes suivantes il le fera aussi.. peut-être…
Mais si j’ai permis à mon cheval de faire des erreurs, que j’ai corrigé ses erreurs, que je lui ai montré comme il était confortable et joyeux et facile de faire ce que j’attendais de lui et désagréable et inconfortable de ne pas faire ce que j’attends de lui … alors il aura du y réfléchir pour faire ce que je demandais.
Pour parvenir au but, je ne lui aurai pas construit une autoroute toute droite garnie de rails et de grillages qui ne permet qu’une seule direction, la mienne !
Mais je l’aurai guidé sur les sentiers d’une forêt, il se sera sûrement trompé et il aura du réfléchir à chaque embranchement avant d’apprendre et de comprendre le trajet… mais au final j’aurai atteint le même but mais avec un cheval qui connait le chemin avec compréhension, avec intérêt aussi et qui n’hésitera pas à le reprendre de lui-même aussi souvent que possible.
Plus vous résonerez de cette façon en lâchant votre volonté de contrôle et votre devoir de réussite, en acceptant les erreurs en ne tardant pas à les corriger avec précision, en ne laissant pas le cheval dans le flou quand à ce que vous attendez de lui, plus il progressera vite !
Alors acceptez de guider vos chevaux au lieu de les conduire, laissez les se tromper, puis corrigez leurs erreurs, réjouissez vous de leurs victoires, rendez les agréables pour eux !
Ne les lobotomisez pas avec une seule voie possible, triste et sans intérêt et ils vous étonneront !
Tout vient à point à qui sait attendre … c’est ce que dit l’adage … mais, personnellement…
Je n’y crois pas ! Je n’y ai jamais cru !
Se dire que le rêve qu’on avec son cheval, deviendra réalité comme ça, sans travail, sans effort, juste en attendant.. ça marche … dans les comptes de fée ! 😀
Oui Cendrillon reste chez elle à récurer quand une bonne fée se penche sur son cas et La Belle au Bois Dormant se repose tranquille en attendant que son destin franchisse la porte de sa chambre .. et ça a marché pour elles ! Mais le problème, c’est vraiment que ça n’arrive que dans les contes pour enfants…
Dans la vraie vie, si tu veux que ton rêve devienne réalité, il va falloir que tu te bouges !
Pourtant dans le milieu du cheval l’attente a bonne presse.
Mettre un cheval au pré et l’y laisser quelques mois, “il sera moins difficile”, attendre que passe “la crise d’ado”, attendre qu’il grandisse, “il est trop jeune pour être respectueux”, attendre que les chaleurs passent,”elle est tellement casse-pieds,il vaut mieux la laisser”… on attend, on attend, mais il faut le dire franchement tout de même … ça ne sert pas à grand chose !
Laisser un cheval de coté parce qu’on ne sait pas quoi faire avec lui ne résoudra rien !
Parce que le problème ne vient pas du cheval mais de notre attitude vis à vis de ce cheval. OUI, même avec un cheval réputé impulsif, agressif, fénéant ou inarrêtable, si on ne change pas notre attitude, on ne changera pas le cheval.
“Fais ce que tu as toujours fait et tu auras ce que tu as toujours eu.” Pat Parelli
Tout vient à point à qui se bouge !
Si on commence par s’avouer à soi-même son incompétence face à ce problème là. Si on arrive à se dire que c’est juste nous qui n’avons pas la solution. Si on apprend, qu’on remet se qu’on croyait savoir en question, qu’on se fait aider, qu’on accepte de changer sa façon de faire, sa façon de penser, sa façon d’être, alors on changera le comportement du cheval.
C’est sûr, c’est moins confortable mentalement et émotionnellement que de le regarder de loin en se disant que LUI a un problème, mais c’est terriblement plus efficace !
Oui ! Résoudre les soucis qu’on rencontre avec son cheval, attendre son objectif, cela demande des efforts, des remises en question, parfois des larmes, mais c’est
N’ai pas peur de te tromper, parce que se tromper quand on fait des choses nouvelles… c’est normal !
Tu te trompes, je me trompe, tout monde se trompe !
Mais une fois l’erreur faite, ce qui compte vraiment c’ets ce qu’onvfait et là, il y a deux camps !
Il y a ceux qui abandonnent, parce qu’ils se dévalorisent en se disant qu’ils n’y arriveront jamais ou parce qu’on leur a juste dit de faire comme ça, comme si c’était la seule chose possible et qu’ils ne vont pas plus loin parce que ça ne “marche pas” ou que “le cheval n’est pas réceptif”… Ceux qui se disent que ce cheval est trop mauvais ou trop bête ou qu’il n’est pas “sensible” à cette approche…. et qui en seront très exactement au même point dans un an, même s’ils changent de cheval !
Et il y a ceux qui se remettent en question, ceux qui ne se fâchent pas contre le cheval, ni contre eux-mêmes, ceux qui cherchent, ceux qui réfléchissent, ceux qui essaient autrement, ceux qui acceptent de sortir du cadre, ceux qui se font aider, ceux qui VEULENT y arriver et qui sont ceux qui y arriveront, peut être tout à l’heure, peut être demain peut-etre dans un mois, peut-être dans un an, mais qui y arriveront !
Faire partie de la première catégorie n’est pas fatal, ce n’est pas à vie ! Même si tu as abandonné trop souvent, tu peux faire le choix de ne plus le faire, de relativiser tes erreurs, de t’excuser auprès de ton cheval pour ta maladresse ou ton manque de connaissance et de te remettre à réfléchir, d’apprendre, de changer ta façon de penser, d’être et d’agir avec ton cheval … ça ne dépend que de toi.
Je ne te dis pas que c’est facile, je te dis que c’est possible pour toi !
Ca va te demander des efforts, bien plus que de râler contre ton cheval, ou contre l’ancien propriétaire de ton cheval, ou contre la pension, ou contre le vent, ou contre le gars qui fait des travaux (oui quand on cherche une excuse on a beaucoup d’imagination !! ) mais ces efforts en valent la peine !
Progresser est une immense source de joie et de bien-être.
Imagine quand tu auras réussi à ….. ( là c’est à toi de compléter ! ) …………………………………. comme tu seras heureuse ! Est ce que cela ne vaut pas que tu t’y remettes dès la prochaine séance 😉
Tout sera ok à la fin ! Si ce n’est pas ok, ce n’est pas la fin !
Nous voyons aujourd’hui le 4° jeu Parelli : Le jeu du yoyo.
Le jeu du yoyo est vu quand on débute par le fait de faire reculer le cheval devant soi puis de le faire revenir à l’aide de la longe la plupart du temps parfois à l’aide du stick. Mais il est le aussi la base de toutes les transitions à pied et monté.
7 JEUX
JEU DE L’AMITIE
JEU DU PORC-EPIC
JEU DE LA CONDUITE
JEU DU YOYO
JEU DU CERCLE
JEU DU DEPLACEMENT LATERAL
JEU DU PASSAGE ETROIT
Il est très souvent fait au sol avec un résultat peu engageant, des chevaux qui se trainent, des humains qui s’ennuient…
Certains chevaux sont d’ailleurs très fortement désensibilisés à l’agitation de la longe et il faut des monceaux d’agitation à leur propriétaire pour les faire reculer d’un pas ou deux. On peut dire que le yoyo n’est pas le jeu où ça communique le mieux ! L’énergie coté humain n’est pas trop au rendez-vous et le code a toute sa place … du coup pas de variations possibles et très peu d’amélioration.
Le yoyo est pourtant un jeu extrêmement riche
et on l’utilise énormément une fois en selle, d’où l’intérêt de l’améliorer au sol en poussant beaucoup plus loin la finesse et la légèreté de son application.
La première des choses qu’on va mettre en jeu pour le yoyo c’est une notion que nous avons vue la semaine dernière :
L’ENERGIE !
Si je suis la pile qui alimente mon cheval quand je vais vouloir que mon cheval démarre au pas, au trot, au galop ou en reculant, il va falloir que mon énergie corresponde au mouvement que j’attends de lui.
Pour obtenir un reculer, je vais donc utiliser mon énergie en la poussant vers le cheval, comme si je gonflais un ballon d’air entre lui et moi ou si je lui envoyais un rayon laser intense. Si je suis en train de m’agiter et d’agiter ma longe vite et fort devant lui, sans me dire que cette énergie doit aller jusqu’à lui, alors il va juste rester où il est, bien tranquille, à me regarder faire le guignol. Etrange pour lui et frustrant pour moi ! Dans ce cas en général, on a tendance à s’agiter encore plus de rage .
Mais la colère n’étant pas de l’énergie mais une émotion… le cheval va rester de marbre …
Pour faire reculer ton cheval il va falloir dépasser l’idée qu’agiter ton doigt ou ta longe en mode “code” va suffire. Souvent quand je demande en coaching “comment fais tu pour faire reculer ton cheval ? “, on me répond “J”agite le doigt ou la longe”, on pense tout de suite au code avant de penser à “JE VEUX QU’IL RECULE” !
Tu amélioreras grandement tout ça si tu commences à penser énergie envoyée devant toi et que tu y ajoutes
ton INTENTION et ta DETERMINATION !
Ton cheval ne doit avoir aucun doute sur ce que tu souhaites qu’il fasse.
Regarde le dans le pré avec les autres, quand un cheval veut qu’un autre recule ou se pousse, il n’est pas violent, il est avant tout déterminé et ça se complique seulement si l’autre ne bouge pas ! Penses y à chaque demande mais encore plus pour demander à ton cheval de reculer.
Au contraire quand tu souhaites que ton cheval revienne il va falloir être
accueillante, souriante et joyeuse !
“Viiens dans ma maison mon petit” ! Chaque fois que tu fronceras les sourcils, ton cheval reviendra moins bien ou alors il reviendra avec les oreilles couchées, dans une attitude pas vraiment joyeuse …
Imagine que je t’invite à entrer dans ma maison avec la tête que tu fais quand tu veux que ton cheval revienne … toi aussi tu hésiterais ! 😉
Le yoyo au sol est un super entrainement pour gérer son énergie, son intention, sa détermination, son sourire et améliorer la relation puisqu’on va être alternativement directive en demandant au cheval de reculer et super partenaire en lui proposant de revenir en étant tout sourire.
Le yoyo est un bon baromètre de la relation
Le cheval recule-t-il bien ? On a du leadership.
Revient-il bien ? On a de la confiance.
Le but est bien sur d’avoir un cheval qui revient aussi bien qu’il recule et là on a une jolie relation équilibrée !
Bien souvent quand on veut un reculer ou un rappel plus rapide, on a tendance à gonfler son énergie au maximum, on se retrouve en apnée et tu l’auras remarqué .. ça ne marche pas terrible ! ^^ Parce que le cheval n’a pas besoin que tu lui cries dans les oreilles avec ton corps
Si tu utilises ton énergie correctement tu as juste besoin de la quantité dont TOI tu aurais besoin pour faire ce reculer ou ce rappel toi-même sur tes propres pieds. Si ton cheval ne l’écoute pas … c’est qu’il ne t’écoute pas toi et là il a besoin que tu montes en phase, pas que tu te mettes en apnée ou que tu fasses la grenouille plus grosse que le boeuf ! ^^
Il a besoin de prendre tes demandes au sérieux pour devenir fin et léger, pas que tu l’implores …
L’énergie et l’emploi des phases sont des choses différentes
Les phases ne sont là que pour faire respecter ton niveau d’énergie… c’est moins fatiguant pour toi que d’essayer d’être toujours plus à fond, et beaucoup plus clair pour le cheval.
Evidemment ce sera beaucoup plus efficace si tu lui demandes
quelque chose de réalisable pour lui.
Si tu lui demandes un rappel avec une énergie maximum qui correspond à un grand galop alors que ton cheval ne revient pour le moment timidement qu’au pas … tu le bloques avec tout ça plus qu’autre chose. Sois réaliste et progressive. Demande lui un pas juste un peu plus rapide pour aujourd’hui, un reculer en levant deux pieds en même temps au lieu d’un seul et améliore tout ça un tout petit peu à chaque séance.
Une fois que tu pourras ainsi mieux gérer ton énergie au sol, que tu comprendras que c’est ton énergie et ton corps qui donnent la vitesse et l’allure, il te semblera surement évident que
en selle … c’est la même chose !
Penses-y dés maintenant quand tu es en selle, tu veux que ton cheval ralentisse .. ok ! Dans quel allure es-tu toi-même ? Quelle énergie as-tu ? Celle de l’allure que tu souhaites ou celle de l’émotion parce que tu as peur que ton cheval ne ralentisse pas ?
Dis toi toujours ça … le travail au sol est surtout fait pour te faire progresser toi-même bien avant de faire progresser ton cheval !
Et n’oublie pas c’est un JEU ! Amuse toi, amusez vous !
Donc jeu suivant, (j’espère que tu as remarqué que chaque semaine je te remets la liste dans l’ordre pour que tu l’apprennes… ) le JEU DE LA CONDUITE.
7 JEUX
JEU DE L’AMITIE
JEU DU PORC-EPIC
JEU DE LA CONDUITE
JEU DU YOYO
JEU DU CERCLE
JEU DU DEPLACEMENT LATERAL
JEU DU PASSAGE ETROIT
Quand on sait que ces 7 jeux ont été créés par Pat Parelli dans le but de faire que les chevaux soient plus faciles à monter par leurs cavaliers …. on pourrait se demander pourquoi cet homme qui vit pour monter à cheval a eu l’idée saugrenue de vouloir pousser les choses jusqu’à pouvoir déplacer avec précision un seul pied d’un cheval à plusieurs mètres de lui …
Mais il avait une double raison qui passe bien souvent à la trappe, au point d’être totalement oubliée et oblitérée par certaines méthodes … ça laisse songeur …
Mais reprenons les choses dans l’ordre !
Nous l’avons vu le jeu de l’amitié est utilisé par amener notre cheval à être plus courageux , pour qu’il sache faire le tri entre ce qui le concerne ou pas et dans le travail monté, c’est essentiel pour qu’il puisse accepter un cavalier.
Le jeu du porc-épic, est également indispensable pour que le cheval comprenne et accepte les indications données par l’intérmédiaire des rênes, des jambes et du corps de son cavalier.
Mais à quoi peut bien servir la conduite à distance dans le travail monté ? On est très proche de son cheval quand on est en selle, on devrait pouvoir sauter allègrement ce chapitre quand on veut juste monter…
Oui mais non !
Non parce que grâce au jeu de la conduite, le cheval ET LE CAVALIER vont apprendre à communiquer grâce à deux choses aussi naturelles qu’essentielles : LE FOCUS et L’ENERGIE !
Alors pour commencer, ces deux mots, ces deux notions aux noms bizarres n’ont rien mais rien d’ésotérique ! C’est du terre à terre des plus tangible et EXTREMEMENT pratique.
FOCUS …. Quoi t’est-ce ?
Tu l’as sûrement déjà observé mais quand un cheval voit quelque chose là bas à l’horizon instantanément tous les chevaux autour l’ont vu aussi en une fraction de seconde… pendant qu’il te faut bien 1 minute pour repérer ce cavalier qui traverse la plaine à plus de 1 km de toi et qu’il t’en faut 2 pour le montrer à l’humain là juste à coté de toi …
Les chevaux ont ce don énorme et indispensable à leur survie de pouvoir identifier immédiatement l’endroit que leurs congénères regardent …
Utiliser le focus c’est utiliser ce pouvoir qu’ont nos chevaux et les habituer à aller où l’on regarde, là on l’on met notre focus, notre concentration !
Le jeu de la conduite est utile pour apprendre à utiliser le focus
Bouger les hanches et les épaules de nos chevaux à distance n’est pas une finalité mais un moyen d’expliquer à nos chevaux que nous aussi nous connaissons et pouvons employer le focus. Du coup, on passe d’une communication grossière, bouge ton pied par ici ou par là, à une communication fine et discrète qui peut se passer des outils !
Le problème c’est qu’on dénature ce but pour n’en garder que le moyen d’apprentissage… et les cavaliers passent leur temps à regarder leurs chevaux au lieu d’utiliser leur focus pour expliquer au cheval où il doit aller.
Les chevaux passent donc leur temps à tatonner à l’aveugle en se contentant d’obéir à un stick, une longe ou des rênes qui disent gauche ou droite, au lieu de faire de leur preuve de responsabilité et d’autonomie en suivant le focus de leur cavalier et comprendre ce qu’on attend d’eux …
Utiliser son focus c’est aider son cheval à comprendre ce qu’on est en train de faire au lieu de lui demander seulement d’obéir !
ENERGIE… genre pile ?
Chez les chevaux l’énergie est tout à fait contagieuse ! Si un cheval dans un troupeau se tend, la plupart du temps les autres aussi, à moins que le troupeau restant cool, cela calme celui qui avait commencé à monter son niveau d’énergie et à stresser. Mais quoi qu’il en soit l’énergie des uns génère celle des autres !
C’est ce que nous allons utiliser pour expliquer à nos chevaux ce que nous attendons d’eux en terme de quantité de mouvement.
Si j’éduque mon cheval grâce au jeu de la conduite à suivre mon niveau d’énergie, il pourra faire des transitions au galop ou bouger un seul pied d’un seul pas, sans outil, juste en se repérant sur ma propre énergie. Je suis la pile de mon cheval ! On va là bien au-delà d’un simple code puisque grâce à la finesse de mon niveau d’énergie je pourrai obtenir sans les rênes, du pas rapide ou un petit trot et que mon cheval fera parfaitement la différence au sol comme en selle… Pour les arrêts je me contenterai donc de couper mon alimentation en énergie en me relaxant et mon cheval s’arrêtera !
Le jeu de la conduite apprend à utiliser l’énergie.
Ca c’est exactement ce qui pose problème à une immense quantité de cavaliers ! Imaginons :
Je monte mon cheval. Ce cheval je le connais bien et je sais que j’ai généralement du mal à obtenir l’arrêt que ce soit au sol ou en selle. Du coup, avant même que je demande un arrêt, je doute de pouvoir l’arrêter … mes émotions, mon angoisse de l’échec, font monter mon énergie et si quand j’utilise mes rênes ou mon stick ou ma longe, mon cheval ne s’arrête pas, mes émotions (frustration, agacement ou peur) font encore monter mon énergie alors que je continue à utiliser mes outils sans grand succès…
Eh oui, j’ai envoyé là un message complètement contradictoire à mon cheval, j’ai monté mon énergie, augmenté le débit de la pile, tout en lui demandant à lui de couper le jus sans moi …
Cette situation répétée des milliers de fois fait que mon cheval est confus chaque fois que je songe à un arrêt, puisqu’il sait qu’il aura des informations qui vont le plonger dans le désarroi. Il angoisse et accélère… me donnant raison de tirer sur mes rênes et faisant monter mon énergie toujours plus …
Mon degré d’énergie devrait être en rapport avec ce que je demande à mon cheval.
Un pas, un arrêt, un départ au galop, c’est à moi de montrer l’exemple en gérant cela finement !
Et c’est exactement ce que je vais apprendre au sol avec le jeu de la conduite à gérer mon énergie et à mon cheval à l’écouter ! Une fois en selle les choses seront plus faciles car je saurai l’utiliser et mon cheval aura appris à l’écouter.
Si j’utilise du code, que je me sers systématiquement de mon stick ou de ma longe au sol, jamais mon cheval ne pourra l’apprendre… et moi non plus !
Apprendre à gérer mon énergie et à mon cheval à la suivre va nous ouvrir des portes insoupçnonnées vers la communication et l’harmonie !
Quand le cheval écoute notre focus et notre énergie, les choses deviennent faciles en toutes circonstances et les rênes.. optionnelles… Tout ceci a sa source dans le travail de conduite qu’on a fait au sol !
Si on ajoute FOCUS et ENERGIE on voit bien qu’on a là, la direction et l’allure ! Aussi bien au sol qu’en selle, ils sont les indispensables à la relation avec un cheval dès qu’on veut faire quelque chose ensemble.
De plus, contrairement au porc-épic dont on a vu qu’il n’est pas du tout naturel, l’utilisation du jeu de la conduite pour apprendre à un cheval à suivre notre énergie et notre focus sont tout à fait naturels et simples pour le cheval.
Le jeu de la conduite est naturel pour le cheval
C’est cette double utilisation de moyens naturels et l’abandon de l’idée de tout baser sur des codes qui donne cette impression de facilité et de “magie” !
S’il est naturel pour le cheval, il est en revanche souvent pas si évident pour les humains qui veulent bien faire et passent leur temps à surveiller leur cheval sans utiliser le focus, leur énergie voguant sans contrôle au gré de leurs émotions.
Apprendre à gérer son focus et son énergie peut demander un peu de temps et d’aide aussi, mais le prix en est une relation transformée avec un vrai partenaire qui peut participer en toute connaissance de cause à ce qu’on fait ensemble. Un cheval qui fait tout avec meilleure volonté, non parce qu’il est poussé et tiré mais parce qu’il comprend tellement mieux ce qu’on lui dit et qui peut réfléchir à ce que l’on fait ensemble
Alors mâchouille bien tout ça, fais un petit bilan de la proportion code/outils et énergie/focus que tu utilises aujourd’hui dans la communication avec ton cheval à pied comme à cheval et … mets les choses en route pour votre révolution !
Si tu veux vérifier où tu en es et bénéficier d’un coup de main personnalisé n’hésite pas à me contacter par Facebook ou email.
Aujourd’hui nous allons aborder le JEU DU PORC-EPIC
7 JEUX
JEU DE L’AMITIE
JEU DU PORC-EPIC
JEU DE LA CONDUITE
JEU DU YOYO
JEU DU CERCLE
JEU DU DEPLACEMENT LATERAL
JEU DU PASSAGE ETROIT
Tout d’abord, il fait prendre conscience que ce jeu est le seul des 7 qui soit totalement anti-naturel !
Non ce n’est pas naturel du tout pour un cheval de se pousser si on le pousse. Si on pousse un animal sauvage, il pousse en retour, c’est le réflexe naturel d’opposition. Il est connu qu’un éleveur qui se fait coincer contre un mur par une vache peut y laisser sa vie, car plus il poussera pour se dégager, plus elle poussera en retour allant jusqu’à l’écraser… Il en est de même pour les humains, si vous poussez fort une personne sans la prévenir, elle poussera de son coté, c’est absolument instinctif.
Il n’est donc pas inné pour les chevaux de céder avec légèreté à une pression
et toutes les méthodes qui visent à faire céder le cheval en poussant et tirant plus fort que lui, vont juste amener le cheval à tirer ou pousser plus fort encore. C’est ce qui se passe pour de nombreux cavaliers qu’on peut voir suer à grosses gouttes dès qu’ils veulent bouger un pied de leur cheval pendant le pansage par exemple. Les progrès sont extrêmement lents ou absents car à chaque répétition cela renforce encore ce réflexe d’opposition.
Ce jeu est très peu pratiqué
par les personnes qui font du travail au sol, car moins “magique” que le jeu de la conduite où le cheval se déplace comme par magie à distance de son humain, il semble moins amusant.
Il est pourtant essentiel pour la sécurité du cheval et de son cavalier.
En effet, un cheval qui cède avec légèreté sur le licol sera très facile à contrôler, il n’arrachera pas la longe, ne tractera pas son humain qui ainsi pourra le manipuler en sécurité sans risque de le lacher dans n’importe quelles circonstances. Une réponse fine au porc-épic est encore plus essentielle à cheval, car le cheval répondra avec légèreté à la rêne et à la jambe. Le cavalier y gagnera en sécurité en arrêtant et dirigeant son cheval sans bagarre et avec une grande précision. NB : Si ton cheval tire en selle, la solution est de travailler ce porc-épic à pied, puis à cheval pour que lui et toi puissiez progresser.
Alors comment faire pour obtenir un cheval léger ?
Quand tu pratiques ce jeu, pense déjà à son nom !!!
Ce n’est pas le jeu du DEMENAGEUR … mais celui du PORC-EPIC
Il est question de décourager l’appui sur le contact et non d’une épreuve de force.
Pourtant tant de cavaliers pensent encore que les chevaux ont besoin de “poigne” et que certains ne peuvent être montés ou manipulés par de petits gabarits “incapables de les tenir” (je ne sais pas pour toi mais pour moi c’est totalement du vécu ! ^^) !
Aller en force est donc contre-productif.
La première des choses à faire quand on veut jouer au jeu du porc-épic est déjà de s’assurer que le cheval accepte un simple contact sur la partie où l’on souhaite appliquer une pression. Si le cheval n’accepte pas le contact, il ne peut pas accepter la pression ! Donc AVANT et APRES le porc-épic, on va pratiquer sur la zone choisie le jeu de l’amitié vu la semaine dernière. Une fois que le cheval accepte le contact (qu’il ne tourne plus la tête ou essaie de l’enlever à tes mains par exemple), il va falloir
éviter de déclencher le réflexe d’opposition
et pour cela commencer avec la phase la plus légère possible ! Si tu penses que ta première phase de porc-épic est légère, moi je pense que tu peux la faire au moins 2 ou 3 fois plus légère … Une phase 1 c’est poser le bout de ses doigts sans que la pulpe de tes doigts soit aplatie, le doigt reste arrondi. On lit et on entend souvent le jeu du porc-épic c’est :
poil
peau
muscle
os
En fait très très peu de gens réalisent ce que signifie cet enchainement, car il est REELLEMENT question de ne toucher que le poil sans atteindre la peau et ça avec tes doigts sur ton cheval oui c’est sur .. mais c’est aussi valable avec tes doigts sur la longe, sur les rênes et même avec tes jambes !
Le porc-épic n’est pas seulement un exercice !
Le porc-épic est un principe de base dans la communication tactile avec le cheval.
La délicatesse dans les jambes est très loin d’être appliquée couramment. Pour beaucoup de chevaux c’est déjà pas mal si la jambe du cavalier les touche avant l’éperon … triste mais réaliste… Idem pour les jambes isolées avec des pieds remontés exagérément.. pas de phases…. Sentir son cheval dans ses jambes, appliquer des phases croissantes est un vrai défi pour énormément de cavaliers.
Le porc-épic pour devenir léger a donc besoin d’être fait avec délicatesse et amour !
“Aussi doux que possible !”
Oui mais toi ton cheval pour le moment
si tu mets ce genre de pression ça ne lui fait ni chaud ni froid ! ^^
Premièrement même si ton cheval ne répond pas à une pression légère POUR LE MOMENT… il est essentiel de continuer à commencer par une phase 1 douce et délicate, si tu ne l’utilises jamais, il ne pourra jamais y répondre… (logique oui mais rarement appliqué et du coup les chevaux lourds le restent.)
Deuxièmement, c’est normal s’il est encore en réflexe d’opposition ! Alors tu vas appliquer cette pression légère et puis la rendre un peu plus intense chaque seconde pour devenir le fabuleux porc-épic ! Celui auquel ton cheval n’aura pas envie de se frotter.
Le porc-épic (la bestiole) patiente tranquillement jusqu’à ce que le prédateur se décourage et cède et c’est ce que tu vas faire ! Dès que ton cheval est dérangé par ton niveau de pression, tu ne fais plus rien ! Si ton cheval fouaille, lève la tête ou proteste, c’est le bon niveau pour lui. Tu gardes ce niveau là, pas besoin d’aller plus fort et tu attends qu’il cède et quoi qu’il fasse tu suis et tu attends la bonne réponse. Ne cède jamais avant lui, même pas un quart de seconde avant de reprendre, il apprendrai qu’attendre sans céder est la bonne réponse. Pas de saccades, pas de brusquerie, ni d’énervement, de la patience, agis avec ton cerveau !
Si ton cheval a tendance à s’appuyer fort et longtemps au lieu de céder, ajoute du rythme avec l’autre main, sur lui de préférence, sans relâcher la pression initiale à aucun moment pas un coup isolé et rageur mais un toc toc toc régulier et agaçant qui l’aidera à se dire qu’il faut qu’il trouve une solution.
“Aussi ferme que nécessaire”
Mettre du rythme sur le cheval avec la main ou la longe ou le stick, mais sans perdre le contact qui demande le mouvement.
Le porc-épic est un ouvrage de patience, plus on s’agace, plus on va tirer ou pousser et faire retomber instantanément son cheval dans le fameux réflexe d’opposition…
Ton timing est essentiel
Il cède => tu lâches tout comme s’il avait appuyé sur un bouton.
Meilleur sera ton timing, plus rapides seront vos progrès ! Demande peu relâche à la moindre bon e volonté au départ, mais n’oublie pas non plus une fois que le cheval cède sur une demande douce et gentille d’accélérer la demande. Le but est d’amener le cheval à céder quelle que soit la vitesse de la demande. Un cheval qui cède sans temps de réflexion à une demande rapide, peut juste vous sauver la vie un de ces jours sur la route ou ailleurs !
Si tu ne penses à cet article uniquement que dans la carrière, les choses ne progresseront pas beaucoup … le porc-épic intervient à chaque seconde de ton rapport avec ton cheval dans tous les actes du quotidien : mettre le licol; suivre en longe, donner les pieds, brider, tourner, s’arrêter… Le porc-épic est partout ! Autant que tu y penses et que tu appliques enfin ces principes consciemment !
Pour résumer voici 3 clés du jeu du porc-épic :
Le cheval doit accepter le contact avant d’accepter la pression
Phase la plus légère possible pour chaque action
Persistance jusqu’à la cession
Timing parfait et relachement instantané quand tu obtiens la bonne réponse
Apprends à l’intégrer dans chacune de tes séances. Plus tu y penseras plus tout s’améliorera, dis toi que tu n’as pas encore conscience de la moitié de ce que ça peut t’apporter ! 😀
Si tu veux vérifier où tu en es et bénéficier d’un coup de main personnalisé n’hésite pas à me contacter.
Pour plus de détails sur le porc-épic,
rejoins “COMMUNICATION A FAIBLE DISTANCE”
2 heures de vidéos de formation en ligne
la vidéo d’application en est extraite
J’espère que cet article t’aide à mieux comprendre ce jeu beaucoup plus intéressant qu’il n’y parait au premier coup d’oeil.
N’hésite pas à me dire si cet article t’aide et si un point te parle plus et attire ton attention
Retrouve l’article précédent sur les 7 jeux en cliquant ici
Bonne journée
Valérie
Le jeu de l’amitié est le premier des 7 jeux, il est cependant loin d’être le plus facile pour les humains !
Il demande en effet, un timing très précis, une vraie lecture du cheval et une grande gestion de son propre corps, de son énergie et ses émotions et tout ça en même temps… ^^
Il est souvent confondu avec une simple désensibilisation, qui consiste à ce que le cheval n’ai plus peur de tel ou tel objet. Le jeu de l’amitié est là pour apprendre au cheval, beaucoup plus largement, à faire le tri entre ce qui le concerne et ce qui ne le concerne pas. Il lui apprend également à garder son cerveau branché et utilisable même si quelque chose l’effraie !
C’est uniquement en travaillant avec ceci à l’esprit qu’on va pouvoir passer de la désensibilisation basique à un vrai jeu de l’amitié. Bien fait, il fonctionnera même vis à vis d’objets et des situations que le cheval ne connaît pas et auxquels il n’a pas été préparé.
Le jeu de l’amitié, bien pratiqué, change la façon dont le cheval perçoit le monde, réfléchit et agit en retour.
7 JEUX
JEU DE L’AMITIE
JEU DU PORC-EPIC
JEU DE LA CONDUITE
JEU DU YOYO
JEU DU CERCLE
JEU DU DEPLACEMENT LATERAL
JEU DU PASSAGE ETROIT
La première des choses à faire est
apprendre à faire la distinction entre l’immobilité et la décontraction chez le cheval !
En voici un exemple avec cette vidéo d’Aslan face au flag : à regarder jusqu’à la fin !
La seconde est de comprendre que
l’énergie dans notre corps est la pile qui alimente le mouvement de notre cheval.
Si je suis détendue, qu’il n’y a pas d’énergie dans mon corps alors je ne suis pas en train de faire une demande. Si mon cheval a compris le jeu de l’amitié, je pourrai agiter autant que je voudrai n’importe quel objet, mon cheval restera calme et immobile et non concerné par ce qui se passe puisque je n’y mets pas d’énergie.
C’est une distinction que certains cavaliers ont du mal à faire : comment mon cheval peut-il comprendre que même en claquant le stick au ras de mon cheval, il ne bouge pas, alors que je n’en ai même pas besoin pour un départ au galop ? Comment mon cheval peut-il comprendre qu’en selle je jongle avec mon stick, que je le gratte avec ou que je pousse d’autres chevaux avec sans pour autant le prendre pour lui ?
La différence c’est ma volonté et ma propre énergie : absente dans le jeu de l’amitié, mais présente dès que je voudrai demander quelque chose, pour de nouveau disparaître quand j’aurai obtenu ce que je veux.
Gérer son énergie n’est pas simple !
La plupart du temps, soit on a de l’énergie en permanence près de nos chevaux, soit on n’en pas du tout, même au moment où on fait une demande. Généralement, pour parvenir à faire quelque chose avec son cheval, malgrè cette énergie monocorde continue, on met en place du code. Code qu’on utilise pour demander au cheval de ne pas bouger pendant le jeu de l’amitié. Le cheval reste donc immobile par obéissance.
Mais si on peut obtenir un arrêt par du code … il est BEAUCOUP BEAUCOUP plus compliqué d’obtenir de la décontraction par ce moyen … raison pour laquelle certains passent des mois et même des années sur des désensibilisations successives avec des chevaux immobiles et non décontractés, avec des progrès soient cycliques ou inexistants. Or un cheval qui est tendu, stressé, même si il est immobile, ne réfléchit pas ou très peu et très lentement ..
Mon cheval pour valider réellement une nouvelle compétence a besoin de le faire consciemment ! Il a besoin d’être là mentalement et émotionnellement, d’accepter, d’être détendu, pas de supporter ou de sûbir en serrant les fesses. Au lieu de m’appliquer sur des codes,
Je vais donc porter mon attention sur mon énergie,
sur la lecture de mon cheval et aussi sur mon TIMING !
Mon timing va apprendre à mon cheval à garder son cervau en route et à se décontracter, car à chaque fois qu’il va se détendre, même un tout petit peu, je vais immédiatement stopper mon jeu de l’amitié et retirer le stimulus. Grâce à cet arrêt à chaque décontraction, mon cheval apprend que c’est SA décontraction qui STOPPE le stimulus. Il va donc l’arrêter lui-même en se décontractant de plus en plus tôt au fur et à mesure de son apprentissage.
Face à un nouvel objet/situation, il va donc vite faire son possible pour se décontracter afin de stopper le stimulus mais cela à la stricte condition que mon TIMING soit irréprochable ! Si j’arrête trop tôt ou trop tard, il lui est impossible de comprendre ce que j’attends de lui.
EXEMPLE :
Disons que mon cheval a déjà eu du travail à pied et qu’il a appris le jeu de l’amitié, mais un jeu de l’amitié extrême reste à mettre en place :LE MONTOIR
Oui le montoir est un jeu de l’amitié extrême ! Imaginez, un cheval, la proie ultime, laisse monter sur son dos le prédateur ultime le plus performant au monde : l’homme ! Il faut une confiance extrême pour que le cheval l’accepte totalement et en restant relaxé…
Donc j’arrive près de mon cheval et là je n’ai encore rien fait que mon cheval manifeste des signes de stress. Ces signes peuvent être discrets et sont ignorés par l’immense majorité des cavaliers.
Le cavalier non sensibilisé
a l’habitude que son cheval bouge au montoir. Il est un peu agacé ou un peu angoissé par ce montoir qui risque de mal se passer. Du coup, son niveau d’énergie est haut sans même qu’il s’en rende compte…
Le cheval est immobile, le cavalier ne voit rien des signes de stress. Il voit juste le cheval immobile, il continue donc son montoir. Pendant ce temps le stress augmente chez le cheval. A un moment au cours du montoir, il arrive à un niveau non supportable pour le cheval qui bouge pour l’évacuer … ce qui lui vaut généralement de se faire gronder voire, plus …
Seulement il fait ce qu’il peut faire à ce moment là dans l’état de stress qui est le sien. Comme le cavalier a fait lui aussi ce qu’il a pu avec ce qu’il connaît …..
Le cavalier sensibilisé
lui, voit les signaux de stress donnés par son cheval. Il va donc vérifier son propre niveau d’énergie en respirant fort et calmement. Il va sacnner son propre corps pour voir s’il est tendu quelque part. Une fois cette vérification ou correction faite, il va commencer à reculer et revenir près de son cheval jusqu’à l’endroit exact où le cheval a marqué des dignes de stress jusqu’à ce que ceux-ci disparaissent. Ce qui va très vite si le cheval a e un apprentissage préalable du jeu de l’amitié.
Ceci s’appelle l’approche-retrait…
Dès que le cheval se décontracte, il fait un dernier retrait et le laisse réfléchir à ce qu s’est passé. Puis il recommence en allant petit à petit plus près, puis en agissant de même avec toutes les étapes du montoir : Se placer à la hauteur de la selle, reculer, mettre la main sur l’encolure, l’enlever, prendre les rênes, les lâcher, lever le genou, reposer le pied, mettre le pied dans l’étrier, l’enlever, mettre du poids dans l’étrier l’enlever, monter debout sur un seul étrier redescendre, passer la jambe redescendre et ainsi de suite.
A chaque étape il s’assure que son cheval est détendu. S’il se contracte et il revient en arrière et repart en avant dans les différentes étapes. il ne passe jamais à l’étape suivante si son cheval n’a pas validé et accepté celle où il est.
Et là tu me dis : ” mais ça va prendre un temps fou !!!!! “
Oui, c’est possible, mais seulement, si tu n’as pas pris le temps d’apprendre au sol à ton cheval que s’il se décontracte et rebranche son cerveau tout s’arrête.
Oui du jeu de l’amitié tu en as déjà fait, mais dis toi une chose :
Le jeu de l’amitié au sol n’est jamais assez utilisé et ni poussé assez loin !
Je rencontre beaucoup de gens qui me disent “moi mon cheval le stick ou le flag, il s’en moque ! ” Hum, oui … quand on joue à, comme dit mon zom, ” N’ai pas peur petit poney” ! Ce jeu consiste à agiter mollement un stick sous le nez du cheval toujours de la même façon toujours depuis le même endroit. Oui il s’en moque ! Il est tenté de brouter ou de regarder les copains. Il n’apprend rien, il s’ennuie et toi aussi.
Mais si tu changes de zone, que tu va faire du jeu de l’amitié en te tenant à la hauteur de la selle, de la hanche ou derrière lui… Va va sans doute changer la donne. Si tu changes le rythme ou la vitesse là aussi ça va changer les choses. Ton cheval apprendra beaucoup de ce jeu ! Attention ne change qu’un seul critère à la fois sinon tu vas dépasser les limites de ton cheval.
Le jeu de l’amitié fait partie des parents pauvres des 7 jeux. Il est celui auquel on joue de la façon la plus basique et jamais avec les chevaux qui en auraient le plus besoin !
Pour résumer voici 3 clés du jeu de l’amitié :
Gère ton énergie
Veille à obtenir la décontraction et pas seulement l’immobilité
Soigne ton timing
J’utilise le jeu de l’amitié dans chacune de mes séances, pas comme un gros paquet bien ennuyeux pour moi ou mes chevaux mais par petites touches, après une phase 4 par exemple ou avec l’introduction d’un nouvel objet.
Apprends à ton tour à l’intégrer dans tes séances. Plus tu en feras souvent, plus tu amélioreras ton timing et la gestion de ton énergie, plus ton cheval acceptera la nouveauté et l’étrangeté avec facilité..
Chaque jour, j’explique l’importance d’être à l’écoute de son corps. On perçoit beaucoup plus de sensations qu’on en prend en compte.
Pas la peine de regarder son cheval, c’est tellement plus fort et plus révélateur de le “sentir” !
Plus facile de sentir les tensions, la fluidité, les résistances ou la facilité que de les voir. Être à l’écoute de notre corps et par extension de celui du cheval permet d’avoir un meilleur timing, de doser plus facilement.
Aujourd’hui alors qu’un avion m’emportait vers Paris, au décollage de Montpellier, j’admirais la beauté du paysage avec ses milliers de nuances. Je ressentais chaque changement de l’assiette de l’appareil, chaque accélération. Une sensation étrange grisante et dérangeante à la fois… complètement inaperçue pour la plupart des passagers la tête dans leur téléphone ou leur ordinateur, attendant juste d’être arrivés, hublot fermé….
Ces passagers sourds et aveugles, dénués de toute sensation extérieure, m’ont fait penser à ces milliers de cavaliers qui limitent plus ou moins volontairement ce lien sensitif et sensuel, physique avec leur cheval tant ils pensent à leurs objectifs. Ils n’en voient pas toute la beauté, ils ne le ressentent pas. Ils passent outre leurs propres sensations et celles du cheval, pourtant si révélatrices, trop focalisés sur le but ….
Quel dommage !
Aucun exercice n’est utile s’il n’est pas fait en conscience des sensations qu’il provoque chez nous et chez le cheval.
Les progrès ne viendront pour de vrai que quand vous ressentirez ce qui est vrai.
Si tu veux approfondir ce sujet, tu trouveras des vidéos de formation enregistrées à consulter quand tu veux ici : Formations enregistrées
Tu peux aussi participer chaque mois au Programme VIP simple et pratique qui se déroule directement sur Facebook. Une publication par jour minimum, à partir de 19 € par mois sans engagement ! Des retours sur tes vidéos d’application si tu le souhaites et un groupe qui se soutient et partage. C’est unique, c’est ici : Programme VIP
Et pour du conseil en tête à tête qui vous prend vraiment en compte toi et ton cheval, il y a le coaching video !
Pourquoi faire des jeux alors qu’on monte déjà son cheval, que tout va bien et que rester à pied c’est pas notre truc ?
Je comprends bien.. moi-même à la base mon truc c’est uniquement l’extérieur ! Partir loin, changer de paysage… A priori faire des “jeux” avec mes chevaux fermée dans une carrière c’était pas mon truc… et pourtant !
Pourtant quand j’ai compris à quoi ça servait vraiment, je m’y suis mise et ça m’a permis d’avoluer tellement dans ma pratique que j’en arrive à faire des choses que je l’aurai difficilement cru possible pour les autres … alors pour moi !! ^^
Allez j’essaie de t’expliquer le vrai pourquoi du comment et peut-être que toi aussi ça va te parler !
Si tu t’intéresses de près ou de loin à tout ce qui touche à “l’éthologie” ou horsemanship, tu as sûrement déjà entendu parler des 7 jeux.. Mais de là à les énumérer et surtout à savoir à quoi ils servent vraiment…
Le concept de 7 jeux a été créé par Pat Parelli pour nous aider à mieux communiquer avec nos chevaux.
Tu le verras, tous les cavaliers les utilisent déjà sans le savoir, mais tous ne les voient pas comme des jeux par contre 😉
Il existe un ordre dans ces 7 jeux et on ne le connait pas toujours.
Il est utile de l’apprendre par coeur pour mieux les utiliser.
7 JEUX
JEU DE L’AMITIE
JEU DU PORC-EPIC
JEU DE LA CONDUITE
JEU DU YOYO
JEU DU CERCLE
JEU DU DEPLACEMENT LATERAL
JEU DU PASSAGE ETROIT
Grâce à ces 7 jeux on peut tout faire avec un cheval !
Câliner, faire du CSO, de l’extérieur, du spectacle, de la doma vaquera, du tri de bétail, du dressage classique ou du reining ne sont que des applications des 7 jeux. Puisque tu fais des choses avec ton cheval, tu appliques donc déjà certainement une grande quantité de ces 7 jeux.
Alors pourquoi s’en soucier ?
Parce que le faire consciemment, en voyant les actions comme des jeux et non comme du travail et des choses graves, va ENORMEMENT te simplifier la vie, t’aider à progresser et à avoir une meilleure relation avec ton cheval.
On parle des 7 jeux la plupart du temps uniquement à propos de travail à pied, mais ils sont là pour t’aider à TOUT mieux faire avec ton cheval. Grâce à eux tu vas apprendre que monté, tu peux aussi jouer avec ton cheval et garder la même relation qu’au sol. Si tu gardes les mêmes principes, si tu gardes la même façon de penser, d’être et de faire, alors en longe, en liberté ou monté tu peux vivre les mêmes choses confortables, drôles et sympas. C’est ce que je vais t’aider à comprendre.
Chaque action, chaque exercice que tu fais avec ton cheval peut être ramené, si tu le décomposes, aux 7 jeux et même, si on regarde plus loin, au 3 premiers de ces 7 jeux.
Oui tu as peut-être remarqué que dans la liste un peu plus haut, les 3 premiers jeux sont en caractères gras… ce n’est pas un hasard, ces 3 jeux là sont la base de tout. Les 4 autres sont constitués de ces 3 là.
Les jeux de l’amitié, du porc-épic et de la conduite sont les 3 jeux de base.
Si chaque fois que quelque chose ne va pas avec ton cheval tu t’arrêtes, tu te poses et que tu te demandes lequel des 3 jeux de base ne fonctionne pas dans ce que tu demandes, alors tu verras la solution se profiler devant toi. Il ne te restera plus qu’à reprendre le jeu de base en question, à le “réparer” avant de revenir à l’exercice que tu voulais faire. Si plusieurs jeux ne fonctionnent pas en même temps c’est sans doute que ton cheval et toi n’êtes pas encore prêts pour cet exercice et qu’il vaut mieux décomposer davantage.
Un exemple
Cette semaine, je visionnais une vidéo pour un coaching. Sur cette vidéo la cavalière avait du mal à obtenir du déplacement latéral monté. Devant la lice le cheval était en travers et devant la barre il avançait beaucoup sans avoir un vrai déplacement latéral.
On peut être tenté de persister, le risque étant de s’agacer ce qui n’est jamais bon, ni pour le cheval, ni pour nous, ni pour le résultat que nous voulons obtenir.
Ou alors on se pose et on réfléchit. Si le cheval a déjà du mal devant la lice et qu’il est en travers, on peut se dire que ses épaules vont trop vite et on a tendance à les retenir, mais en fait, ce sont surtout ses “fesses qui traînent”. C’est à dire qu’il ne déplace pas les hanches avec suffisamment d’efficacité pour que le déplacement latéral soit réellement perpendiculaire à la lice. C’est à dire qu’il ne cède pas suffisamment à la pression de ma jambe, c’est à dire que je dois travailler sur le porc-épic derrière la sangle !
J’ai trouvé mon jeu “cassé” !
Dans ce cas je descends, je reprends à pied quelques minutes mon porc-épic sur les hanches. Au départ avec deux mains, puis juste avec la main derrière la sangle sans action de la longe.
Quand mon porc-épic au sol est “réparé”, je remonte et je travaille uniquement sur le déplacement des hanches sans demander du tout de latéral. Je répare maintenant mon porc-épic monté.
Une fois que c’est fait et que mon cheval peut gagner le jeu en faisant 2 ou 3 pas des hanches avec légèreté, je félicite beaucoup ET je retourne à mon déplacement latéral … Dès que mon cheval aura fait quelques pas bien droit je descendrai pour lui offrir une pause et le féliciter.
Parce que oui, ce n’est pas parce que je suis en selle, que je suis condamnée à y rester…
à réfléchir aussi ^^
Le prochain article portera sur le jeu de l’amitié.
La suite très bientôt sur ce blog.
En attendant tu peux m’envoyer un email pour me dire ce que tu as pensé de cet article et s’il change des choses pour toi !
Tu as une question à me poser ? Tu peux le faire ici.
Si tu veux approfondir ce sujet, tu trouveras des vidéos de formation enregistrées à consulter quand tu veux ici : Formations enregistrées
Tu peux aussi participer chaque mois au Programme VIP simple et pratique qui se déroule directement sur Facebook. Une publication par jour minimum, à partir de 19 € par mois sans engagement ! Des retours sur tes vidéos d’application si tu le souhaites et un groupe qui se soutient et partage. C’est unique, c’est ici : Programme VIP
Et pour du conseil en tête à tête qui vous prend vraiment en compte toi et ton cheval, il y a le coaching video !
Maroussia est un poney français de selle, son père est un pur sang arabe de CSO, Kal Azar. Elle est née dans un élevage de poneys de sport.
Elle appartenait à l’un de mes voisins. Son propriétaire, non cavalier, l’avait achetée au sevrage en se disant qu’il ferait de la balade avec elle. Quand je l’ai connue elle n’était pas débourrée et ça ne se passait pas très bien entre eux déjà à pied. Je l’entendais lui crier dessus depuis chez moi… J’allais la voir régulièrement, une partie de son pré était sous mes fenêtres, mon fils tout petit dans les bras.
Et puis, un jour, elle partie au débourrage.
Elle en est rentrée quelques semaines plus tard, hystérique à galoper partout dans son pré … Et non débourrée…
Elle avait eu raison de son dresseur du moment qui avait laissé tomber , et l’avait estampillée caractérielle. Elle avait aussi blessé un autre cheval qu’il avait du euthanasier…. Je pense qu’elle ne s’en est pas sortie indemne…
Quelques mois plus tard, suite à une discussion avec son proprio, je lui propose mon aide juste pour lui apprendre à traverser un petit pont dont sa peur panique compliquait beaucoup les changements de pré. Son propriétaire finissait généralement par la laisser devant le pont, en liberté, et voyant ses copines shetlands disparaître au bout du chemin, elle finissait par le sauter, en plein stress, pour les rejoindre au galop… J’ai donc appris quelques bases à Maroussia (le respect de mon espace notamment puisqu’elle n’hésitait pas à me jeter dans les barbelés en me passant dessus au trot….) et en 3 jours elle passait ce pont avec facilité.
Du coup, son propriétaire m’a confié son re-débourrage, elle avait alors 6 ans.
Le débourrage s’est bien passé malgré son caractère bien trempé, j’ai construit tranquillement son éducation puis j’ai accompagné Maroussia et son propriétaire à quelques reprises pour qu’ils fassent connaissance en selle. Mais un propriétaire colérique, pas cavalier et peu sur de lui, associé à une Maroussia très sûre d’elle avec beaucoup de punch…. Ce n’était pas le mélange idéal et il n’a pas vraiment renouvelé l’expérience….
Mon cheval étant en retraite, notre accord était qu’une fois débourrée je pourrai la monter autant que je le voudrai… Mais n’arrivant pas à la monter seul, je crois que son propriétaire à mal pris la chose et Maroussia a été déménagée dans un terrain privé dont je ne pouvais la sortir. A son retour pour l’hiver, l’excuse a été que le sol était gelé, trop dangereux et qu’il se refusait à lui faire courir ce risque. Bref, après 3 mois de travail, je n’ai plus pu ni la voir, ni la monter du tout….. J’en étais vraiment triste…
Et puis, un jour, au printemps, contre toute attente, il est venu me proposer de me la vendre !!!!!!! J’avais bien perçu toutes les qualités physiques et mentales de cette jolie tête de mule et c’est ainsi que ma “naine” et ses 1.40 m tout ronds sont venus rejoindre ma famille, il y a maintenant 16 ans.
Avec elle et grâce à elle, j’ai appris des milliers de nouvelles choses.
Je n’ai pas toujours été la compagne idéale pour elle, allant jusqu’à la rendre totalement blasée à une époque, avec une dominance mal placée et beaucoup trop de concentration sur l’exercice et non sur ma jument ! Mais j’ai tout remis en question, jeté à la poubelle ce que je croyais savoir sur nous et j’ai réussi à nous sortir de ce marasme. Depuis, chaque jour, je m’emploie à être, pour elle, si vive, intelligente, si courageuse et si volontaire, la partenaire qu’elle mérite !
Maroussia la terreur, la grincheuse, la caractérielle est devenue mon extraordinaire partenaire toujours prête pour de nouvelles aventures…
Nous avons mis notre nouvelle relation à l’épreuve en participant à des courses d’endurance, sans volonté de performer, juste pour savoir si on pouvait le faire (avec 1,40 m au garrot les foulées sont nombreuses pour parcourir 60 km ^^).
ET on a pu !
Jamais d’élimination et toujours largement dans le temps imparti, elle a fait preuve d’une volonté, d’un dynamisme, d’un calme et d’une maîtrise sans faille, sur chaque épreuve elle m’a époustouflée !
Puis nous avons rencontré le Mountain Trail, épreuve très technique qui demande un cheval calme et régulier, sur de lui mais attentif et à l’écoute et là aussi elle s’est révélée absolument excellente. Nous en sommes devenues championne de France en 2018.
Dans la foulée, on a commencé à jouer avec du bétail pour le plaisir et participé à des concours de MRH (épreuve complète comportant Gestion des allures, Mountain Trail et bétail) qui nous aussi apporté quelques succès. Nous continuons à nous former dans ce domaine très intéressant.
En septembre 2021 Maroussia a fait une forte colique qui aurait pu/du la tuer ! Mais son formidable caractère et son envie de vivre ont été les plus fortes ! Ces deux jours ont été extrêmement difficiles pour moi, je ne l’ai pas lachée une seconde, je le lui avais promis à la première minute que tant qu’elle ne serai pas guérie je resterai à ses cotés et elle trouvé le courage de se battre.
Depuis chaque minute avec elle et comme une minute gagnée sur la mort et donne encore plus de valeur à tout ce que nous vivons ensemble.
Votre cheval a un fort caractère réjouissez vous !!
Travaillez sur vous pour devenir avant tout le leader et le compagnon dont il rêve, car pour un cheval à fort caractère, comme elle, quand vous communiquez avec lui, en le prenant en compte, en le considérant comme un vrai coéquipier. Alors il devient votre plus fidèle supporter, le compagnon dont vous rêvez, celui avec qui tout devient possible car sa volonté s’ajoute à la vôtre au lieu de la contrer.
Merci à toi Maroussia pour toutes les précieuses leçons que tu m’as données et que tu me donnes encore !
Ce matin j’écoutais un slam de Grand Corps Malade et je me suis dit que ce qu’il m’inspire pourrait t’aider !
“On peut être timide ou on peut parler fort,de toutes façons celui qui domine c’est le langage du corps”
Quand j’ai entendu cette phrase, je me suis immédiatement dit que ça illustrait totalement la vérité !
Cette vérité qui est l’expression de notre corps, on n’en a pas toujours conscience dans notre vie de tous les jours mais elle existe. Ces gens qui essaient d’avoir l’air sur d’eux mais qui se cachent derrière leurs bras croisés, nous ne les croyons pas vraiment. Ceux qui veulent avoir l’air sympathique mais qui ont leur corps qui se ferme et se recule à votre approche, nous percevons que quelque chose ne va pas, souvent sans vraiment réaliser pourquoi, mais nous le sentons … même si les mots et le sourire sont là … ça ne va pas ..
Seulement nos chevaux ne comprennent pas nos mots, ils ne comprenent que ce que notre corps leur dit, les airs fanfarons, la fausse assurance, ça ne compte pas pour eux. De ceux qui s’avancent sur un cheval d’un air brave mais qui ont un mouvement en arrière la seconde d’après sans en avoir conscience, les chevaux ne voient que ce mouvement infime vers l’arrière. Ils sont des experts en langage corporel qui est leur seul moyen de communication et que tout ce qu’on ne veut pas dire, notre corps l’exprime et c’est toujours lui qui domine, souvent avec les humains mais toujours avec les chevaux !
Le corps exprime ce qui ne passe pas par la pensée consciente, juste nos émotions pures, notre volonté profonde. Pour communiquer avec nos chevaux, il va donc être essentiel d’être profondément convaincu de ce qu’on fait et de ne pas se contenter de faire des gestes techniques venant d’une volonté flageolante, Pour ça on a besoin de travailler sur soi, de réfléchir à ce qu’on veut en dehors des séances de travail pour que notre cerveau ai le temps de s’imprégner de tout ça et que cela devienne une part de nous. A cette condition là seulement, nous pourrons réellement laisser s’exprimer notre corps dans un langage clair et net pour nos chevaux.
Penser, vouloir, ressentir et exprimer à travers ton corps,
au lieu de faire des gestes appris comme un sémaphore
là est le secret de la vraie communication avec ton cheval.
Pour t’aider à mieux comprendre ce langage corporel et la gestion de l’énergie, je vais animer des stages sans que tu ais besoin d’amener ton cheval tout au long de cette année 2018.
Le premier se déroulera chez moi entre Nîmes et Montpellier le 11 marsprochain. Voir cet évènement sur Facebook Il est complet.
Un autre est prévu chez Steffi, les 9 et 10 juin au Sud de Toulouse à Proupiary en Haute Garonne. Voir cet évènement sur Facebook
Et encore un autre chez Carole, les 30 juin et 1° juillet à Sury aux Bois, soit à l’Est d’Orléans et à 140 km au sud de Paris. Voir cet évènement sur Facebook
Possibilité d’organiser d’autres stages peut-être chez toi si suffisamment de personnes sont intéressées.
Parce que c’est la méthode de progression qui permet d’apprendre le plus sur soi ! Loin du cheval ton cerveau fonctionne mieux, surtout si tu es stressée, tu peux mieux comprendre et réfléchir sur ce que tu fais et pourquoi tu le fais.
Parce que tu vas pouvoir mieux comprendre ton cheval en l’observant de l’extérieur avec l’éclairage que je vais t’apporter.
Parce que tu vas apprendre à vous regarder et à détecter seule ce qui fonctionne et ce qui fonctionne moins. Avec le temps tu n’auras plus besoin de moi, tu pourras progresser avec les outils que je vais te permettre de créer, en regardant toi-même tes vidéos.
Parce que tu peux apprendre à ton rythme. Avec le coaching, aucun rythme de progression n’est imposé. On fait en fonction de toi et de ton cheval et seulement cela !
Parce que le contenu est totalement personnalisé.Un coaching vidéo est fait à partir de ta vidéo et totalement adapté à tes besoins et à ceux de ton cheval.
Parce que tu sauras quoi faire ! Tu repars après chaque coaching avec un vrai plan à court terme qui va vers ton objectif à long terme. Nos échanges prennent vraiment en compte ce que tu veux faire et je le module en fonction de là où vous en êtes ton cheval et toi. Un vrai plan avec des objectifs d’un coaching à l’autre, pour une vraie évolution.
A qui s’adresse le coaching vidéo ?
A tous, mais vraiment tous ! 😀
Des cavalières de tous âges de 12 ans à … on ne dit pas l’âge d’une dame ! ^^
Des chevaux de tous types, du shetland, au selle français en passant par le mérens, l’irish ou l’arabe.
Des chevaux de tous âges aussi, de quelques mois à plus de 20 ans.
Il n’y a pas d’âge limite, ni pour les chevaux, ni pour les humains, tous peuvent progresser.
, il n’y a pas de question de niveau. Depuis septembre 2015 j’ai accompagné des personnes de tous niveaux, des débutantes aussi bien que des monitrices titulaires du BPJEPS ou des professionnelles titulaires de BEEF2.
Je peux t’aider que tu n’ais jamais touché un licol en corde de ta vie, je t’apprendrai à le mettre correctement, à te servir des différentes outils, à mieux comprendre ton cheval, à te sentir mieux avec lui et à acquérir les bases techniques.
Je peux t’aider si tu as quelques bases et que tu tâtonnes ou que tu as l’impression de stagner. Pour passer au niveau juste après quand on est plus vraiment débutant, mais pas encore avancé, il y a une marche que tu as peut-être du mal à franchir. Je suis là pour t’y aider !
Je peux t’aider si tu es avancée que tu montes déjà en licol, voire en cordelette, pour affiner ta pratique, avoir une meilleure compréhension de ce qui se joue entre ton cheval et toi et améliorer votre communication, votre légèreté et son attitude.
Je peux t’aider enfin si tu es professionnelle et que tu as envie d’aller plus loin que là où le diplôme t’a amenée. Un oeil extérieur et une façon de former le tien grâce à la dissection de vidéos.
De quels sujets peut-on parler en coaching ?
De tout ce qui t’aidera à avancer.
Travail au sol en longe bien sûr, c’est la base !
Mais aussi travail en liberté, travail monté, extérieur, préparation pour diverses disciplines, éducation des poulains, van, etc … Pour de nombreux sujets, il est possible de s’appuyer sur mes vidéos de formation visibles sur mon site.
Un coaching vidéo ça coûte combien ?
De 34 à 39 € pour une séance d’une heure minimum de coaching, suivant que tu sois abonnée ou pas (l’abonnement VIP mensuel et les abonnements BASIC et VIP annuels te donnent droit à une réduction de 5 € par coaching. Retrouve les abonnements ici).
Il faut en faire tous les combien de temps ?
Avec le recul, je me rends compte que le rythme idéal est de 2 par mois. Cela permet d’avancer entre les coachings de façon suffisante sans se retrouver trop longtemps dans le vide. Mais un coaching mensuel peut être un bon début.
Le rythme des coachings vidéos sont totalement modulables, mais la régularité paie.
Pourquoi choisir un coaching vidéo avec moi en particulier ?
Parce que les personnes que j’accompagne progressent pour de bon ! La régularité et l’adaptation du coaching créent des résultats visibles et durables, car c’est TOI qui va changer et ainsi permettre à ton cheval de changer lui-même. Avec le coaching c’est TOI qui progresse et ainsi ton cheval et tous ceux que tu toucheras à l’avenir seront changés parce que tu sauras quoi faire, quand et comment avec eux.
Parce que j’ai une forte expérience. Avec plus de 500 coachings vidéos depuis 2015, du débutant au professionnel, je sais ce qui compte pour toi et ce qui va t’aider à progresser. En fonction de ta personnalité, je vais choisir les images mentales fortes qui vont rester en toi et te faire avancer.
Un exemple de progression avec Delphine et sa ponette Aurore qui sont au Canada. Les progrès sont là de coaching en coaching.
Qu’en pensent ceux qui en ont déjà faits ?
Les coachings m’ont beaucoup apporté, autant dans ma relation avec les chevaux que ma façon d’être. Valérie est une vraie femme de cheval qui adapte son approche en fonction de chaque cheval… mais aussi de son cavalier ! Et, le tout, dans un souci de compréhension et d’amusement. Depuis ma rencontre avec Valérie, j’en ai plus appris sur mes chevaux et moi-même qu’en 7 ans de club.
Concrètement, je suis passé d’un cheval irrespectueux et dangereux en balade, monté en mors espagnol à un cheval bien dans sa tête et monté en licol dans toutes les disciplines. On a encore beaucoup de chemin à faire mais je n’en serais pas là si je n’étais pas sortie de ma zone de confort pour prendre un coaching avec Valérie
Nolwenn
Il y a 2 ans, alors que je stagnais dans des séances d’éthos monotones et répétitives qui m’ennuyaient autant que mon cheval. Valérie m’a rappelé que j’ai des chevaux parce que je les aime et parce que je veux passer des bon moments avec eux. Donc donc Bye, Bye séances ennuyeuses et émotions négatives et Bonjour aux jeux en tout genre! Tout le monde à la banane et la confiance s’installe vraiment! On se donne des objectifs et on les atteint. L’an dernier nous avons couru 60km en tête à tête sans copains et en licol bien entendu. Mon Soubah, habituellement très grégaire, était à l’écoute et décontracté, exemplaire! Next Step la monte freestyle sans rêne. Donc Merci Valérie pour tes conseils et ta bienveillance! Merci nous aider à aller toujours plus loin! Donc si vous demandiez si le coaching en ligne fonctionne: la Réponse est OUI! N’hésitez plus! Foncez!
Tu as une question à me poser ? Tu peux le faire ici.
Il y a l’avant et l’après coaching. L’avant : qui consistait pour ma part à glaner des infos, regarder des vidéos à gauche et à droite sur le net, puis essayer de reproduire, sans trop savoir comment, ni pourquoi on le fait, puis au bout d’un moment se lasser, lasser son cheval, stagner ou pire : rétrograder ou altérer la relation avec son cheval. L’après : qui consiste à aller de l’avant, à passer du bon temps, se sentir épaulé, avoir un suivi, avoir envie d’avancer, chercher à comprendre pourquoi on le fait, comprendre son cheval …
Aux questions que je me posais sur « l’avant coaching » : est-ce vraiment efficace un coaching virtuel ? Comment, sans nous voir réellement, peut-elle nous aider ? Hé bien, non seulement Valérie a répondu avec mention excellent à mes questions et mes doutes ( :D) mais mieux encore, elle m’a ouvert les portes vers une autre relation avec mon cheval … Depuis le premier coaching, grâce à ses connaissances et son soutien, il n’y a plus de doute je m’engage sur le chemin que je cherchais avec mon cheval, entre autres celui de la justesse, celui de la compréhension, celui de la remise en question, celui du respect … Riche de son expérience, on apprend (toujours dans la bonne humeur, la joie et surtout la « positive attitude » énormément sur soi, sur son cheval, sur notre binôme.
J’ai trouvé grâce à Valérie, une personne qui est là pour m’aider, avoir des remarques constructives pour avancer dans ma relation avec mon cheval, et pas de jugements.
Je recommande avec ferveur les coachings !
Adrien
Vous êtes perdus ? Vous ne savez plus comment vous y prendre avec votre cheval ? Vous avez envie de progresser ? De faire autrement ? De créer ENFIN cette relation dont on rêve tous quand on choisit son compagnon ? Se faire accompagner par Valérie c est à coup sûr faire le bon choix. Pour peu qu on s en donne la peine car tout en étant bienveillante elle est le moteur d une puissante voiture qui vous emmènera loin mais il vous faudra vous investir…entendre ce qu elle dit et conseille, parfois ça pique mais ça fait du BIEN on en a besoin car notre cheval n est pas un nounours à bisous ! Elle vous apprendra des TONNES de choses sur votre cheval…et sur vous….elle vous fera partager ses milliards d idées, elle vous apprendra à regarder votre cheval autrement et votre cheval deviendra votre meilleur pote. Le changement c est avec Valérie ! Et en prime…le sourire et les éclats de rire toujours au rendez-vous !
Karine
Pour plus de renseignements techniques sur les coachings :
Comment ça se passe ? Comment m’envoyer ta vidéo ? Combien de temps avant ? Etc..
Arriver dans la carrière ou l’aire de jeu et commencer sa séance en mode automatique, qu’on soit à pied ou à cheval… c’est la norme …
Si je suis près de toi et que je te pose ces simples questions :
Pourquoi est-ce que tu fais cet exercice là ? Pourquoi celui-ci et pas un autre ?
La plupart du temps la réponse est “Parce que je fais toujours comme ça dans mes séances” ou “Parce qu’on m’a dit de faire ça”……. ou ………. un vide intersidéral …….
Parce que, oui, la plupart du temps les cavaliers n’ont aucune idée de la raison pour laquelle ils font ceci ou cela.
C’est ce qui fait la différence entre stagnation et progrès : Ne pas perdre de temps à faire des choses inutiles par réflexe.
Faire des choses en ayant un but !
Savoir COMMENT on fait les choses est totalement inutile, si on ne sait pas POURQUOI on les fait !
Chaque exercice a plusieurs utilités. Si on les connait, si on sait à quoi servent chacun des 7 jeux et ce qu’on peut développer grâce à eux, alors on les utilisera à bon escient pour construire notre progression.
Par exemple :
POURQUOI tu l’envoies tu faire des cercles là maintenant ?
Parce que d’habitude on demande des cercles au sol ? BUUUUPPP mauvaise raison ! ^^
Parce que tu veux améliorer son autonomie ? Pour l’échauffer et le connecter avant votre séance montée ? Pour préparer les cercles en liberté ? Pour qu’il se relaxe ? Pour qu’il apprenne à ralentir ou à accélérer son allure et à la tenir ainsi ? Pour qu’il trouve tellement confortable finalement de rester arrêté tranquille près de toi… ? OUI ça ce sont de bonnes raisons ! Mais chacune va demander de pratiquer ce même jeu du cercle d’une façon différente.
Et c’est la même chose pour tous les jeux au sol, en longe en liberté ou monté !
Comme dit Ray Hunt : “Comment le cheval va-t-il apprendre, si vous ne savez pas pourquoi vous faites ce que vous faites ? “
Si tu sais POURQUOI tu fais les choses tu les feras forcément mieux !
NE FAIS RIEN sans savoir POURQUOI tu le fais.
Ainsi tu ne perdras pas ton temps à faire des choses répétitives sans réel but et tu ne blaseras pas ton cheval…. Mets à la poubelle les exercices que tu fais “parce que tu fais comme ça d’habitude” et pose toi les bonnes questions : De quoi mon cheval a-t-il besoin ? Quel exercice pourrait l’aider maintenant là tout de suite ?
Si déjà tu as ça alors ton cheval pourra enfin apprendre vite et bien puisqu’il y aura une logique dans tout ce que tu vas faire !
Si tu as besoin d’aide pour construire ta progression n’hésite pas à consulter la formations enregistrée “Comment organiser ma séance ?” disponible ici
Pour les abonnés cette formation est disponible gratuitement ici
Si tu as besoin d’une aide plus personnalisée, le coaching vidéo est fait pour toi, il est disponible ici
Nous ne remarquons pas assez les bonnes choses qu’il fait et pendant qu’il fait ces bonnes choses, nous les considérons comme allant de soi.
Nous faisons beaucoup trop physiquement. “- Ray Hunt.
Oui nous devrions sentir et ressentir nos chevaux au lieu de ne penser qu’au résultat en mode réussi ou raté !
Te rendre compte des efforts que fait ton cheval, avoir conscience du plus petit de ses progrès est une vraie garantie de développer son goût de l’effort, sa bonne volonté et son envie de continuer le chemin avec toi ! Faire les choses bien n’est pas “normal”, faire les choses bien ne doit pas passer inaperçu. Abandonne le “si je dis rien c’est que c’est bien” et félicite le pour les choses bien, félicite-toi pour les choses bien, vous le méritez tous les deux non ?
Plus tu auras un ressenti fin, mieux tu prendras conscience du moment où il faut agir plus fermement, du moment où il faut relâcher ou de celui où juste maintenanir suffira. Le dosage dépend uniquement de ce que tu sens. Sans ressenti pas de dosage, sans dosage, pas de finesse.
Personne ne peut ressentir à ta place !
Au sol comme en selle, si tu prends la peine de ressentir et d’observer avec suffisamment de concentration, c’est un dialogue que tu mets en place avec ton cheval, un dialogue intime et privé, celui qui existe entre deux individus qui se connaissent bien et s’apprécient.