


Si vous fermez la porte à toutes les erreurs…

On devient ce que l’on croit

Renforcer une palette pour pouvoir y faire monter un cheval
Avoir une palette renforcée est très utile, si vous en avez plusieurs c’est mieux
Les utilisations en sont multiples : montoir solide et pratique en en empilant plusieurs, mais aussi préparation à un sol dur pour le van, but pour aider le cheval à apprendre l’immobilité, préparation aux passerelles de Mountain Trail.
Pour la palette elle-même, on en trouve parfois en demandant à son supermarché, mais vous en trouverez à coup sur sur Facebook Market ou sur Le Bon Coin.
Privilégiez les palettes Europe, plus solides et plus durables. Une palette Europe est faitre pour supporter 1000 à 1400 kilos répartis sur sa surface.
Choisissez des palettes avec des blocs de bois dans les angles et fuyez celles qui ont juste des blocs en bois aggloméré, ils ne résistent pas à l’humidité.
Attention une seule planche de palette c’est fragile. En renforçant la surface on répartit le poids du cheval et cela permet d’y faire monter des chevaux en toute sécurité.
Dans tous les cas ne faites jamais monter votre cheval sur une palette non renforcée, même si elle vous semble solide.

Pour la renforcer, les planches de coffrage ou les planches pour terrasse sont adaptées si elles ont une épaisseur suffisante.
On voit bien ici que les planches de la palette sont plutôt fines alors que celles utilisées pour la renforcer sont nettement plus épaisses, 25 mm minimum.
On pose les planches en croisant sur les planches supérieures de la palette, cela permettre de répartir le poids du cheval sur une plus grande surface.


Chaque planche est clouée ou vissée avec 6 vis pour une stabilité maximale.
Pour allonger la durée de vie des planches, il est très intéressant d’abattre les angles, cela évitera que les pieds des chevaux arrache des morceaux ben glissant sur le bord.
On peut soit les couper à la scie circulaire ou à la scie sauteuse, soit les abattre à la ponceuse ou au rabot.
Votre palette durera plus longtemps si vous protégez le bois. Attention de ne pas utiliser de produit toxique car certaines chevaux peuvent en croquer la surface ou les angles ^^ Vous pouvez choisir de l’huile de cuisine de base ce qui compte c’est de saturer le bois pour que l’eau n’y entre pas.


Ma petite astuce perso, ajouter une poignée sur la palette pour pouvoir la transporter plus facilement en la tirant, parce qu’une palette c’est lourd mais une palette renforcée c’est TRES lourd. La poignée c’est vraiment un bonheur pour la déplacer en glissant au sol quand on est seule.
Attention de ne pas faire une poignée trop grande dans laquelle un cheval pourrait glisser un pied. Si c’est le cas, glissez la poignée sous la palette avant de faire quoi que ce soit avec le cheval.
Vérifiez la solidité de vos palettes, et des planches qui les recouvrent, régulièrement. Si vous avez utilisé des clous, soyez attentifs au fait que les clous ne remontent pas et n’hésitez pas à les renfoncer à coup de marteau si c’ets le cas.
Un petit passage avec de l’huile ou de la lasure tous les ans et votre palette renforcée durera longtemps !

La connexion en question
Seulement voilà, dans la vraie vie, la plupart des chevaux sont plus intéressés par l’herbe, les autres chevaux, le tracteur au loin, ou même rien, que par leur compagnon à deux pattes ! Et c’est vraiment pas drôle de constater que cette démangeaison, cette mouche ou ce brin d’herbe sont plus intéressants et attractifs que nous !
Alors on peut se contenter de constater, de se fâcher, de s’agacer ou d’être juste désespéré par cet état des lieux peu reluisant… ou on peut commencer à se poser les bonnes questions :
Pourquoi est-ce que je n’existe pas aux yeux de mon cheval ?
Pourquoi est-ce que quand il est en troupeau il est si léger et à l’écoute des autres ? Alors que quand il est avec moi.. ?
Revenons un peu à ce qui se passe pour nos chevaux dans leur vie de tous les jours entre eux.
Les chevaux sont des animaux sociaux, ils sont faits pour vivre en groupe et plus leur groupe est nombreux avec des individus en bonne santé, plus il est fort. Contrairement à certaines idées reçues, les chevaux sont donc programmés pour ne pas blesser les autres membres de leur groupe et pour vivre en paix.
Quand un groupe se met en place il s’établit une hiérarchie entre les individus et chacun sait qui est au-dessus et au-dessous de lui dans la troupe. Les individus situés au-dessus ne disent jamais à ceux situés en-dessous quoi faire, mais ils sont très clairs sur ce qu’ils ne peuvent pas ou ne doivent pas faire : ne reste pas ici, ne t’approche pas de cet endroit, ne t’approche pas de ce cheval… Ils sont très clairs parce qu’ils sont très efficaces.
Voyons comment un cheval d’un rang supérieur fait bouger un cheval d’un rang inférieur. D’abord, il va se “grandir”, le regarder droit dans les yeux pour manifester son mécontentement et si ça ne suffit pas, il va coucher les oreilles, jeter le nez, fouailler de la queue ou taper du pied et lui foncer dessus pour le toucher fermement avec la bouche ou les pieds. C’est clair et c’est sans appel : le cheval inférieur SAIT que ce sera le cas, parce que c’est tous les jours comme ça, plusieurs fois par jour !
Combien de temps entre ce premier regard et les dents ou les pieds ? TRÈS peu de temps n’est ce pas ? 3 secondes ou 4 au grand maximum.
Voyons donc maintenant ce qui se passe quand un humain veut faire bouger un cheval.
Soit s’il n’a pas une grande affection pour son cheval, ou on ne lui rien appris d’autre et il va lever une chambrière ou un stick et frapper son cheval dans la foulée…. les “formules de politesse” équines : regard, oreilles, queue ou pied qui frappe le sol sont absentes. Cela fabrique des chevaux qui fuient et ont peur des outils qu’on ne peut pas bouger sans qu’ils en aient peur… trop loin de leur mode de communication, ils ne peuvent pas comprendre et obéissent juste par peur.
Soit il a beaucoup d’amour pour ce cheval et là tout est différent, car lui bien sûr ne VEUT PAS toucher son cheval. Alors il est poli, très poli… Il regarde son cheval, il appelle le cheval qui est en train de regarder ailleurs ou de brouter. Il agite la longe pour “capter son attention”, il lui lève la tête de l’herbe. Puis il tend le bras en regardant son cheval et se demande ce qu’il en pense, puis il se met à agiter son stick pour faire signe au cheval de partir. Le cheval de son coté… vit sa vie, il broute, il regarde les copains au loin, il chasse les mouches, il baille, bref il s’ennuie ! Alors l’humain agite encore son stick ou sa chambrière, il tire un peu sur la longe, se dit qu’il est nul, se demande s’il s’y prend bien, abandonne puis change d’avis et tend la longe et agite le stick à nouveau… le cheval a replongé la tête dans l’herbe ou regarde à nouveau ailleurs alors tout recommence… jusqu’à quand ?
- soit jusqu’à ce que le cheval bouge un peu dans la direction voulue sans grande conviction.
- soit jusqu’à ce que l’humain s’impatiente et ne bascule tout à coup du coté obscur en touchant fort le cheval de frustration et de colère. Le cheval va alors bondir et prendre peur, amenant l’humain à s’en vouloir. Il se jure alors qu’il ne le touchera plus !
Combien de temps entre la première intention de mouvement et le moment où l’humain est susceptible de toucher le cheval ? La plupart du temps un nombre aléatoire au-dessus de plusieurs dizaines de secondes ! Impossible à compter, impossible à prévoir !
En fait, le cheval ne sait jamais ce qui va se passer, la seule chose qu’il a apprise c’est qu’il a le temps. Sa décision (bouger ou pas) est remise à plus tard.
Pourquoi regarderait-il l’humain ? Pourquoi lui prêterait-il attention ? Il sait de façon certaine que si son humain a quelque chose à lui demander… il va le prévenir, il l’appellera ou secouera la longe ! Alors il regarde ailleurs pas la peine d’être attentif ou vigilant quand on vous prévient avant qu’il se passe quoi que ce soit…
Pourquoi bougerait-il maintenant alors que rien ne l’y oblige ? Si je te dis, “Fais moi un petit résumé de cet article pour la semaine prochaine” Quand le feras tu ? … C’est pareil pour ton cheval, c’est pareil pour tous les êtres vivants quand rien n’est urgent on diffère notre action !
Alors qu’est-ce qu’on peut faire pour que le cheval soit plus attentif sans être peureux ?
AGIR COMME UN CHEVAL !
Être poli en prévenant le cheval mais lui donner toujours le même délai pour répondre, un délai court inférieur à quelques secondes durant lequel je vais enchainer mes phases de manière fluide et sans arrêt “pour voir”. Je vais monter mon énergie, le regarder, lui donner une indication polie et posée avec ma main qui tient la longe et enchainer lever le stick, le bouger et toucher le cheval. Il n’a pas vu arriver le stick parce qu’il broutait ou regardait ailleurs ? Dommage ! La prochaine fois il gardera les yeux sur moi.
Il a bougé, je le félicite et le laisse réfléchir et je recommence. La seule chose qui stoppera mon enchainement bien prêt dans ma tête (énergie, regard, main, stick, toucher) c’est le fait que mon cheval bouge … OU … qu’il réfléchisse à ce que je lui demande, qu’il se prépare à le faire, qu’il se connecte ! Là je vais lui donner un laps de temps supplémentaire pour le laisser réfléchir.
Le fait d’avoir un délai fixe (le fameux 1 – 2 – 3 qu’on utilise avec les enfants) permet aussi au cheval de ne plus être surpris au moment où on le touche, nous devenons ainsi justes et fiables à ses yeux.
Le 3ème bénéfice est qu’en n’attendant pas, en touchant le cheval parce que “c’est l’jeu ma pauv’Lucette” et non parce qu’on est excédé par son manque de coopération, on n’est plus jamais frustré ou agacé. On peut alors jouer en touchant le cheval en disant un “perdu” qui aide à garder la mauvaise humeur à distance et qui aide à rendre tout ça plus léger. Au passage, si on touche son cheval, sans frustration et sans colère, on ne risque pas de toucher plus fort que prévu contrairement à ce qui se passe quand on est agacé.
En fait, je vais juste reproduire une situation que mon cheval vit plusieurs dizaines de fois par jour dans son troupeau, qu’il ait un statut hiérarchique haut ou bas dans son troupeau n’importe pas. Si je veux sa coopération, je dois avoir un statut hiérarchique au-dessus du sien… ou renoncer à lui demander quoi que ce soit.
C’est seulement en se comportant comme un cheval qu’on peut obtenir la connexion, puis la compréhension, puis la coopération des chevaux !

La progressivité, toujours, partout !
Oubliez le : “il sait le faire ! “
Oui Maroussia passe les bidons debout, oui elle est capable de le faire depuis de nombreuses années, mais non je ne commence JAMAIS par ça ! Je suis progressive à chaque séance où je vais le lui demander ! Sur la vidéo suivante je commence par le bidon couché mais avant ça, j’ai vérifié mes envois, j’ai fait des touch it j’ai vérifié qu’elle était avec moi mentalement. Tant que je n’ai pas mon touch it, tant que je n’ai pas un envoi correct avec toute sa bonne volonté, je travaille sur ma base, ça ne sert à rien de passer à la suite, je suis vouée à l’échec, à un moment ou un autre ça va coincer ! Et si ça me prend ma séance et que je n’ai plus le temps pour sauter peu importe, ce qui compte c’est qu’aujourd’hui j’ai progressé sur ma base, celle qui est indispensable pour progresser. Une fois que j’ai ma base, je passe au saut et là aussi, je suis la plus progressive possible, il faut vraiment réfléchir à ce qui est le plus facile pour le cheval juste à peine un cheval plus dur que ce que je viens de faire. Une fois mes vérifications de base faites, si j’ai plusieurs obstacles à ma disposition, je vais toujours commencer par le plus facile pour nous, et puis une fois que mon cheval passe sans le regarder, vraiment très facilement je vais chosir parmi ceux qui restent, le plus facile et une fois que ça passe sans que j’ai rien besoin de faire, je fais le plus facile dans ceux qui restent … et ainsi de suite ! Un petit exemple live avec la finale Mountain Trail pour vous montrer que ça s’applique absolument à TOUT ! Comme vous le verrez sur la vidéo ci-dessous, pour les levels 2 et 3 montés on avait comme premier obstacle une passerelle de 80 cm de large placée au milieu de … rien… la moitié de l’immense carrière entièrement vide étant située à droite de cette passerelle. L’entrée devait se faire au trot en level 2 puis au galop en level 3 avec transition la plus proche possible de la passerelle et passage au pas dessus dans la foulée ! Je passais en cordelette et Maroussia est TRES TRES loin d’avoir le galop lent et méticuleux d’un cheval western, elle son truc c’est l’endurance, surtout après avoir été passée avec des tas d’autres chevaux dans un petit espace pendant des heures. J’ai donc choisi comme échauffement ce qui me permettait de préparer cette entrée et de la connecter à moi un maximum.

Yoyo : Pourquoi y jouer ? Comment progresser ?

Le jeu de l’amitié ce n’est pas agiter un stick ou un flag !

Comme dit Britney… “Oups I did it again ! ” (Zut je l’ai encore fait ! )
Ensuite on commence à apprendre, on SAIT ce qu’il faut faire, baisser ou monter son énergie, ne pas tirer sur la longe ou sur les rênes, ne pas utiliser le stick directement, utiliser notre focus etc… mais on a du mal à changer, on se rend compte de nos erreurs uniquement si on nous le dit.. sur le moment et même en regardant la vidéo, si on se filme, on avait pourtant l’impression que c’était bon !
Au stade suivant, on VOIT sur la vidéo de notre séance ces moments où l’on n’a pas fait ce qu’on voulait. Les moments où on a utilisé le stick trop tôt, pas utilisé du tout le focus, où on a tiré sur cette fichue longe, ou gardé l’énergie à fond… on râle, quelques fois on s’en veut et on se botterait les fesses .. mais il ne faut surtout pas le faire ! VOIR ses erreurs, ACCEPTER que notre corps ai fait autre chose que ce qu’on voulait, c’est le premier stade pour parvenir à le contrôler !
Quelques jours/semaines plus tard, on fait le geste qu’on ne voulait pas faire, on met pas assez ou trop d’énergie, on place mal notre focus et juste après on s’en rend compte c’est le : “OUPS I DID IT AGAIN”, mais comme on est encore avec le cheval, c’est une TRES bonne nouvelle parce qu’on peut recommencer directement en essayant de faire mieux !
Puis petit à petit les “Oups I did it again” disparaissent et on contrôle notre corps, notre énergie et donc notre cheval !
On fera encore d’autres “Oups I did it again” pour des exercices plus avancés, mais on saura que c’est juste avant que tout aille mieux et on les prendra de façon de plus en plus positive en ayant une pensée pour Britney ! 😉

Devenir un bon prof pour ton cheval

Être dans l’instant

Le sens de l’humour !
Avoir le sens de l’humour quand on travaille avec des animaux, rire des ratés et des confusions est un rempart très solide contre les blessures de notre ego !
En effet, quand quelque chose ne fonctionne pas comme on veut, on a deux options :
la négative : être frustré, râler, se facher, pûnir , abandonner… où notre ego entre en jeu au maximum …
la positive : rire, réfléchir, analyser, recommencer… où notre ego ne risque rien puisque nous ne le mettons pas en jeu, il ne fait pas partie de la donne !
C’est toute notre progression qui est en jeu dans ce choix que nous faisons consciemment ou inconsciemment.
Alors faisons le choix conscient d’une progression joyeuse et gaie en prenant du recul sur nos erreurs ou de celles de notre cheval et rigolons un bon coup juste avant de réfléchir et de recommencer !
Un bon exemple avec Maroussia ici qui hier soir avait décidé de tout sauter ! Juste avant elle m’avait déjà sauté un bidon métallique debout de l’arrêt me collant une bonne trouille au passage (je ne demande jamais de sauter les bidons métalliques debout, car il y a un sérieux risque de blessure si le cheval se rate).
Du coup je lui ai proposé de sauter.. mais je ne sais pas pourquoi elle avait décidé de sauter le bidon tout seul à droite sur l’écran au lieu des deux que je lui proposais, plus le cone qui était à l’arière plan derrière le bidon, elle m’a même proposé de sauter les poteaux des chandeliers à coté ! ^^ De plus sur ce bidon tout seul il y avait mes lunettes de soleil donc je ne tenais vraiment pas à ce qu’elle le saute … ^^ Bref, après une bonne rigolade. J’ai repris sur un cercle plus petit et dans l’autre sens, puis j’ai redemandé les 2 bidons dans l’autre sens 2 ou 3 fois avant de revenir dans le sens initial qui posait problème.
J’ai donc été jusqu’au bout de mon plan mais sans me sentir frustrée ou agacée par ce qu’elle me proposait. J’ai arrêté mon bout de séance sur ce passage où j’ai obtenu ce que je voulais au départ en l’envoyant brouter une dizaine de minutes avant de reprendre, pour faire autre chose, un peu plus tard.
Voici la vidéo :

Ton égo est le pire ennemi de ton cheval !

Les jeux télévisés
Les chevaux n’arrivent pas à réfléchir sous pression !
- Tenter de sauter la totalité d’un gué alors qu’il n’aura jamais l’amplitude nécessaire et retomber au milieu du gué en terrain difficile
- Foncer en avant et tout défoncer même s’il y a une barrière ou un obstacle haut
- Foncer en arrière sans regarder où il va
- Descendre au galop un contre-bas très dangereux
- Sauter à l’arrache un fossé et atterrir dans terrain trop mou ou plein de cailloux
- Sauter et retomber sur les barres car il est paralysé par la peur…
Les chevaux ne font pas ça parce qu’ils sont idiots… Les chevaux font ça parce que leurs cavaliers, comme le bruit stressant, les lumières et la pression du jeu télévisé, les ont empêchés de réfléchir ! Parce que, oui, face à un gué, un trou, un obstacle compliqué notre cheval a besoin de regarder de réfléchir et de calculer comment il va passer ….
Ton cheval hésite ? Laissez le RÉFLÉCHIR !
C’est ce qui conditionnera son calme dans le franchissement.

Le poids du passé

La précision, chemin de la progression

Comment réussir un exercice peut ruiner la progression de mon cheval ?

Toi d’abord !
La plupart des cavaliers quand ils rencontrent un ou des, problèmes avec leurs chevaux se disent qu’il faut que leur cheval change ! Ils veulent qu’il soit plus courageux, plus calme, plus discipliné ou plus dynamique et ils travaillent dur pour changer leurs chevaux .. ou ils en prennent un autre! Mais souvent nouveau cheval ou pas, le problème continue ou se répète et les progrès sont difficiles, parfois juste passagers, avant de revenir au galop ! Et là selon leur caractère, certains renoncent quasiment à monter à cheval, ou même à avoir un cheval, ou bien, ils font avec, se battent et galèrent, jour après jour, pour réussir à changer leurs chevaux ….
C’est triste, les choses sont compliquées. Le cheval est mou on pousse, on continue, il devrait changer … Le cheval est peureux, on doit le forcer un peu à chaque chose difficile, on continue, il devrait changer..
Mais les chevaux ne changent pas, on ne change rien, on continue, on est frustré, agacé , il SAIT le faire, on s’énerve, on se fâche ou on renonce … et le cheval n’a toujours pas changé !
Et ça durera tant que je n’aurai pas compris UNE CHOSE… une seule chose…
Le comportement de mon cheval dépend du mien.
Si je deviens RÉALISTE que j’accepte de voir notre relation et notre communication telle qu’elles sont … Que je ne pense pas à priori que c’est LUI qui ne veut pas, qui fait exprès, qui veut m’agacer, mais que je deviens capable de voir quand il ne PEUT PAS quand il ne COMPREND PAS, alors mon attitude va changer fatalement ! Et l’idée n’est pas d’être défaitiste et de renoncer parce qu’on se met soi-même en cause, mais de travailler pour progresser, tout le monde peut le faire, mais le seul secret c’est que :
En changeant mon attitude je vais changer mon cheval !
Si je deviens plus compréhensive, mais aussi plus forte, plus courageuse, plus calme, plus déterminée, alors je serai la compagne sur qui mon cheval pourra se reposer. Le leader fiable qui inspire confiance qu’il aura envie de suivre … et mon cheval changera ! Chaque fois que votre cheval n’est pas celui que vous voulez, dites vous qu’il vous regarde et vous dit :
“TOI D’ABORD ! “
Sois calme, sois confiante, sois motivée, soit disciplinée et je le serai aussi ! Car s’il n’y a qu’une seule chose que je dois garder en tête c’est que : tout ce que je veux enseigner à mon cheval, je dois d’abord l’apprendre moi-même. Je veux un cheval plus courageux, je dois l’être moi aussi ! Je veux un cheval plus calme, le suis je vraiment ? Mon cheval manque de motivation ? Le suis je moi même tous les jours face à lui ? Mon cheval est indiscipliné, suis je moi même suffisamment rigoureuse ?Et c’est pour ça que j’ai créé Juste avec mon cheval, pour vous aider à prendre de la distance, pour vous aider à réfléchir plus sereinement, pour vous aider à changer vous même, pour que vous puissiez changer vos chevaux ! 🙂
Valérie
La responsabilisation, une base de l’éducation

De la PROGRESSIVITE !

Travailler dans le pré : pourquoi je suis pour !

Qu’est ce que tu as appris cette semaine ?

Savoir ne rien demander, savoir quand on demande, savoir ce qu’on demande.

Jouer avec son cheval : UTILE OU DANGEREUX ?

OUI ! ENCORE ! L’enchaînement qui tue !

La bonne volonté, une première étape.

Éduquer ou dresser son cheval, quelles différences ?
Nous allons tenter de réfléchir à cette question ensemble.
Tout d’abord qu’est ce que le dressage d’un cheval ?
Il s’agit de faire en sorte que le cheval connaisse son métier. C’est à dire qu’il sache se porter en avant quand les jambes du cavalier entrent en action, qu’il sache tourner en se portant, qu’il connaisse la meilleure façon de franchir une barre, de faire un spin ou de prendre le galop sous la selle.
Qu’est ce que l’éducation ?
L’éducation c’est apprendre au cheval à se comporter avec les humains. Marcher en main calmement, ne pas bousculer même en cas de peur, rester à l’attache, monter en van, être calme et conciliant aux soins ou à la douche, etc…
Un cheval peut il être éduqué sans être dressé ou peut il être dressé sans être éduqué ?
Tout à fait ! Nombre de poulains non encore dressés, qui ne sont pas montés et qui n’ont pas encore de “métier”, peuvent être parfaitement éduqués et très facile au quotidien. Tout comme des chevaux parfaitement dressés, qui sont montés depuis longtemps et à haut niveau, peuvent être insuffisamment éduqués et tirer en longe, refuser de monter en van ou se battre à chaque douche.
L’idée de base de l’éducation est de ne pas utiliser d’artifice, et d’inculquer des bases au cheval tout en ayant un résultat pérenne dans le temps.
Par exemple on ne mettra pas un mors pour arriver à tenir un cheval à pied pour des soins inconfortables pour lui, on lui apprendra à rester calme et à respecter la pression d’un simple licol plat. A titre d’illustration, ici, suite à une coupure de la cornée, il a été très simple de mettre des gouttes dans les yeux même si c’était 5 fois par jour, juste en liberté !
On ne viendra pas chercher son cheval avec un seau de grain, le licol derrière le dos ou autres artifices, pas vraiment utiles d’ailleurs, puisque c’est notre cheval qui viendra à notre rencontre et qui nous aidera à lui enfiler le licol.
L’éducation est donc un domaine où TOUS les chevaux, quel que soit leur âge, quel que soit leur niveau de travail, peuvent être améliorés.
Pourquoi voudrais-je améliorer cette éducation ? Mon cheval vit très bien tel qu’il est…
Oui on peut vivre avec un cheval peu éduqué sans que ça nous dérange plus que ça, vu qu’on a souvent l’impression que ça ne vaut pas le coup de perdre du temps pour ça. Mais JUSTEMENT améliorer l’éducation de son cheval va nous faire GAGNER du temps tout au long de sa vie !
Par exemple, beaucoup de cavaliers et de propriétaires ne prennent pas vraiment le temps d’apprendre à leur cheval à monter en van, parce que ça prend du temps et, du coup, à chaque déplacement du cheval, ils passent des heures devant le pont à tenter de faire monter leur cheval à l’aller comme au retour ! Si on met bout à bout toutes ces heures au bout de 5 ans … on se dit que peut être, au final, il aurait été plus rapide de prendre du temps pour faire les choses bien que d’en perdre autant pour faire les choses mal !
Apprendre au cheval à rester calme et à l’écoute en longe, va aussi nous aider à gagner du temps à chaque déplacement et mais surtout faire baisser significativement le risque d’accident. Si mon cheval sait marcher correctement sur une longe détendue et qu’il respecte mon espace personnel, je ne me ferai plus marcher sur les pieds, je ne me ferai plus démonter un poignet ou une épaule parce qu’il est parti bien vite vers le brin d’herbe qui l’a appelé si fort de l’autre coté de la route !
Bref, éduquer un cheval c’est améliorer notre vie avec lui car les choses se passent ensuite avec moins de heurts, moins de conflits et plus de sécurité et ce, quels que soit l’âge, le niveau, le gabarit de notre cheval et ou l’activité que l’on pratique avec lui.
Pour éduquer ton cheval pour le quotidien visionne la formation “LES BASES DU QUOTIDIEN” disponible ici.
Vous devez être connecté pour poster un commentaire.