Tu le caresses pour lui ou pour toi ?

Tu le caresses pour lui ou pour toi ?

Féliciter un cheval quand il a fait quelque chose de satisfaisant c’est une super idée !

Un humain qui félicite un cheval, lui manifeste son enthousiasme face à une réussite ! Il est heureux et veut communiquer cette joie à son partenaire équin ! Félicitations vocales aigües , claques de joie sur l’encolure, caresses aussi enthousiastes qu’énergiques sont ses moyens d’exprimer sa satisfaction !

Ok mais qu’en pense le cheval ?

Le cheval est-il heureux que son cavalier soit content , peut être… mais que gagne-t-il lui ?
Un vrillage d’oreilles par un ouiiiiii strident, alors que si on y réfléchit bien tous les sons de satisfaction produits pas les chevaux sont graves et tous les sons de mal-être aïgus …
Quelques bonnes vieilles claques sur l’encolure qui feraient fuir n’importe quel cheval en liberté…
Un assaillement affectueux avec une énergie qui justifierait un départ au galop …

Et si quand on veut féliciter son cheval au lieu de juste exprimer NOTRE joie du moment on se disait que LUI a fait quelque chose de bien et que

c’est LUI devrait y gagner une satisfaction !

Alors pense à quelque chose qui LUI fait plaisir, une paix royale à l’autre bout de la longe, une félicitation vocale plus grave et sereine (les chevaux ont une ouïe bien supérieure à la notre), le choix d’être touché ou pas, le plaisir d’être touché dans un endroit qui lui ferait plaisir à LUI (connais-tu les zones où ton cheval aime être touché ?), l’autorisation de brouter deux minutes ! Car c’est bien lui que tu veux récompenser, pas toi !

Donc quand tu t’approches pour le féliciter, regarde le et s’il te regarde et vient à toi, super tu peux le toucher de la façon qu’il aime, mais s’il détourne le reegard, tourne la tête en essayant de fuir le contact, RESPECTE LE !
Toi, tu n’aimes pas être touchée par certaines personnes même si elles seraient très heureuses de le faire non ? Que ressens-tu quand une personne insiste et finalement te touche sans ton consentement, même juste en te mettant la main dans les cheveux très gentiment ? Ce n’est pas confortable n’est-ce pas et tu n’apprécieras pas davantage cette personne après ce contact non consenti…. au contraire tu t’en méfieras, alors que tu prendras confiance en quelqu’un qui a respecté ton refus.  Alors accepte ça de la part de ton cheval et peut-être que pour le moment la meilleure des récompenses sera que tu ne t’approches pas et que tu le laisses tranquille.

Ne t’en veux pas de l’avoir félicité d’une façon inconsidérée jusqu’à aujourd’hui, ne lui en veux pas de ne pas avoir envie d’être touché ! Sois plus calme, plus sereine, plus respectueuse de ses envies et bientôt c’est lui qui viendra te demander un contact physique.. mais si tu passes par dessus sa volonté et que tu le lui imposes à chaque fois que tu es contente, toute sa vie il redoutera ce contact si joyeux pour toi, si “malaisant” pour lui !

Penses-y : tu es heureuse de ce qu’il a fait ? A son tour d’être heureux de l’avoir fait !

Tu as aimé cet article ?

Alors tu aimeras aussi mes livres “Juste avec mon cheval” pour réfléchir et devenir l’humaine que les chevaux ont envie de cotoyer !

OUI ! ENCORE ! L’enchaînement qui tue !

OUI ! ENCORE ! L’enchaînement qui tue !

L’enchaînement qui tue !

Quand on fait quelque chose avec notre cheval, séance montée en carrière, balade, saut d’obstacle, travail à pied ou n’importe quoi d’autre, on attend régulièrement un effort de sa part ou un progrès.

Quelques fois ça fonctionne bien, d’autres fois moins bien mais c’est toujours vers l’attente de ce moment où le cheval va comprendre ou nous donner plus que d’habitude que nous tendons. Un déplacement latéral plus ample, le fait de rester calme devant quelque chose d’effrayant en extérieur, un obstacle d’une hauteur inhabituelle sauté avec brio, un exercice fait pour la première fois à grande distance vont nous ravir !

Mais là, une fois que notre cheval a fait cet effort de concentration, d’obéissance, de courage ou cet effort physique …. nous gâchons tout par un :

OUIIIIIIII ! ENCORE !

 .

Nous, les humains, en voulons toujours plus.
Nous voulons ressentir encore ces foulées de galop calmes et allantes si agréables, le sentir encore franchir cet obstacle, le voir avancer encore d’un pas dans ce van qui lui fait si peur, retrouver encore ce sentiment grisant d’un cheval qui obéit en liberté…
Quel que soit le domaine, nous voulons ENCORE un peu plus, TOUJOURS un peu plus. Jusqu’où ? Jusqu’à quand ? 

Hum…. en général jusqu’à ce que ça se gâte !!!!!! Parce que le cheval qui a fait un effort n’est peut être pas prêt là tout de suite à faire autant d’effort cette fois. Et du coup, par notre appétit sans fin, nous transformons un très joli effort en une séance qui finit mal, car notre frustration va prendre le dessus pour se transformer en colère … ou en découragement !

ALORS QUE FAIRE ?

ARRÊTER ! 

Oui, vous avez bien lu : arrêter dès qu’il y a un vrai effort (je parle ici d’un effort, pas de la réussite d’un exercice courant pour vous et votre cheval).

Vous me direz : “Arrêter quoi ? La séance ? “

Ma réponse est : “Ça dépend ! ” ^^

On va déjà arrêter de demander autant, ça c’est certain !

Si l’effort produit par le cheval est un petit effort : un peu plus d’engagement physiquement et mental sur un déplacement latéral, alors on continue en ligne droite, un peu plus d’allongement dans le trot, on passera au pas, etc…

Mais si c’est un effort plus conséquent :

  • cheval qui saute un obstacle sur lequel il bloquait depuis longtemps
  • cheval qui met un pied dans le van qui lui fait si peur
  • cheval qui accepte de prendre le galop alors qu’il ne l’a pas accepté depuis longtemps
  • cheval qui accepte de s’arrêter presque facilement alors que d’habitude on a besoin de beaucoup de pression
  • etc.. les exemples sont innombrables..

alors on va lui accorder une récompense à la hauteur de l’effort accompli :

  • une pause bien longue
  • s‘éloigner du van
  • autoriser à brouter plusieurs minutes
  • mettre pied à terre pour quelques minutes
  • ou bien, oui, arrêter la séance exactement là où on est et le ramener à son troupeau tout de suite ! C’est ce qui sera la plus belle récompense qu’on puisse lui offrir très très largement devant le sacro-saint bonbon sorti du fond de la poche qu’il va avaler en 3 secondes et qu’il aura oublié à peu près aussi vite !

Cette stratégie est un bonheur sur le long terme, car si on montre à notre cheval qu’on perçoit ses efforts et qu’on les récompense à leur juste valeur, alors il sera prêt à en faire bien plus souvent et à mettre bien plus de cœur dans tout ce que nous ferons ensemble.

En bref, le fameux OUIIIIII qui nous sort du cœur, doit TOUJOURS être suivi d’un bénéfice pour le cheval qui soit à la hauteur de la satisfaction qu’il nous a apporté.

C’est logique entre amis non ?

Avoir peur n’est pas un problème… mais un signal !

Avoir peur n’est pas un problème… mais un signal !

Dans le milieu du cheval, ça ne se fait pas vraiment d’avouer et même de s’avouer qu’on a peur. Mais, cette boule là au fond de l’estomac, ces rênes trop tendues par des mains crispées, ce dos pas assez souple, ces jambes dures  et ces gestes saccadés, oui c’est de la peur, la vraie, celle qui remonte des tripes. 

Mais tellement d’instructeurs et de cavaliers plus chevronnés t’ont dit qu’il ne fallait pas avoir peur, qu’il n’y avait pas de quoi avoir peur. Et puis aussi, toi, tu as mal à t’avouer que ton doudou d’amour tu en as une frousse bleue, au sol ou monté ou les deux. Tu l’as tellement voulu ce cheval, tu as tellement déjà investi, en termes de temps, d’émotions, de sacrifices qu’il n’est pas possible qu’il te fiche la trouille… Qu’en diraient les autres et qu’est-ce que tu en dirais toi ? Alors tu mets la frousse au fond de ta chapeau et tu te promènes avec … 

Ou bien oui, tu avoues que tu as peur et là, tu te focalises sur elle. 

Ta peur, on t’a dit qu’il fallait travailler dessus alors tu t’emploies très fort à la reléguer loin de toi. Tu te méprises un peu d’être si faible, tu t’en veux, tu es parfois en colère contre toi-même de ressentir ces peurs irraisonnées…. 

Irraisonnées … ? Vraiment … ? 

Tu as peur de devoir lâcher ton cheval, ou tu as peur d’être bousculée ou tu as peur de te faire marcher dessus ou tu as peur de te faire embarquer ou tu as peur de tomber. Si tu y réfléchis VRAIMENT, je veux dire réfléchir et pas bugger en boucle : tu as peur que ton cheval t’arrache la longe ou tu as peur qu’il ne respecte pas ton espace ou tu as peur de ne pas pouvoir l’arrêter ou tu as peur qu’il saute en l’air. 

En ayant peur tu n’as pas envie de faire ce qui te mettrait en danger. Ta peur est utile ! Elle te garde en sécurité. La peur, c’est un signal de ton inconscient à ton corps que faire ça… te met en danger. Parce que ton cheval n’est pas prêt ou que tu n’es pas prête, que vous ne pouvez pas faire ça dans ces circonstances ou pas pour le moment.

Si je te disais que ton cheval ne t’arrachera pas la longe, qu’il ne bousculera en aucun cas et que tu pourras l’arrêter en moins de 5 secondes…. Aurais-tu encore peur ? Probablement pas ! 

Tu as peur parce que ton instinct SAIT que ton cheval n’est pas encore assez avancé pour avoir un très grand respect de ton espace personnel, pour ne plus tirer en longe, ni pour respecter ta rêne et s’arrêter en quelques mètres monté.  Il sait aussi que TOI tu ne sais pas quoi faire quand tu te retrouves avec un cheval stressé ou en colère.

Que deviendrait ta peur si tu devenais beaucoup plus sûre des acquis de ton cheval ? Que deviendrait ta peur si tu savais quoi faire quand ça ne va pas ? 

Eh bien tu n’aurais plus besoin de travailler sur elle parce qu’en cas de difficulté tu saurais quoi faire et ton cheval respecterait ta demande. 

Alors prends les choses dans l’ordre et accorde-vous le temps qu’il faut pour augmenter ta sécurité en éduquant ton cheval et en apprenant quels sont les gestes et les actions que TU pourras faire pour garder la situation  hors de la zone de danger, hors de ta zone de peur qui disparaîtra puisqu’elle n’aura plus besoin de te signaler que tu n’es pas en sécurité. 

Et je suis là pour t’y aider.

Valérie

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JUSTE AVEC MON CHEVAL

Des livres pour faire progresser la relation avec ton cheval.
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J’ai ressenti ce livre comme une main tendue. C’est une invitation à la remise en question, plein de sagesse et de bienveillance. C’est un livre qui fait du bien, qui nous permet d’avancer vers et avec notre cheval, et nous permet de devenir l’humain que notre compagnon mérite ❤️

Lisa

Les propos utilisés dans ce livre sont très clairs, beaucoup plus que tous les livres que j’ai déjà eu l’occasion de lire, c’est comme un dialogue avec des notions précises et compréhensibles, des exemples du quotidien où on se dit «Comment j’ai fais pour ne pas m’en être rendu compte avant?»

Clarys

Si j’étais un livre, je voudrais être celui-là. Parce qu’il offre généreusement, pour quelques poignées d’euros, des clés précieuses et accessibles, qui donnent à chacun le pouvoir d’être un meilleur humain, pour son cheval, pour tous les chevaux, et même pour tous les autres humains, à partir d’aujourd’hui et pour toujours.

Giulia

Proposer le contact au lieu de l’imposer

Proposer le contact au lieu de l’imposer

Et si on proposait le contact au lieu de l’imposer ?

Que se passe-t-il quand un cheval veut en toucher un autre ? 

Il tend son nez vers les naseaux de son interlocuteur et, si les l’autre tend son nez aussi, si les deux sont d’accord pour établir ce contact physique, alors il a lieu ! Si l’un des deux détourne la tête et refuse le contact, alors il n’y en aura pas ! C’est aussi simple que ça !

Que se passe-t-il quand un humain veut toucher un cheval ? 

Il tend la main et le touche ! Même si le cheval détourne la tête, même si le cheval veut s’éloigner, l’humain le tient et le touche ou l’embrasse…. En pensant lui faire plaisir ! 

Est-ce souhaité par le cheval ? Est-ce agréable pour lui puisqu’il ne voulait pas ? 

Ca vaut le coup d’y réfléchir …

Tu touches ton cheval avec son accord ? Ou bien tourne-t-il la tête pour échapper à cette caresse ? A ce câlin ? 

Que penserais-tu, TOI, de quelqu’un qui te toucherait sans ton accord et le ferait quand même malgré ton refus ?

Que penserais-tu aussi de quelqu’un qui te mettrai de grandes claques « de félicitations » à chaque fois qu’il est content ? 

Tu le subirais ! Tu penserais au mieux que c’est un boulet !!! 

Alors que tout peut être simple ! 

Si tu tends le dos de ta main vers ton cheval comme si c’était des naseaux, tu lui proposes le contact et s’il le refuse, ne t’offusque pas ! Ne déprime pas ! Si tu prends cette habitude votre relation s’améliorera et bientôt c’est lui qui viendra toucher ta main ou ton bras gentiment avec son nez pour initier le contact. 

Mais la question se pose … : es-tu capable de percevoir cette demande chez ton cheval ? Es-tu capable de déceler sa douceur et sa gentillesse ou bien « le chasseras-tu » s’il le fait, au nom de je ne sais quel principe de respect ? 

Eh oui les habitudes ont la vie dure et il n’est pas toujours facile de faire la part des choses quand on est habitué à raisonner de façon trop manichéenne ! Blanc ou noir, bien ou mal ne sont pas les seules options ! Percevoir la réalité d’un non et ne pas s’en offusquer, percevoir la douceur d’un oui et ne pas le refuser, cela demande un peu plus de perception et d’écoute du monde extérieur. Rien n’est tout à fait bien ou mal, tout n’est pas régi par une règle inflexible, tout dépend de la nuance, du langage corporel, de la vitesse ou de la lenteur, de l’attitude, de l’expression !

Apprends à prendre le temps de regarder ton cheval, à le connaître, à l’accepter tel qu’il est avec SES règles de vie et de politesse, comprends sa vie pour espérer y entrer !  

Débuter, c’est pas joli !

Débuter, c’est pas joli !

Quoiqu’on commence ce n’est pas joli dès le départ ! JAMAIS ! 

C’est le cas pour tout le monde ! Et c’est normal ! 

Alors tu a peut-être commencé des apprentissages avec ton cheval et tu as arrêté

  • parce que c’était moche
  • parce que ton cheval ne faisait pas ce que tu voulais
  • parce que tu ne faisais pas ce qu’il fallait
  • parce que tu n’y arrivais pas
  • parce que tout ce bazar c’était trop compliqué 

En fait pour résumer, tu as arrêté parce que tu étais une débutante …

Eh oui !!!!! Juste à cause de ça ! 

Autant te dire que c’est légèrement normal d’être une débutante et que tout le monde y passe. TOUT LE MONDE ! Même ce cavalier ou cette cavalière que tu admires et dont tu t’inspires, oui, même cette personne là, a un jour commencé et fait des trucs moches avec un timing pas terrible et sans trop savoir quoi faire de ses outils ! 

Pour ma part, je me souviens très bien de ma première semaine avec le stick étho prêté par mon amie Marie ! Je l’aurais bien jeté à 100 m de moi ce bazar si je ne devais pas faire un stage de travail à pied le weekend suivant. Je le trouvais lourd, je ne savais pas quoi en faire. Je l’ai fait tomber, j’ai faillit le mettre dans un oeil de Maroussia, je me suis cognée moi-même avec la cordelette (ne me demandez pas comment !), ce n’était pas joli joli ! MAIS j’ai persisté, j’ai continué, je me suis entrainée et aujourd’hui je ne pense même plus que je l’ai en main ! 

J’ai accepté d’être une débutante et de faire du moche, du trop grand, du trop gros pour arriver un jour à faire léger et raffiné ! 

Pour arriver joli et délicat, il FAUT progresser, IL FAUT débuter, il FAUT accepter de faire moche, il FAUT mettre son ego au placard, il FAUT s’entraîner, il FAUT VOULOIR RÉUSSIR ! 

Alors il n’y a qu’une question que tu dois te poser : 

Veux tu réussir un jour et acceptes-tu en conséquence d’être une débutante qui fait du pas joli  ? 

Valérie 

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Giulia

Quoique tu fasses, tu le feras mieux si tu es calme.

Quoique tu fasses, tu le feras mieux si tu es calme.

PERSONNE ne résoudra un problème ou ne fera progresser un cheval en étant stressé, énervé ou fâché !

Quand on s’agace, quand on sort de ses gonds, on n’est plus vraiment maître de soi.
Quand on a peur, on agit par à coups ou on est tétanisé.

Comment pourrait-on apprendre quelque chose à un cheval dans cet état ?

Dans les deux cas, on ne réfléchit plus et on empêche le cheval de réfléchir.
On n’a plus de nuance, plus de lecture du cheval, plus de graduation dans nos actions, en bref …

ON EST MAUVAIS(E) !!!

Alors vraiment la priorité si tu sens le stress ou l’agacement monter, c’est t’arrêter. Réalise que tu n’as plus une vision claire de la situation et que tu risques fort de regretter ce que tu vas faire dans les minutes qui viennent !

S’arrêter quand tout va mal, n’est peut-être pas une idée de génie, SAUF dans cette situation parce que ça risque fort d’empirer là tout de suite !

Alors pour ton cheval et ta relation avec lui, pour sa sécurité et la tienne, si tu n’es plus calme…. descends ou éloigne-toi de ton cheval laisse le au bout des rênes ou au bout de la longe et prends un temps pour respirer et laisser retomber les émotions, puis réfléchis à ce qui vous a amené là et la solution va te sauter aux yeux !

Mais pour ça tu as besoin d’être calme et tu feras TOUT tellement MIEUX !

Valérie

Photo : entraînement au galop avec Maroussia

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Giulia

Ne mettez pas vos doutes dans la tête de votre cheval !

Ne mettez pas vos doutes dans la tête de votre cheval !

Allez un peu d’anthropomorphisme pur et dur pour planter le décor !

Imaginons que nous sommes dans le désert toi et moi. Tu me connais depuis longtemps et je te parle souvent de mes fabuleux voyages à pied dans les dunes. Je suis si enthousiaste que cette fois tu as voulu m’accompagner.

Nous marchons donc ensemble aujourd’hui. Il fait chaud mais pas trop. Je marche devant et toi derrière moi. Tu te sens bien, tranquille. Tu profites du paysage et du silence. Tu trébuches sur un caillou. Je me retourne et d’un air inquiet je te dis : – – “Ca va ? Tu crois que tu vas y arriver ? On va encore beaucoup marcher tu sais ? Je ne sais pas si tu vas tenir le coup”

Je te regarde et tu vois le le doute dans mes yeux. Il commence à ruisseler dans ton cerveau !

Tu me rassures =

– “Ne t’inquiètes pas ça va, pas de problème !”

Et on repart.

Tu marches toujours mais tout à coup ton sac semble un peu plus lourd, le sable un peu plus profond et tu commences à te la poser cette question :

– “Est-ce que je vais y arriver ? “

C’est TOUJOURS là que les ennuis commencent ! Quand on doute de nous ! Quand on nous observe pour déceler nos failles, nos faiblesses, nos difficultés…

Et c’est là que ton cheval doute lui aussi, quand tu doutes d lui !

Il a besoin que tu crois en lui !

Il a besoin que tu y crois pour deux !

Il a besoin que tu sois là pour le guider et l’encourager sans doute et sans faille !

Mais il a besoin aussi que tu sois prête à l’aider. Tu dois aussi accepter avec le sourire qu’aujourd’hui ce soit trop dur pour lui !

En bref, il faut que tu sois pour ton cheval à la fois le guide et le soutien inconditionnel.

Il faut que tu sois pour lui, la personne que tu rêves de trouver pour toi !

Valérie

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Giulia

Relation first !!

Relation first !!

Toi, tu trouves ça facile de faire des efforts, de te dépasser, d’affronter tes peurs avec quelqu’un qui te met la pression et qui veut juste obtenir quelque chose de toi ?

Ou bien est-ce que c’est beaucoup plus simple avec quelqu’un en qui tu as confiance avec qui tu te sens bien ?

C’est vite vu n’est-ce pas !

Alors oui, bien sûr, tu te dis que ton cheval toi tu le prends en compte et que tu veux qu’il se sente bien et qu’il ait confiance en toi.

Tout le monde veut ça !

Bien sûr que quand tu parles de ton cheval, tu le fais avec amour.

Mais dans la vraie vie, pendant vos séances, est-ce que ça va si bien que ça entre lui et toi ?

Est-ce qu’au moment où tu lui demandes quelque chose, tu penses à lui, même au milieu d’un exercice ? Ou bien est-ce que tu penses qu’il FAUT que tu réussisses cet exercice ?

Quand tu fermes ta main sur une longe, une rêne ou une jambe, est-ce que tu sens ses pensées à l’autre bout ?

Quand ça ne se passe pas comme tu veux, tu continues à lui dire que ça va aller que tout va bien se passer ou bien qu’il va finir en pâté ?

Quelqu’un qui vous regarde sait tout de suite que c’est ton cheval ou bien tu le traites comme si tu ne le connaissais plus ?

Oui on aime toutes et tous nos chevaux dans les moments de câlins ou quand on parle d’eux mais les aimer et faire passer la relation en premier à chaque instant y compris “au travail” est un vrai chantier de chaque instant !

Tu veux en avoir le coeur net ? Filme ta séance et regarde avec des yeux neufs : c’est l’affection et la relation en dégagent ou bien uniquement l’exigence et la technique ?

Valérie

Aidez le à comprendre !

Aidez le à comprendre !

La première chose que les cavaliers devraient avoir en tête avec leurs chevaux c’est d’être des PROFESSEURS qui les aident à COMPRENDRE ce qu’ils attendent d’eux et non des MARIONNETTISTES uniquement préoccupés de faire bouger leur corps comme ils le veulent ! 
Un “bon cheval” est habituellement un petit soldat qui fait ce qu’on lui demande sans moufter et la compréhension de l’exercice est non indispensable….. Triste non ? 

Ne pensez-vous pas qu’un cheval qui comprend ce qu’on attend de lui donnera un résultat tellement plus positif ? 
Parlez au cerveau de votre cheval, à l’individu qu’il est, ne vous limitez pas à parler à ses pieds ou à son encolure.  

Là tout de suite vous lisez ce message et vous pensez : oui, bien sûr c’est évident ! Mais repensez à votre dernière séance cette préoccupation était elle présente ? Peut-être pas tant que ça ! 

Ne restez pas focalisés sur ce fichu exercice, raté ou réussi, ça n’a pas la moindre importance si votre cheval ne l’a pas COMPRIS ! 
On peut ne pas réussir un exercice et que ce soit bien plus bénéfique pour le cheval qui commence à comprendre, qu’un exercice que le cheval a réussi parce qu’il était guidé pas à pas mais dans lequel il n’a rien appris ! 

Votre cheval ira au bout du monde avec vous si vous lui expliquez au lieu de vous contentez de le faire obéir à des ordres ! 

Valérie

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