Comment construire une water box ?

Comment construire une water box ?

La water box est un obstacle de Mountain Trail particulièrement compliqué pour les chevaux et son apprentissage peut demander du temps, il est donc intéressant d’en avoir une à la maison. 

Attention : c’est un obstacle qui demande de l’outillage, du soin à la fabrication et des matériaux couteux, comptez un budget de 250 € à 400 € tout compris. 

Pour fabriquer ma water box, j’ai utilisé:  

  • 2 planches de contre-plaqué marine de 2,40 m x 1,20 m en 15 mm d’épaisseur minimum (vous pouvez utiliser du normal si vous ne trouvez pas de marine, ce sera beaucoup moins cher mais ça tiendra beaucoup moins longtemps !)
  • 2 bastaings de 140 mm x 40 mm en 4 m, traités autoclave.
  • 1 lot de vis 6 mm x 90 mm
  • 2 cartouches de silicone
  • 1 pot de 2,5 l de vernis marin
  • 2 pots de 0,5 l de peinture 

On commence par couper les bastaings pour obtenir 2 morceaux de 1,16 m et 2 morceaux de  2.40 m.

On coupe l’une des deux planches de contreplaqué pour obtenir une planche de 1,10 m x 2.30 m. L’autre ne sera pas recoupée.

On utilise une scie cloche de 68 mm pour percer les 18 trous dans la planche déjà découpée. 

On fait, avec cette scie, 3 lignes de 6 trous répartis sur la surface. 

On lime le bord des trous et tous les bords coupés pour plus de propreté et de longévité.

Vernis marin en deux couches sur la planche du fond encore intacte recto-verso et sur le verso de la planche trouée.

Pose de 2 couches de vernis marin sur toutes les faces des morceaux de bastaings.

Respectez les temps de séchage entre deux couches. Oui entre les faces et les couches c’est long ^^

Après plusieurs essais, on a trouvé une solution réellement anti-dérapante pour la surface de la planche trouée sur laquelle les chevaux marchent. En effet, une planche mouillée c’est une patinoire !

Donc on  passe une couche de peinture épaisse, puis on y jette du sable avant que ça sèche et on appuie dessus pour qu’il adhère à la peinture.

Une fois la peinture sèche, on balaye la planche pour retirer le sable qui n’a pas adhéré, puis on  repasse une couche de peinture.

 

La surface obtenue est dure et grumeleuse et ne glisse absolument pas.

On commence l’assemblage du cadre en plaçant chaque planche perpendiculairement au bout de sa voisine. L’espace de jonction est rempli de silicone puis vissé avec 3 vis.

Attention de veiller à ce que l’équerrage soit correct, utilisez une grande équerre ou un grand livre.

Une fois le cadre créé et sec, on garnit toute la surface inférieure du cadre de silicone avant de le placer avec précision sur la planche entière qui constitue la base.Soyez soigneux, c’est ce qui fait l’étanchéité de votre box, il ne doit y avoir aucun manque. Faites un cordon épais avec le silicone en s’écrasant, il fera toute l’épaisseur du bastaing.

Le cadre est ensuite fixé avec une vis chaque 15 à 20 cm, c’est ce qui fera la solidité de la box quand les chevaux cogneront les pieds dedans. 

Ne soyez pas avares de vis ! 

Si le silicone déborde, essuyez ce qui est en trop avec un petit bout de chiffon bien mouillé.

 

 

 

Il ne reste plus qu’à laisser sécher, puis à remplir la box d’eau et à déposer la planche trouée dessus.

Je vous conseille de retirer la planche supérieure trouée après chaque utilisation et de la stocker sur des supports pour allonger sa durée de vie.

L’apprentissage de la water box peut être très diffcile pour certains chevaux. 

NE POUSSEZ JAMAIS UN CHEVAL SUR CET OBSTACLE ! 

Il peut glisser et se blesser gravement ! 

Décomposez en le faisant passer sur la planche trouée posée au sol, puis dans la box vide et montrez lui bien en appuyant sur la planche supérieure avec votre stick que tout ça bouge, avant d’essayer de lui demander de passer.

Attendez que chaque étape soit facile et que le cheval passe sans freiner ni accélérer avant de passer à la suite.

L’approche retrait est votre ami !!!  

Commencez en demandant le passage du grand coté ce sera plus facile pour le cheval.

Une fois que le cheval passe à pied en toute tranquillité, vous pouvez passer à cheval. 

 

Il y a des tas de façons de jouer avec cette water box, voici quelques idées :

 

 

 

Sois toi-même !

Sois toi-même !

Soyez vous-mêmes, tous les autres sont déjà pris !
Andy Warhol

On peut être inspiré par ce que font d’autres avec leurs chevaux, mais il est important de rester soi-même, de savoir ce que nous, chacun, individuellement, nous avons envie de faire et la façon dont nous voulons le faire.

Vous et votre cheval formez un couple unique avec des envies et des aspirations uniques. Respectez-vous et suivez votre voie !

Je vois trop de personnes qui ne font pas ce qu’elles ont envie de faire et qui tournent en rond dans un monde et une façon d’être avec leurs chevaux qui ne leur conviennent pas … Trop de personnes qui vont faire du dressage ou du CSO par défaut “parce qu’ils en font dans mon écurie”…

Alors posez vous la question “QUE VOULEZ-VOUS FAIRE VRAIMENT AVEC VOTRE CHEVAL ?”

Faites une liste et à partir de là posez vous les bonnes questions :
– Êtes-vous sur le bon chemin pour réaliser ce que vous voulez ?
– Que faut-il faire pour changer les choses ?

Alors ça peut sembler insurmontable au premier abord. Oui ça peut demander des efforts, parfois de gros efforts.
Mais, est-ce que vivre la vie que vous voulez vraiment avec votre cheval ne vaut pas le coup ?
Est-ce qu’être vous-même dans votre vie équestre sans vouloir être quelqu’un d’autre, n’en vaut pas la peine ?

Même si vous ne pouvez pas tout changer tout de suite, commencez par vous poser la question, commencez par savoir QUI VOUS ÊTES en tant que cavalière et OÙ VOUS VOULEZ ALLER et la graine sera semée, ce sera le début de votre chemin original, personnel et individuel

 

Plus je m’entraîne, plus j’ai de la chance !

Plus je m’entraîne, plus j’ai de la chance !

Les miracles n’existent pas !

Les chevaux magiques non plus !

Quoique tu fasses tu as besoin de temps et de répétition pour y arriver.
Quel que soit votre niveau tu vas te heurter à des difficultés
– soit tu t’entraînes pour les dépasser
– soit tu restes sur tes positions en enviant ceux qui avancent …
 

Il n’y a pas d’autre choix …

Lequel vas-tu faire ?

 

Tu es la seule à en décider !

On devient ce que l’on croit

On devient ce que l’on croit

Chaque fois qu’on se traite mal soi-même, chaque fois qu’on parle de soi en termes moqueurs, chaque fois qu’on se dévalorise à nos propres yeux ou à ceux des autres, on fait un pas sur chemin où l’on n’est pas heureux pas heureux. Alors chaque mot, chaque pas nous éloigne de nos rêves, de nos envies et de nos projets.
Comment atteindre ses buts ? Comment devenir ce dont on a envie si on ne croit pas en soi ?

Pour réussir il n’y a pas de secret, il faut se donner le temps. Et pour vaincre les obstacles, il faut se donner les moyens : se préparer, apprendre, garder sa motivation, s’entourer de personnes positives et motivées elles-aussi. Mais il faut surtout croire en soi, croire en son cheval, croire en ses projets pour marcher sur la route du succès !

On devient ce que l’on croit !

Oprah Winfrey
NE VOUS LIMITEZ PAS  !

NE VOUS LIMITEZ PAS !

La pensée du jour : NE VOUS LIMITEZ PAS !

J’apprends à mes chevaux, et je vous encourage à apprendre aux vôtres, à rester calmes et immobiles sans être attachés ? Mais ce n’est pas une raison pour renoncer à attacher son cheval !
Au contraire, si le cheval reste sagement à sa place et que vous avez avancé sur la cession à la pression, l’attache ne devrait plus être un problème.

ET C’EST COMME ÇA POUR TOUT !

Il n’est pas question de changer “d’église” et de vous retrouver avec de nouveaux diktats :

  • pas question d’attacher toujours ou jamais
  • pas question de monter toujours sans mors ou toujours avec
  • pas question de ne faire que du travail à pied ou que du travail monté

mais d’être LIBRE de pouvoir tout faire !

Pas n’importe comment, mais en utilisant les mêmes principes de respect du cheval et de soi-même, en vivant ensemble d’une façon où chacun trouve son compte, où tout le monde est heureux, cheval comme cavalier(e).

Renforcer une palette pour pouvoir y faire monter un cheval

Renforcer une palette pour pouvoir y faire monter un cheval

Avoir une palette renforcée est très utile, si vous en avez plusieurs c’est mieux  

Les utilisations en sont multiples : montoir solide et pratique en en empilant plusieurs, mais aussi préparation à un sol dur pour le van, but pour aider le cheval à apprendre l’immobilité, préparation aux passerelles de Mountain Trail. 

Pour la palette elle-même, on en trouve parfois en demandant à son supermarché, mais vous en trouverez à coup sur sur Facebook Market ou sur Le Bon Coin.
Privilégiez les palettes Europe, plus solides et plus durables. Une palette Europe est faitre pour supporter 1000 à 1400 kilos répartis sur sa surface. 

 Choisissez des palettes avec des blocs de bois dans les angles et  fuyez celles qui ont juste des blocs en bois aggloméré, ils ne résistent pas à l’humidité. 

Attention une seule planche de palette c’est fragile. En renforçant la surface on répartit le poids du cheval et cela permet d’y faire monter des chevaux en toute sécurité.
Dans tous les cas ne faites jamais monter votre cheval sur une palette non renforcée, même si elle vous semble solide.

Pour la renforcer, les planches de coffrage ou les planches pour terrasse sont adaptées si elles ont une épaisseur suffisante.

On voit bien ici que les planches de la palette sont plutôt fines alors que celles utilisées pour la renforcer sont nettement plus épaisses, 25 mm minimum.

On pose les planches en croisant sur les planches supérieures de la palette, cela permettre de répartir le poids du cheval sur une plus grande surface.

Chaque planche est clouée ou vissée avec 6 vis pour une stabilité maximale.

Pour allonger la durée de vie des planches, il est très intéressant d’abattre les angles, cela évitera que les pieds des chevaux arrache des morceaux ben glissant sur le bord.

On peut soit les couper à la scie circulaire ou à la scie sauteuse, soit les abattre à la ponceuse ou au rabot.

 Votre palette durera plus longtemps si vous protégez le bois. Attention de ne pas utiliser de produit toxique car certaines chevaux peuvent en croquer la surface ou les angles ^^ Vous pouvez choisir de l’huile de cuisine de base ce qui compte c’est de saturer le bois pour que l’eau n’y entre pas.

Ma petite astuce perso, ajouter une poignée sur la palette pour pouvoir la transporter plus facilement en la tirant, parce qu’une palette c’est lourd mais une palette renforcée c’est TRES lourd. La poignée c’est vraiment un bonheur pour la déplacer en glissant au sol quand on est seule.

Attention de ne pas faire une poignée trop grande dans laquelle un cheval pourrait glisser un pied. Si c’est le cas, glissez la poignée sous la palette avant de faire quoi que ce soit avec le cheval.

Vérifiez la solidité de vos palettes, et des planches qui les recouvrent, régulièrement. Si vous avez utilisé des clous, soyez attentifs au fait que les clous ne remontent pas et n’hésitez pas à les renfoncer à coup de marteau si c’ets le cas.

Un petit passage avec de l’huile ou de la lasure tous les ans et votre palette renforcée durera longtemps !

Et si on se mettait sur OFF ?

Et si on se mettait sur OFF ?

Parce qu’il y a souvent une espèce de fièvre qui attrape les humains dès qu’ils sont dans la proximité d’un cheval… la fièvre du faire faire faire faire et qui ne s’arrête plus ! 

On peut l’avoir à la maison et c’est déjà pas facile mais quand on va en stage ou en entrainement sur un terrain ou en extérieur là c’est carrément grave ! 
Les chevaux se retrouvent enfermés dans un cercle infernal et ils enchaînent sans fin … 

On a tellement peur de ne pas avancer assez vite, qu’on se retrouve à saturer les chevaux parce qu’on ne fait plus de pause. Parce qu’on ne prend plus le temps de vraiment féliciter le cheval et de lui donner le temps d’enregistrer ce qui vient de se passer. Au mieux, on fait une caresse vite fait, on lui file un bonbec et on y retourne… 
Alors que si on prend le temps de se mettre soi même sur OFF, de se retrouver comme dans le pré à la maison avec lui, on va permettre au cheval de se retrouver dans ce qu’il connait de nous, de nous retrouver et d’être beaucoup pus dispo pour la suite. 

Ne pas “garder le cheval au travail” mais au contraire lui permettre de vraies pauses où il pourra brouter, faire un câlin au copain, regarder librement autour de lui, en bref, de faire ce qu’il a envie de faire, va lui permettre d’être capable d’être plus concentré, plus dispo et de meilleure humeur pour la suite ! 
Si on y réfléchit, demander à son cheval d’être au garde à vous à exécuter nos demandes toute la journée c’est pas très partenaire et carrément anti-éducatif.

Le souci c’est que le cheval ne peut pas se mettre sur OFF et faire vraiment ce qu’il a envie de faire si vous êtes au garde à vous à coté de lui… si VOUS VOUS ne relâchez pas votre pression aussi ! Et si vous regardez au fond de vous, vous le savez très bien … que vous finissez vos séances claquées à cause de cette tension permanente ! 

Alors faites le pour lui, mais faites le aussi pour vous !

Mettez vous sur OFF pour le bien de tout le monde, même en extérieur, même en stage, même en entraînement, même et surtout si vous avez peu de temps… accordez vous à tous les deux une bulle d’oxygène à chaque pause.

Est ce que le coté où on met le cheval a de l’importance ?

Est ce que le coté où on met le cheval a de l’importance ?

Est ce que le coté où on met le cheval a de l’importance ?

OUI !

Oui, il est important de pouvoir avoir le cheval des DEUX cotés !

Je sais, je sais, on vous a toujours dit que vous deviez avoir votre cheval à votre droite, on vous a même grondé quand vous vous trompiez de coté au départ … Vive les bases militaires de l’enseignement traditionnel ! ^^

Mais dans le faits, si vous marchez avec votre cheval toujous à votre droite, il y a des moments où ce ne sera ni judicieux, ni pratique et parfois même dangereux !

Je m’explique : parfois quand on est en extérieur on va se retrouver dans un chemin boueux ou inondé à gauche et vous n’avez pas forcément envie de mettre les pieds dans la boue ou de traverser une flaque… du coup il serait mieux de changer de coté … mais si vous ne l’avez jamais fait à la maison ça va vite se compliquer, votre cheval cherchant obstinément à retrouver ses habitudes et à se remettre à votre droite … pas gagné !

Mais surtout que ce soit à la maison ou dehors, on peut se retrouver à passer le long de quelque chose qui fait peur au cheval . Si cet endroit est à droite alors, si votre cheval s’effraie vous risquez fort si le respect n’est pas au top, qu’il vous bouscule pour s’éloigner de là … Alors qu’il suffirait de changer de coté, de vous mettre VOUS à droite du coté du danger avec votre cheval à gauche pour :

– premièrement qu’il se dise que VOUS n’en avez pas peur et ça peut le tranquiliser davantage

– deuxièmement qu’en cas de souci, le cheval s’éloigne de vous au lieu de vous passer dessus ce qui sera BEAUCOUP plus sécuritaire ! 

Mais là aussi si il n’a quasiment jamais marché à votre gauche ça peut se révéler angoissant pour lui et compliqué pour vous.

Et enfin … POURQUOI est ce qu’on se limiterait ???

Le but c’est de pouvoir TOUT faire avec votre cheval 

Alors n’oubliez pas de tout faire des deux cotés !

Tu n’es pas très à l’aise pour marcher avec ton cheval ?
Tu dois le tenir pratiquement au licol ?
Il te tracte ou il se traine derrière toi ?
Il te bouscule à la première distraction ?

Tu voudrais qu’il marche à coté de toi tranquillement, naturellement ?
Le programme VIP au sol 1° partie est fait pour vous aider à être en harmonie à tout moment que vous passez ensemble !

Jouer avec les flaques

Jouer avec les flaques

Les flaques…. un grand sujet pour beaucoup de cavaliers parce que tout simplement beaucoup de chevaux n’y mettent pas un pied !
Et ça interpelle d’autant plus, que souvent le cheval passe dans un gué ou traverse un ruisseau avec beaucoup moins de souci, mais les flaques.. pas moyen.

Alors il y a plusieurs composantes à ce problème.
La première et la plus importante :

  • Combien de temps es-tu prête à passer pour que ton cheval entre dans ce gué ?
  • Combien de tempos es-tu prête à passer pour que ton cheval mette un pied dans cette flaque ?

Voilà ! Le gué c’est important, il faut passer, il y a un enjeu… alors qu’une flaque, on s’en moque un peu, alors on “essaie” et puis bon c’est pas grave on va pas y passer la journée alors on passe à coté … Du coup coté cheval, il n’a plus qu’à attendre, attendre que tu abandonnes. Pourquoi se fatiguer puisque tu vas abandonner !

Le TEMPS est une clé essentielle.

Ensuite, il faut accepter les petits efforts c’est parce qu’on veut trop et tout de suite qu’on décourage le cheval.
Le bout du sabot qui effleure l’eau c’est déjà une bonne réponse, si on stoppe là et qu’on récompense abondamment, le cheval aura envie de renouveler l’expérience, si on demande plus… pas vraiment !
Or une flaque c’est facile à éviter, du coup ça ne deviendra facile que si le cheval VEUT mettre les pieds dedans ! Pour créer son envie ton TIMING (arrêter au bon moment) et ta PROGRESSIVITE (se contenter de petites étapes) sont donc très importants.

Alors on va commencer à pied et se contenter de minis progrès mais si je récompense le même stade à chaque fois, là aussi mon cheval n’aura pas envie d’aller plus loin. Le sabot qui effleure l’eau, je récompense (bonbec ou brouting, une VRAIE récompense !), 5 cm de sabot dans l’eau je récompense, 10 cm de sabot dans l’eau, je récompense et peut être que c’est assez pour aujourd’hui, on recommence plus loin sur une autre flaque ou demain ! On n’est pas obligé d’attendre que le cheval ai mis un ou plusieurs pieds dans l’eau ! La seule chose qui compte c’est d’arrêter sur un progrès. Il vaut mieux arrêter trop tôt que de se retrouver à batailler parce qu’on a visé trop haut !

Plus tu montreras à ton cheval que tu vois ses efforts et ses progrès, plus ce sera facile.

Il faut aussi dire que c’est normal qu’un cheval hésite à mettre un pied dans un endroit où l’eau est trouble, c’est même très raisonnable car il peut y avoir une profondeur plus ou moins grande. Ton cheval va donc y aller plus facilement s’il te fait confiance. Pour mériter la confiance d’un cheval, il faut être calme, sur de soi et patient. Si tu t’agites et que tu t’agaces ça NE PEUT PAS MARCHER. Mais aussi sois fiable, ne balance pas ton cheval dans n’importe quoi, assure toi qu’il ne risque pas de s’enfoncer par exemple.

Une fois qu’on a un pied, on peut jouer à y mettre les autres et puis on recommence à cheval !
Sois maline, utilise ce qui est autour de toi, mettre les pieds dans une flaque pour aller brouter c’est tellement plus sympa !

Alors joue avec ça et tu pourras te réjouir chaque fois qu’il pleut !

Le jeu des photos – N°3

Le jeu des photos – N°3

Ces derniers jours j’ai participé à un petit jeu Facebook qui consiste à partager chaque jour la photo d’un jour spécial avec les chevaux sans aucun commentaire.

Je vais détourner ce jeu en utilisant ces photos pour vous expliquer ce qui fait ma vie avec les chevaux

Voici donc l’histoire de la photo numéro 3

Tu as raté l’histoire de la photo N°2 ? C’est par ici

Cette photo ci est juste un moment de bonheur !

Mon homme, Philippe, et moi nous sommes rencontrés en 1999. Après quelques mois nous avons décidé de vivre ensemble et j’ai abandonné mon Sud chéri pour le rejoindre sa Franche-Comté. Nos deux enfants sont venus agrandir notre famille durant cette période. Et c’est à quatre que nous sommes retournés dans le Gard huit ans plus tard.

Une fois bien installés nous avons décidé de nous marier. Nous avons fait le choix d’un mariage très simple juste avec notre famille et nos amis les plus proches et il s’est déroulé… dans un pré ! 😀

Organisant tout, je n’avais absolument pas le temps d’envisager de me marierà cheval. Mais c’était sans compter avec mes amies cavalières qui m’ont fait la surprise d’amener une Maroussia douchée, pomponnée, tressée, toute de blanc vêtue à la mairie, me fabriquant ainsi un magnifique souvenir !

Philippe lui a eu son quad tout beau et décoré aussi par ses amis. A chacun sa monture !

Maroussia a suivi la cérémonie depuis la porte-fenêtre et elle serait bien venue nous rejoindre, mais mon amie Marie a veillé à ce qu’elle reste sagement à l’extérieur . Curieuse et calme même pendant la bataille de confettis qui a eu lieu à la sortie !

Puis il a fallut que je retire mes chaussures, n’ayant pas prévu de monter, mes talons n’étaient vraiment pas adaptés…

Et c’est donc à cheval et pieds nus avec mon homme en quad que nous avons rejoint le lieu de la fête, suivis par tous nos proches.

A l’arrivée dans le pré, nous avons reçu chacun de nos invités et c’est durant ce moment plein de bonheur que cette photo a été prise.

Le lendemain la fête a continué et je me sentais si heureuse, si bien dans ma peau, que j’ai osé pour la première fois faire une démo en public avec Maroussia devant tous les invités.
Ce que nous réussissons à faire avec nos chevaux est directement lié à notre état émotionnel de l’instant. Et ce jour là j’ai commencé en longe sur des choses simples, puis comme tout allait bien on a continué en liberté et puis je suis montée sans rien, sur ma jument nue devant tout le monde et sans aucune pression. C’était juste un moment pour le plaisir et pour Maroussia. 

Pour savoir comment améliorer tes moments en public, retrouve mon article “en public ça ne marche pas !” en cliquant ici

Tu as raté l’histoire de la photo N°2 ? C’est par ici

Je te mets ici le texte qui va accompagner ta photo quotidienne si toi aussi tu veux jouer sur Facebook 😉
« Jour 1

 

J ‘ai été nominée par Valérie de Juste avec mon cheval pour le défi de la famille équestre de 10 jours. Tous les jours, je vais sélectionner une image d’une journée dans la vie des chevaux qui a eu un impact sur moi. Je vais la poster sans une seule explication et nommer quelqu’un pour relever le défi.

 

10 jours, 10 photos équestres, 10 nominations et 0 explications.
Je nomme ………… 😁 »